dix hivers à Venise, Valerio Mieli.


Synopsis:

Le «Quand Harry rencontre Sally» à l’italienne.
Lorsque Camilla et Silvestro se croisent pour la première fois, ils se regardent mais ne s’apprécient pas vraiment. Il est farceur et dilettante, elle est studieuse et solitaire.
Mais, désormais seuls sur un vaporetto sur les eaux brumeuses de Venise, l’alchimie opère. Et voilà, c’est parti pour dix années à se croiser, se revoir, se chercher, s’éviter, se perdre, se rater entre Venise et Moscou.
Des jeunes années pas forcément perdues, où chacun des personnages tente de devenir adulte, et où chante l’imperfection de la vraie vie qui ne tombe jamais juste. Entre hésitation et rendez- vous manqués, leurs chemins se scelleront-ils enfin ?
Un premier roman prometteur qui a pour but de faire connaître Valerio Mieli en France, mais qui est aussi un pari artistique.
Alors que de plus en plus de livres sont adaptés au cinéma, ici, c’est le film qui a donné lieu à un roman. Dix Hivers à Venise permet de faire un lien entre la littérature et le cinéma, l’écriture scénaristique et l’écriture romanesque, et offre déjà de riches discussions interdisciplinaires.


Ce que j’ai ressenti:

▪️Se connaître…(Rendez-vous manqués)

Camilla et Silvestro, c’est une rencontre sur les eaux de Venise. Deux jeunes sur un bateau et une ville de tous les possibles. Un homme et une femme qui se raconte, en tandem. J’ai adoré cette façon d’écrire les sentiments de l’un et de l’autre avec deux polices différentes. Ce premier hiver, c’est le début d’une attirance mais ce n’est pas celui de l’amour. Pas encore, parce que l’on est loin de l’évidence. L’amour, il prendra son temps à les regarder de loin en souriant, à les voir se rejeter et s’assembler, vivre et se séparer mais revenir toujours dans ce petit cocon. Mais on est en Italie, et l’Italie, c’est le pays de toutes les passions, alors on attend avec une certaine complicité les grandes effusions de tendresse…Dix années pour qu’il se dégèle, cet amour transi…Dix hivers à Venise

Venise me plaît parce qu’on dirait un grand salon en désordre où rien de réellement grave ne peut arriver, où les gens ne souffrent et ne meurent jamais.

▪️S’apprivoiser…(Rendez-vous distendus)

C’est une jolie romance et pourtant, elle n’est pas mielleuse ou simple. C’est à mon sens, le gros point positif de cette histoire, étant donné que ce n’est pas dans mes habitudes de lire ce type de lecture. Elle a un petit quelque chose d’irrésistible qui fait qu’on voudrait voir Camilla et Silvestro s’unir mais que l’insouciance de l’âge les fait s’éloigner, l’un de l’autre. Comme si c’était, peut être, les bonnes personnes, mais pas le bon timing. Entre la distance ou les humeurs, ils ratent les meilleurs moments de vie, de leurs vies ensemble, en tout cas. J’ai aimé que le point de chute se trouve toujours à Venise, mais c’était sympa de visiter à travers leurs yeux aussi, la Russie, le temps d’une année. C’était beau de voir à travers leurs yeux, l’amour indécis et la neige en décor…

J’attendais qu’il m’embrasse, sur ce canapé orange couvert de poussière.

▪️S’aimer…(Rendez-vous lumineux)

En cette fin d’année, un peu de douceur et de romance réconfortante, c’est toujours agréable. Et Valerio Mieli a su capter toute la tendresse des premiers amours dans un environnement romantique à souhait. J’ai trouvé que faire durer cette attirance sur dix ans, ça donnait une profondeur plus grande à leurs sentiments, et qu’on s’attache d’autant plus à eux, du fait de cette pudeur et de leurs doutes communs. Tant d’épreuves et de complications pour en arriver là. Bien sûr, je ne vous dévoilerai rien, mais je peux vous dire que Venise est aussi belle en hiver qu’en été, et l’amour a de beaux jours en ces lieux…

« Pourquoi tu es redescendu du vaporetto? »

Ma note Plaisir de Lecture 8/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Giulia ainsi que les éditions Massot de leur confiance et l’envoi de ce livre.

MASSOT ÉDITIONS

De joie coulent mes larmes, Léna Walker.


Synopsis:

Romy a 27 ans, un amoureux, un job, des amis, une grand-mère qui l’a élevée et chez qui elle vit, dans le vieux Saint-Tropez. Une existence relativement insouciante.
Mais tout va voler en éclats. Elle surprend Nicolas dans les bras de sa meilleure amie, à quelques semaines de leurs fiançailles… Désespérée, elle lâche son travail de vendeuse chez un traiteur réputé pour ses délicieux soufflés et découvre que, même sous le soleil, la vie peut être morose. Heureusement, Paul, l’ami de toujours, va la forcer à prendre son destin en main. Elle a toujours rêvé d’être chroniqueuse à la télé ? Ça tombe bien, il lui a décroché un rendez-vous pour un casting, à Paris. Au pied du mur, Romy va devoir tenter sa chance, et réinventer sa vie…


Ce que j’ai ressenti:

▪️Une petite escapade douceur.

C’est sûr que l’on s’éloigne de mes préférences de lectures, mais c’est avec joie et sans larmes, que j’ai entamé cette lecture, voulant me mettre direct dans l’ambiance Feel-Good, sucrée et ensoleillée de ce livre. J’ai été attirée par l’idée de pouvoir réinventer sa vie après une déception, et Romy n’est pas épargnée côté « cœur ». Elle va devoir se mettre un coup de « boost » de motivation, pour réaliser son rêve, s’adapter à la vie parisienne et gérer ses émotions…Autant de nouvelles perspectives, qu’elle n’aurait pas prises sans le coup de pouce de son ami Paul et la bienveillance de sa grand-mère…

Agréable à suivre, cette jeune femme déboussolée qui se cherche, et nous emmène dans son petit monde. On visite dans ses pages, les rues de St-Tropez, l’effervescence de Paris, les quartiers new-yorkais. 3 destinations de rêve pour l’été…Escapade douceur, secrets de recettes avec de bons sentiments, c’était plutôt sympa comme découverte.

Peut-être que c’est ça, le bonheur ? Profiter pleinement des gens qu’on aime, parce que ensuite vient le temps des regrets, parce que ensuite vient le jour où les gens qu’on aime ne sont plus avec nous.

▪️L’effet bémol…

Il y avait tout de même, des lignes cousues de fil blanc, des rebondissements un peu légers, et puis je ne suis pas adepte des strass et paillettes, autant que de l’univers du show-biz. Donc, c’est sûr que je suis un peu passée à côté de cette lecture, parce que j’avais d’autres attentes pour le renouveau de la vie de Romy. Bien que le chemin personnel du personnage principal soit intéressant, je ressors mitigée.

J’ai décidé de vivre pleinement, de ne plus me poser de questions, d’arrêter de pleurnicher, de me faire du bien.

En bref, c’était une petite lecture de l’été que j’ai eu plaisir à découvrir, et même si je n’ai pas eu des larmes de joie qui ont couler pendant cette lecture, c’est tout de même un petit moment de détente avec des personnages attachants. Un feel-good sympa.

Ma note Plaisir de Lecture 5/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement les éditions Pocket ainsi que l’auteure, pour l’envoi de ce livre.

L’instant d’une vie, Sylvie Schenk.


Synopsis:

Dans l’Europe d’après-guerre, un amour impossible entre France et Allemagne… Un très beau roman d’émancipation féminine.
L’Instant d’une vie, c’est l’histoire de Louise. 
Née dans un petit village des Alpes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Louise a dix-huit ans lorsqu’elle part s’installer à Lyon, où elle rencontre Henri, pianiste de jazz. Mais, après quelques mois d’amour, Henri et Louise se séparent : Henri, fils de résistants fusillés par les Allemands, reproche à Louise sa naïveté et son manque d’engagement politique.
L’été suivant, Louise se rapproche de Johann, étudiant allemand qu’elle décide de suivre dans son pays. Peu à peu, alors que la vie défile, mariage, années d’enseignements, enfants, décès, Louise est rattrapée par l’Histoire. Son mari parti enterrer son père, elle découvre dans la bibliothèque de son beau-père des livres qui portent le nom du père d’Henri… 
Un beau roman sur l’identité et le sentiment d’appartenance, l’enfance et ses blessures, et le poids du silence dans l’Allemagne de la fin du 20e siècle.


Ce que j’ai ressenti:

  • Quand je découvre l’originalité du Tu, comme pour mieux t’embarquer…

Tu pensais que cette lecture serait douce et sereine comme le bleu de la couverture, et ô combien tu t’es trompée…Parce que tu n’avais pas vu derrière la douceur de la vague de l’enfance, les ravages des premiers amours. Tu n’avais pas compris que les amitiés troubles pouvaient te bousculer plus que ce que tu pouvais imaginer. Mais tu as vu que le temps te rend plus lucide et que la vie réserve bien des surprises…Tu as regardé des jeunes s’éveiller à l’Amour, à la politique, à l’Histoire, à la musique. Et tu as été émue de l’instant d’une vie, des instants de leurs vies, de l’intensité de la vie.

« Ce qui ne trouve pas d’écho en toi n’existe pas pour toi, te dit-elle. »

  • Ouvre tes yeux, Louise…

Louise nous partage sa vie, et dans ces observations, nous dévoile un peu du climat social juste après la Seconde Guerre Mondiale. La place de la femme, surtout, et les débuts de son émancipation. Les tensions sourdes entre la France et l’Allemagne. Les rêves de la jeunesse. Et cette jeune fille, naïve et ignorante de ce poids du passé, qui se jette dans les grandes eaux de l’amour. Et si le début nous parait bien tendre, au fur et à mesure, de son expérience et de ses choix, elle nous partage toutes les difficultés et le déchirement de cette nouvelle vie.

« Il répond qu’on doit réaliser ses rêves, sinon les désirs les plus intimes restent prisonniers à l’intérieur de nous comme un tumeur à l’estomac. » 

  • L’amour n’a pas de frontières…

Une vie, ce sont des instants, et l’instant d’une vie passe tellement vite…Heureusement, il y a l’amour qui dépasse les frontières, les préjugés, les conflits, et les mentalités. Heureusement… Sylvie Schenk nous donne un roman émouvant entre introspection et tendresse, et c’est un instant de lecture doux/amer qui donne matière à réfléchir, sur les conséquences de l’Histoire. Il y a de la fraîcheur et de la poésie dans ses instantanés, mais aussi de cruelles réalités, des souffrances qui suintent encore sous les sourires de ce groupe de jeunes. J’ai été très touchée par la sensibilité de cette auteure et la façon singulière de nous décrire, un amour qui éclot juste après, une grande guerre.

« Doit-on aimer? L’amour est-il un phénomène de civilisation? »

 

 

Ma note Plaisir de Lecture 8/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement les éditions Slatkine et Compagnie pour leur confiance et l’envoi de ce livre.

J’ai dû rêver trop fort, Michel Bussi.

Couverture J'ai dû rêver trop fort


Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais.
Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente.
Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ?
Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?
Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ?


Quand l’hirondelle sera partie
Quand la parenthèse sera refermée
Quand l’aile du bonheur sera repliée
Dans le ciel du monde
Que restera t-il de leur amour?

Quand Ylian et Nathy seront séparés
Quand la cage sera refermée
Quand le hasard se sera bien amusé
Dans l’espace d’une goutte
Que restera t-il de leur amour?

Laisse-moi un peu de temps
Une page, un chapitre, une pluie de mots
Une phrase, un paragraphe, une envolée de plumes

Quand ce roman m’aura emmenée
Aux quatre coins du monde
Quand Montréal. Los Angeles. Barcelone. Jakarta.
Aura dévoilé ses secrets de passion
Que restera t-il d’eux?

Quand la folie aura brouillé
Le tumulte des années
Quand l’envoûtement aura fait sonné
La mélodie de leur cœur
Que restera t-il d’eux?

Laisse-moi un peu de temps
Une page, un chapitre, une pluie de mots
Une phrase, un paragraphe, une envolée de plumes
Un sentiment dans une métaphore
Une émotion dans un envol
Un bouleversement dans le final
Un déclic dans une chanson

Quand mes sens seront déboussolés
Parce que j’aurai bousillé deux mi-nuits
Quand j’aurai mis à mal mes hypothèses
Quand j’aurai compris la force des coïncidences
Que va t-il me rester?

Laisse-moi un peu de temps
Une page, un chapitre, une pluie de mots
Une phrase, un paragraphe, une envolée de plumes
Laisse-moi rassembler le tout
Avant de quitter ces deux amoureux fous
Piégés dans une promesse désespérée
Laisse-moi un petit espace d’écriture
Où mon cœur fera escale pour ressentir
Dans le roman émouvant de Michel Bussi
La magie d’une belle histoire.
Laisse-moi un peu rêver,
Rêver trop fort peut-être,
Mais laisse-moi croire que
L’amour peut vivre hors du temps,
Et qu’une seule pierre, peut déjouer le destin…

 

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements: 

Je tiens à remercier très chaleureusement, Presses de la cité et Lectures_du_Chatpitre pour ce concours et l’envoi de ce livre! Merci à toi ma chère Ludivine pour cette lecture Commune Improvisée! J’ai adoré partager nos hypothèses sur les rebondissements de ce roman!

Presses de la cité

Le gang des rêves, Luca Di Fulvio.

Couverture Le gang des rêves

Pourquoi je l’ai choisi:

Sitôt fini Les enfants de Venise et après ce gigantesque coup de cœur, je n’ai pas pu résister à l’envie de découvrir son précédent roman. Ma tendre moitié a couru en librairie le jour même, car il a bien senti, qu’avec cet auteur là, il y avait eu une vraie révélation…

Synopsis:

New York! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminita une italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils. Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses cotés Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour?

Ce que j’ai ressenti:…Adoption d’un Gang et Déferlement d’émotions…

« Et les gens croient à mes histoires parce qu’ils aiment rêver. »

Diamond Dogs, c’est un gang, c’est un rêve…Que la lumière soit faite sur cette belle lecture, car elle mérite toute votre attention: Bonsoir New-York! Petit diamant brut de littérature, Luca Di Fulvio m’a encore conquise par son audace et sa passion! Laissez vous guider par cette belle voix qui vous susurre de rejoindre le Gang, elle ne veut que votre bien, et pourtant, il se chuchote aussi que cette voix, c’est le porte parole de l’obscurité, des rues mal famées, des jeunes gens non fréquentables…Mais Christmas compte bien jouer avec son destin, comme avec sa pièce d’un demi-dollar, et déjouer les pronostics malheureux qui menace cette jeune génération de l’immigration ! Un cheval fou et indomptable qui va faire des ravages sur les bords de Manhattan, mais qui insufflera aussi, sa force de persuasion…

New-York, et cette belle idée du « rêve américain », terre d’exil et de tous les possibles, terre d’accueil et tremplin dynamique vers l’artistique…New-York, comme scène de théâtre qui s’ouvre entre ombres et lumières, où la poussière côtoie les paillettes, où les gangsters effleurent l’amour…Enthousiasme-toi pour le théâtre, danse avec Fred Astaire, encanaille-toi dans les bas-fonds de la ville, vibre pour le cinéma parlant, écoute la radio clandestine: Ressens le New-York des années 1920, Luca Di Fulvio te livre une fresque tumultueuse faite de rage et d’envie! Tant de vies fracassées sur le seuil de la violence, et pourtant, toujours ce regard tourné vers le dépassement de soi, toujours à chercher à vaincre l’intolérance, toujours à croire en un matin lumineux…Les pieds dans la misère, mais le bras tendu vers la lune…

Rien n’est une évidence dans ces pages, ni la trame, ni les destins. 900 pages de tourments, d’amitié, d’élans et de violence qui se fracturent sur un début de siècle en pleine expansion…Rêves et Réalités s’affrontent dans les regards noirs, Libertés et Désespoirs s’arrachent à coup d’affrontements musclés, Différences et Espoirs se lient dans les cœurs sombres…L’amour, n’aura jamais été plus belle conquête, l’espoir, plus intense ligne de conduite…

Cette lecture est un condensé d’émotions fortes, contradictoires, surprenantes, vibrantes, mielleuses, violentes…Luca Di Fulvio t’arrache ton cœur vierge, le roule dans la poussière de l’asphalte, et quand il a fini de jouer avec, par tant de sentiments forts , il te le rend un brin cabossé, mais rougeoyant de passion, et toi, pauvre lecteur, tu le regardes les yeux béats d’admiration et tu es juste ravi d’avoir ressenti, l’irrésistible plaisir du feu de la vie!

Ma note Plaisir de Lecture  10/10

Au Bois Dormant, Christine Féret-Fleury.

Couverture Au bois dormant

Pourquoi je l’ai choisi:

J’ai décidé de commencer l’année avec un livre qui me faisait envie depuis longtemps…La couverture est superbe, et un conte revisité en thriller, il n’en fallait pas plus pour me tenter….

Synopsis:

On l’appelle le Rouet. En référence au « rouet » sur la pointe duquel la Belle au Bois Dormant se pique le doigt dans le conte de Perrault. Car le Rouet est un tueur en série, un criminel qui traque ses victimes dès leur naissance, promettant à leurs parents qu’il leur dérobera la vie le jour de leur seizième anniversaire.

Ariane aura seize ans dans quelques mois. Elle décide de s’enfuir plutôt que d’attendre cette mort annoncée. En chemin, elle rencontre Lara, une jeune fille qui lui ressemble comme une sœur. Mais un terrible accident emporte Lara. Elle aurait eu ses seize ans quelques jours plus tard. Dans la précipitation des événements, on confond Ariane et Lara. Et si changer d’identité était la solution pour échapper au tueur ? Ariane décide de se faire passer pour la défunte et continue sa fuite. Mais le tueur est bien plus proche qu’elle ne le croit…

Ce que j’ai ressenti:…Un compte à rebours sanglant…

Demande-toi ce que tu as envie d’être.

Je suis fan de contes et complètement fana des thrillers….Donc un conte revisité en thriller, évidemment que ça m’interpelle!!!!!Il me faisait terriblement envie parce que je trouvais original d’avoir personnifié le rouet de la Belle au Bois Dormant, et d’en faire un tueur en série…Non franchement, je ne pouvais pas décemment passé à côté de ce livre!!!!

Ce fut une lecture rapide et très agréable. Un bon petit Jeunesse qui se lit presque tout seul , une petite friandise toute mielleuse pour commencer cette nouvelle année…L’auteure prend quelques libertés pour réinventer la Douce Endormie, et un assassin impalpable pour donner aux adolescents, leur premier frisson. Il y a quelques jolies mises en scènes et une certaine ambiance, qui rend cette lecture plaisante, et il reste toujours le petit suspense qui tient toutes ses promesses jusqu’aux toutes dernières pages….

Je pense que l’ensemble est plutôt pas mal, mais ça ne sera pas le livre qui me laissera un souvenir impérissable, dans la mesure, ou bien j’admire, l’idée de départ de l’auteure, j’aurai aimé qu’il colle un peu plus au conte dans ses représentations , qu’il est une touche un peu plus fantastique, et que le flic soit plus crédible…Certes, on s’attendait à quelques « douceurs » étant donné la tranche d’âge, mais il me semble que cet adulte manque trop de charisme et qu’il y ait aussi quelques éléments un peu trop faciles dans l’intrigue pour l’amatrice thriller que je suis…

Si la colère avait un goût, la médiocrité avait une odeur. L’absence d’espoir, aussi. Reconnaissable entre toutes. Lourde. Poisseuse. Un jour, elle vous enveloppait et ne vous lâchait plus. Et tout était fini. Cette saleté sortait de chaque pore de votre peau, imprégnait vos vêtements, vous marquait à jamais.

Ce ne sont que des bémols, car comme je vous le disais c’est une réinterprétation et en même temps, une histoire originale, mais pour le public visé, je pense qu’ils découvriront une jeune fille qui ne se laisse pas envahir par la peur, affronte son destin et essaye de passer à l’âge adulte avec la bonne attitude: en somme un joli modèle… Un livre à confier aux jeunes qui veulent se faire un peu peur, tout en gardant un pied dans l’enfance…Le livre-départ, sans doute du « virus » de la lecture policière….

C’est un cadeau que je me suis fait à moi même. J’ai décidé de ne plus attendre ceux des autres. Désormais, je vais prendre soin de moi. Je vais m’offrir tout ce que je désire.

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 7/10

L’étrangère, Gardner Dozois

Couverture L'Étrangère

 

Pourquoi je l’ai choisi:

Avant toute chose, je remercie Madame Charlotte Volper des éditions ActuSf pour l’envoi de ce livre. C’était une belle surprise que j’ai trouvé dans la semaine dans ma boite aux lettres . Je la remercie de sa confiance pour mettre ce livre à l’honneur sur mon blog. C’était une fantastique expérience de lecture, et je la comprend dans son choix de réédition, il vaut sincèrement, le détour.

Synopsis:

La première fois que Joseph Farber vit Liraun Jé Genawen, il la trouva pleine de mystères. C’était durant l’Alàntene, « la Pâque du solstice d’hiver, l’Ouverture-des- Portes-de-Dûn » sur la planète Lisle. Pour l’extraterrestre, Farber bravera tous les interdits et tabous, jusqu’à se faire modifier génétiquement pour pouvoir s’unir à elle. Et pourtant, comme toutes les plus grandes histoires d’amour, leur idylle connaîtra une fin tragique…

Les personnages:

Farber est un terrien comme un autre. Ni plus ni moins qu’un humain, avec ses failles et sa naïveté. Et pourtant, par amour, il va révolutionner le monde extraterrestre, et un peu celui de la Terre, par cette douce histoire…Il n’a rien de parfait, mais grâce à son courage, il fait bouger, à sa petite échelle, les mentalités.

Liraun…Elle garde son charme, et tous ses mystères…

Ce que j’ai ressenti:…Une belle ode à l’amour…

Il y a des romans comme ça qui vous « parle » plus que d’autres, qui ont une formidable résonance dans nos vies, nos quotidiens…Celui ci en sera assurément, car j’ai eu une connivence avec ce personnage de Farber. Je nous ai trouvé la même force de combat face à l’intolérance, le bonheur de vivre un amour inconditionnel avec l’être aimé , la petite victoire à la guerre des préjugés…C’était non seulement une jolie histoire, mais j’ai trouvé aussi que c’était un bel engagement de l’auteur contre toutes les formes de condamnations à la différence. C’est un beau reflet tout en métaphore, des combats quotidiens que les terriens doivent encore mener pour l’harmonie planétaire, et peut être, sur d’autres planètes, qui sait?…Une main tendue vers l’Autre, vers L’étrangère

C’est une histoire d’amour, oui, mais pas mielleuse ou romantique, une histoire d’amour qui transcende les genres, les clichés, les difficultés. Une histoire d’amour qui aurait pu être banale, simple,  ordinaire, mais non, on est en SF, et chaque choix entraîne son lot de conséquences, elle en devient donc extraordinaire, compliquée, intemporelle…Rien ne sera facile, ni évident dans cette union, les malentendus seront pléthores, et pourtant, ils s’aiment, c’est indéniable…

« Parce que moi aussi, j’ai toujours été seule parmi mon peuple, et j’ai pensé: Comme moi, il n’a qu’une moitié d’âme, et j’ai pensé aussi : Réunissons les, ses deux moitiés. »

Imaginez donc un homme, un terrien, tombant amoureux d’une Cian, une extraterrestre. Ca aurait pu être une passade, mais non, en Amour, il faut sans cesse combattre: Farber aura cette folle énergie, car avant même la certitude de ses sentiments, il va affronter la Haine. Ce livre est donc un formidable plaidoyer en faveur de l’amour, mais surtout de la découverte de l’autre: le choix et la liberté d’aimer une personne, quelles que soient ses différences, quitte à y perdre un peu de soi même, pour devenir quelqu’un de plus fort.

C’était une haine épuisante contre laquelle on ne pouvait rien, d’autant plus sombre qu’elle ne menait à rien.

Ce texte prend son temps, mais a, une folle poésie. On se perd avec délice sur cette planète inconnue, on voudrait percer le mystère de ses habitants, on se laisse conter le nouveau ciel…C’est toute une ambiance glaciale qui nous entoure, entre le chant télépathique des Cians et la douce lumière de la Femme de Feu qui vient vous envelopper, on ressent une atmosphère particulière, étrange , hypnotique.

Les étoiles étalaient leurs armées blanches et froides et, à leur contact, Farber se sentit pratiquement trop grand pour la nuit, pour les pierres du chemin qu’il foulait.

Je pense que toute la beauté de ce texte prend tout son sens, sur la fin. On a enfin l’éclairage de la pensée dissimulée de cette culture extraterrestre. Nous nous apercevons que la lenteur du récit était nécessaire à la compréhension de la fatale tragédie, on appréhende la menace… Et, du coup, la force de cet amour, malgré les innombrables non-dits et incompréhensions, est d’autant plus magnifique, plus poignante aussi… Elle fait aussi mal que ce qu’elle est belle…Le mystère qui entoure l’apparente évolution des Cians, laisse une note amère en bouche, mais aussi un joli coup de cœur inattendu pour moi…

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 10/10

 

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La guitare magique de Frankie Presto, Mitch Albom

Couverture La guitare magique de Frankie Presto

Pourquoi je l’ai choisi:

J’adore cet auteur, il arrive à me toucher à chaque fois grâce à son écriture, et quand je l’ai vu dans la Masse Critique, je ne pouvais pas, ne pas cocher cette proposition…Le destin a bien fait les choses, et je remercie sincèrement Babélio de m’avoir sélectionnée, ainsi que les éditions Kero pour l’envoi de ce livre.

Synopsis:

Frankie Presto, né dans une église en feu et vite devenu orphelin, est élevé dans une petite ville d’Espagne par son professeur de musique aveugle. Puis la guerre bouleverse sa jeune vie… À neuf ans, il embarque sur un bateau pour l’Amérique, accompagné de ses seuls biens: un chien sans poils, une vieille guitare et six cordes dont il ignore encore la mystérieuse puissance.
Pendant son irrésistible ascension comme le plus grand musicien de son temps, il découvre petit à petit l’immense pouvoir que lui confèrent ses six cordes de guitare magiques. Mais ce don sera aussi son fardeau…
Frankie réussira-t-il à trouver sa propre voie, et à retrouver Aurora, l’unique femme qui avait su toucher son cœur ?

Un roman foisonnant et plein de charme qui donne envie de fredonner sa chanson préférée !

Les personnages:

Frankie Presto, c’est un guitariste de talent, de corps et d’esprit. J’ai cherché sur Internet ses chansons, j’ai voulu lui donner vie, croire qu’il pouvait naître de notre seule volonté…Je voulais plonger dans son regard, y voir l’étincelle du Don…Il est une force ce personnage, il incarne tous ses génies disparus trop tôt, ses enfants qui ont serrés de leurs points, la lumière musicale.

« Tout le monde fait partie d’un orchestre dans la vie. »

C’était une pure performance de guitare et les mélodies qui s’enchaînaient étaient d’autant plus remarquables. Frankie était un homme qui se débattait littéralement dans un océan démonté.

Ce que j’ai ressenti:…Un coup de cœur musical et littéraire…

« La vérité est lumière. Le mensonge est ombre. La musique est les deux à la fois. »

Mitch Albom nous revient avec un roman qui fleure bon la Musique. Elle nous parle, nous interpelle, nous enchante. La Guitare Magique de Frankie Presto a 6 cordes, tout comme elle, j’essaierai de vous donner 6 raisons de vous laisser charmer par son incroyable envoûtement…

  1.  La corde sensible: C’est avec beaucoup de larmes retenues qu’on lit cette histoire. Et les larmes justement, c’est l’exquise musique « Làgrima » qui tourne en boucle…Comprendre cette chanson dans ses lignes, et ensuite la savourer en écoute, je vous parie, que les larmes seront bien au rendez-vous…
  2. La corde vibrato: Des dizaines d’émotions vous submergent dans cette histoire, parce que c’est avant tout, celle d’une vie, d’un artiste, d’un génie…Et forcement, ça donne toutes sortes de tragédies et contrariétés, mais aussi de grands moments où la chance lui sourie, où la Destinée prend tout son sens…
  3. La corde artistique: Cet enfant a un don, certes, mais c’est bel et bien le travail et la persévérance de la Musique, qui fera sa voie. L’orchestre de sa vie a eu de beaux accompagnateurs, mais c’est avant tout cet enseignement entre respect et tolérance que lui donne El Maestro, qui fait la beauté de son talent.
  4. La corde auditive: Chaque référence musicale est un bonheur d’écoute. Je me suis d’autant plus imprégnée de cette lecture en allant découvrir ou redécouvrir, ses chansons. On sent la passion de l’auteur pour la musique.
  5. La corde magique: Une fée s’est glissée dans ses pages pour mon plus grand bonheur! Forcement, que je me dis qu’il était fait pour moi, ce roman! La magie de l’Amour et l’apparition féerique sont autant de saupoudrage scintillant qui illumine nos yeux et nos cœurs…
  6. La corde poétique: Le Bleu lyrique qui vient étinceler cette histoire nous donne un petit coté Fantastique très agréable à découvrir. J’ai adoré le bouquet de fleurs de cordes, leur poésie, la force de l’intention de l’auteur, de rendre hommage à la musique, à la vie, à l’amour…

« Tous les hommes sont des musiciens en puissance. Sinon pourquoi le Bon Dieu nous aurait-il donné un cœur qui bat? »

Je suis une amoureuse de la Musique et de l’Emotion. Ce livre rassemble les deux. Il pulse et il touche au cœur. J’ai aimé la douceur des mots et la douleur d’une passion, la pureté des émotions et la fulgurance d’un talent. C’est un coup de cœur, évidemment, car il nous fait vibrer le corps, le cœur et l’âme. Il a une énergie positive, magique et passionnée.

« -Ne pleure pas si tu saignes pour quelque chose que tu aimes. »

 

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 10/10

 

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Le plus petit baiser jamais recensé, Mathias Malzieu

Pourquoi je l’ai choisi:

Je ne sais résister à la poésie de cet auteur….Il traînait sur les étagères de la Bibliothèque, je m’en suis saisie, et je l’ai commencé, malgré la montagne de ma PAL….Impossible de résister, vous disais-je….

Synopsis:

L’histoire d’amour entre une fille qui disparaît quand on l’embrasse et un inventeur dépressif. Alors qu’ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise. Aidé d’un détective à la retraite et d’un perroquet hors du commun, l’inventeur part à sa recherche.

Ce que j’ai ressenti:…Une douceur instantanée…

« Tes yeux sont trop grands, on voit ton cœur à travers quand tu ris. »

Si je devais caractériser l’écriture de cet auteur, je vous parlerai d’abord de la poésie de ses mots, puis de la fantaisie de ses histoires, et enfin, de la douceur qu’il nous apporte en nos cœurs. La magie opère à chaque fois, on est emporté dans ses délires, dans son esprit loufoque, réinterprétant la réalité comme un conte, piégeant les humeurs les plus douloureuses de la vie, dans un enchantement de délicatesse.

« Le problème c’est que ma tête n’est jamais reposée. Mon cerveau est une maison de campagne pour démons. Ils y viennent souvent et de plus en plus nombreux. Ils se font des apéros à la liqueur de mes angoisses. Ils se servent de mon stress car ils savent que j’en ai besoin pour avancer. Tout est question de dosage. Trop de stress et mon corps explose. Pas assez, je me paralyse. »

Les baisers auront ici un goût de chocolat et d’orange sanguine, la fille de ses rêves est invisible, un perroquet comme moyen de communication, il en a de l’imagination cet auteur! J’admire sa totale folie, son style extraverti, ses mondes colorés. Je ne me lasse pas de ses histoires qui m’apporte cette touche de pep’s merveilleux agréable. Une friandise est toujours bonne à prendre dans cette période de crise….

« Le plus petit baiser jamais recensé. Un millième de seconde, pulpe et duvet compris. A peine une effleure, un origami. Une esquisse de court-circuit. Un taux d’humidité incroyablement proche de zéro, quelque chose de l’ordre de la poussière d’ombre. Le plus petit baiser jamais recensé. »

S’il est vrai que j’adore cet auteur, avec cette histoire, j’ai été néanmoins un peu moins convaincue que pour les autres, même si ça n’enlève rien à son talent. Ce coté amour hésitant, m’a moins charmée…Je suis une incroyable romantique, j’aime quand les histoires d’amour sont intemporelles, magiques mais surtout uniques…Oui, j’ai un petit coté « un homme+une femme= amour éternel », pas les histoires d’amours aux équations multiples….

« À vivre trop longtemps avec un bunker à la place du coeur, on s’habitue à l’obscurité. »

En bref, j’ai aimé le voyage en poésie, mais pas forcément le fil conducteur de ce roman « polar romantique ».

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 6/10

Landfall, Ellen Urbani

Couverture Landfall

Pourquoi je l’ai choisi:

J’étais curieuse de voir ce que renfermait ce titre, qui ne se « traduit » pas. Comme si, un secret se cachait derrière….

Synopsis:

Ce matin de septembre 2005, la jeune Rose Aikens, dix-huit ans, s’apprête à rejoindre La Nouvelle-Orléans. Elle va porter secours aux sinistrés de l’ouragan Katrina. Mais sur la route, sa voiture quitte la chaussée et percute une jeune fille. Cette inconnue, morte dans l’accident, seule et sans le moindre papier d’identité, bientôt l’obsède. D’autant que dans sa poche se trouve la page d’un annuaire indiquant les coordonnées des Aikens. Rose n’a alors d’autre choix que de retracer pas à pas le parcours de la victime, à travers l’ouragan et une ville en ruine.

Ce que j’ai ressenti:…Comme un ouragan…

♫ Comme un ouragan♫, oui Katrina a en fait grabuge lors de son passage. C’est donc des vies émiettées que l’on ramasse après elle. Le contexte de fond et d’urgence sous lequel se fait cette histoire est dramatique, mais ce n’est pas tant cet ouragan qui fracasse ses quotidiens, mais bel et bien la vie et ses aléas!

Comme 2 roses qui n’auraient pas poussé dans le bon jardin: Rose et Rosy. Le destin entrecroisé de deux femmes si différentes, et pourtant…..2 jeunes femmes qu’on prend le temps de suivre, de voir grandir, évoluer, qu’on se surprend à aimer, chérir, et encourager dans leurs combats. Chaque page tournée vous fera toucher du doigt, les pétales de leurs vies, la douceur de leur peau comme un velouté de sensations, leurs couleurs comme celles du jour et de la nuit, indissociables mais si contraires. Une Banche, Une Noire, mais aucune plus privilégiée que l’autre.

Comme un voyage initiatique,  Rose se débat pour faire toute la lumière sur cette inconnue. Elle ne veut pas d’une « morte pour rien ». On sent toute la ferveur de son geste, et par là meme, sa propre éclosion dans ce monde si difficile.

Comme un combat de femme, et la difficulté, d’être mère, d’être fille, d’être femme, de trouver sa place dans une cellule monoparentale, de se débattre pour des droits qui devraient être évidents et qui ne le sont pas. Une histoire de femmes donc, ou la place de l’homme brille par son absence, une histoire qui vous bouleverse le cœur, car la vie n’est pas tendre avec ses dames, une histoire de coeur et de femmes, où une certaine beauté et une poésie ressortent de ses lignes.

En bref, Landfall, c’est une lecture qui se lit dans une certaine intimité, une délicate libellule posée sur une main tendue, une histoire douce comme une caresse, après le passage d’un ouragan…

 

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 8/10

Remerciements:

Je tiens à remercier Léa du blog LéaTouchBook, car grâce à son intermédiaire et son beau challenge https://fairystelphique.files.wordpress.com/2016/01/02b04-102bans2bgallmeister2bchallenge.png , j’ai pu lire ce livre. Je tiens à remercier également les éditions Gallmeister, merci pour cet envoi en avant première, pour le joli marque page qui accompagnait ce livre! Voilà une maison d’édition qui chouchoute ses lecteurs, et c’est juste fantastique, le premier livre que je lis de cette maison d’édition mais certainement pas le dernier, du coup!!!!!

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En Féérie, il brille quelques poussières…

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