L’alchimie de la pierre, Ekaterina Sedia.

L'Alchimie de la pierre


Synopsis:

Une immense et sombre ville-État, dirigée par un duc auprès duquel les sociétés rivales des Mécaniciens et des Alchimistes se livrent une lutte d’influence acharnée, a été construite par les gargouilles, des êtres minéraux menacés d’extinction par un étrange mal. Dans la cité où la révolte gronde, leur unique chance de salut semble venir de Mattie, une automate douée de conscience établie comme Alchimiste, émancipée, mais contrôlée par son ancien maître qui détient la clé lui permettant d’être remontée.
« Roman subtil et d’une belle inventivité, steampunk féministe qui traite tout autant des fondements de la société que de l’avenir de celle-ci. Un très beau livre. » Bifrost


Ce que j’ai ressenti:

▪️L’alchimie comme passion.

En ce Mois de l’Imaginaire, pourquoi ne pas se laisser tenter par une histoire fabuleuse, mélange de Steampunk et de magie? L’univers de ce monde, qui prend vie sous nos yeux grâce à l’imagination débordante de Ekaterina Sedia, est soumis à la dualité des Alchimistes et des Mécaniciens, dans une ville où les gargouilles veillent à travers la pierre et nous parlent en confidences italiques, où le pouvoir fait rage et complots, où la robotique est quotidienne et prend une place prépondérante… C’est une ville peuplée d’ombres et de lumières, de machines et de fantômes, et il y règne un climat électrique de tensions diverses. Mattie est une automate suréquipée et sur le point, d’être émancipée. Elle se passionne pour l’alchimie, et par ce biais, elle sera l’espoir de tant d’âmes. Mais ce ne sera pas du goût de tout le monde…Autant vous le dire maintenant, c’est fantastique et carrément dément de lire une histoire aussi dense dans une ambiance gothique mystérieuse! Quelle imagination et que de beautés dans la plume de Ekaterina Sedia! Elle nous envoûte avec de très jolies descriptions et une poésie voluptueuse. J’ai aimé l’atmosphère prégnante qui se dégage de ce roman, avec toutes les petites touches de fabuleux qui viennent égayer la noirceur de la vie politique de cette cité.

Du coup, je m’interroge: faut-il un désastre pour nous rassembler? Sommes-nous si égoïstes, si recroquevillés sur nos petites vies personnelles? Cette société a-t-elle encore une raison d’exister?

▪️La féminité comme envol.

Mattie, c’est mon atout Cœur. Ni humaine, ni robot écervelé, elle est un personnage qui incarne la différence, l’avant-garde, le féminisme et le renouveau. Tant de qualités dans ce bout de femme, et pourtant, elle n’est à sa place dans aucune dynamique sociale ou politique, elle est une étrangeté qui dérange. Elle est unique. Avec cette sensibilité et cette capacité à ressentir la douleur, que son inventeur, Loharri, lui a programmé, son cœur qui tictacte et sa volonté de fer, Elle comprend le monde mieux qu’une machine, peut être plus intensément qu’une humaine, et de ce fait, elle se révèle être une femme plus forte. Ses atouts sont sa force et sa faiblesse. Et à trop laisser entendre son cœur, certains pourraient avoir envie de le faire taire…A jamais…C’est une jolie rencontre, avant tout. Cette Mattie, c’est le cœur de ce roman, et elle est aussi, mon « crush » du moment.

Je vous jure que ma féminité est aussi enracinée que la vôtre.

▪️Et chercher encore, la clef…

La clef du bonheur se trouve peut être là: dans une histoire hors du commun, avec une héroïne hors-norme, et le plaisir exquis d’avoir une si belle plume au service de cet imaginaire. Mattie court après sa clef, la clef de son indépendance et c’est une quête noble. J’étais de tout cœur avec cette fille mécanique pour qu’elle atteigne ses objectifs et quelle arrive enfin à détenir ce trésor. Un rêve de liberté, c’est toujours beau à lire, surtout s’il est emballé dans une poésie virevoltante. J’ai adoré toute ces étapes de transformations, les chuchotements des gargouilles, le cheminement du personnage principal. J’ai été sous le charme de la première à la dernière ligne.

Faute d’ustensile, elle écrasa tant bien que mal les figues avec ses doigts en murmurant les mots secrets appris d’Ogdéla-des mots qui, selon sa tutrice, guérirait le cœur du monde à condition de les prononcer avec une conviction suffisante.

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Charlotte ainsi que les éditions Pocket de leur confiance et l’envoi de ce livre.

Célestopol, Emmanuel Chastellière.


Synopsis:

Célestopol, cité lunaire de l’empire de Russie, est la ville de toutes les magnificences et de toutes les démesures. Dominée par un duc lui-même extravagant, mégalomane et ambitieux, elle représente, face à une Terre en pleine décadence, le renouveau des arts et la pointe du progrès technologique. On y suit des habitants en quête d’émancipation, rebelles, insoumis – à l’image de la métropole –, qui portent en eux des colères intimes et des fêlures profondes.
Dans ce volume de fantasy d’influence steampunk, l’auteur nous livre un hommage décalé et ambitieux au romantisme slave.


Ce que j’ai ressenti:

▪️Et partir vers la Lune…

J’ai pris tout le mois d’août pour lire ce recueil de nouvelles, pour apprécier ce voyage hors du commun. Regarder la Terre de loin, voir des océans d’étoiles, marcher sur un sol de poussières de sélénium lunaire et se perdre dans une autre atmosphère…Et c’est génial de prendre le temps, pour découvrir une destination fabuleuse, dans une ambiance totalement dépaysante, naissant dans la poussière de lune…J’ai adoré ce voyage vers Célestopol, parce que dès les premières lignes, tu sais que tu es déjà Ailleurs, dans un lieu imaginaire entre rétro et futur avec une petite touche de folie Steampunk, mais en plus, Emmanuel Chastellière a une très belle plume. Une plume qui t’embarque vers la Lune, et te laissera des heures durant, un brin rêveur. Ce qui rend bien sûr, la découverte encore plus plaisante. Cette cité sous dôme a le potentiel de nous émerveiller, et on se laisse bercer par ses aventures extraordinaires…En avant toute vers Célestopol, vous ne le regretterez pas!

Il aimait les mots, leur patine, leur écrin.

▪️En 15 étapes…

15 nouvelles lunaires, lumineuses, brumeuses, hantées, merveilleuses pour faire le tour d’une ville qui use et abuse de démesures…Et lire ces histoires, c’est connaître les petits secrets de ses habitants, son duc extravagant, ses jeux politiques, ses enjeux économiques, les bruits de froufrous, les pleurs des fantômes…C’est aussi entrer dans les cœurs des hommes ambitieux, rencontrer les fous rêveurs égarés, danser avec les intelligences exacerbées, ramasser des trésors fauves brillants, se confronter aux automates, succomber aux charmes de volupté, écouter les légendes contées…Quand je vous dis que c’est un voyage fabuleux! Mais je ne vous dévoilerai pas tous les mystères de cette ville, il vous faudra prendre la prochaine fusée et vous laisser envoûter… Et peut être, aller vous décrocher la Lune…

Alors, une brume luminescente s’infiltrait entre les tombes, reliant des fantômes aux histoires diverses.

▪️Et rentrer les bras chargés de merveilles…

Pour ma part, c’est fait, je me suis envolée et je reviens avec des étoiles pleins les yeux, des panoramas de paysages lunaires plein la tête, et des émotions stellaires dans mon cœur. J’ai eu mes préférences de nouvelles, car c’est le jeu avec les recueils, mais toutes ont été joliment lumineuses et poétiques, pour que j’en revienne agréablement surprise et partante pour un nouveau tour dans les rues de Célestopol…Du pur plaisir que cette destination!

Promets-moi que tu ne renonceras pas à tes rêves.

 

  • Face cachée 🌙🌙. La chambre d’ambre 🌙🌙🌙. Dans la brume🌙🌙. Les lumières de la ville 🌙🌙🌙. Les jardins de la Lune. Oderint dum metuant🌙🌙. Une note d’espoir🌙🌙🌙. Le boudoir des âmes 🌙🌙🌙. La douceur du foyer 🌙🌙. La danse des libellules 🌙🌙🌙. Convoi 🌙🌙. Le chant de la Lune 🌙🌙. Fly me to the moon 🌙🌙. Tempus fugit 🌙🌙🌙. Le roi des mendiants🌙🌙🌙.

 

-Tu veux que l’on enquête sur ces fous qui ne trouvent plus le sommeil et qui prétendent que la Lune leur parle?

 

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement l’auteur de ce recueil, Emmanuel Chastellière, pour ce concours et l’envoi de ce livre. Merci pour la dédicace et j’espère voir d’autres mini-histoires enchantées qui me ramèneront vers Célestopol . C’était une belle destination littéraire.

L’histoire sans fin, Michael Ende.

Couverture L'histoire sans fin


Synopsis: 

Bastien, un garçon de dix ans, déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia au grenier pour le lire. Un livre pas comme les autres…Il y était question d’un pays fantastique où vivaient une toute petite impératrice, des elfes, des monstres, un garçon à la peau verte…Un pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastien, irrésistiblement entrait dans l’histoire, une histoire fantastique qui recommençait avec lui, L’Histoire sans fin… Le roman de Michael Ende est un plaidoyer passionné pour le droit de fantaisie, à l’imagination, un rêve, dans un monde où ils n’existent presque plus.


Ce que j’ai ressenti:

 

Il était une fois…
…L’histoire sans fin…
Bientôt quarante ans, qu’elle illumine nos cœurs,
Autant d’Inspiration, et plaisir d’Autrefois,
A voir et à revoir le destin de Bastien,
Se perdre et se retrouver, au-delà des pleurs.

Le Néant avance mais le Pays Fantastique demeure
Les mensonges progressent mais les souvenirs se meurent…
Il faut sauver la Magie: la magie d’une bonne histoire!
Sois le nouvel empereur, et réécris dans le noir,
Ta propre destinée, aux côtés de Atréju
Grimpe sur le dos de Furchur, et zou!

Quelle imagination et belles rencontres,
Tant de lieux et d’animaux fabuleux,
Tant de courage qui va à l’encontre
Des pires lâchetés, c’est juste merveilleux!
Message de Poésie et d’Amour dans un Désir
On en voudrait tant des histoires à n’en plus finir…
Mon Vœu Véritable: Que se répande l’Eau de Vie
Que tous, lisent, cette histoire ci!

Et ils vécurent bien plus heureux,
Et ils eurent beaucoup d’histoires…
Mais cela, est une autre histoire
Qui sera contée, une autre fois…

 

Ma note Plaisir de Lecture  10/10

Arckos- tome 2- La Traque. Paolo Postman.

Arckos - Tome 2 - La Traque par Postman


 

Synopsis: 

Comment apporter la Lumière quand nous rêvons d’Obscurité? 

L’élu de Labiana est bien là! Arckos a réussi à reforger les alliances des cinq races paisibles. Oria reprend enfin espoir. Mais Talek n’a pas l’intention de le laisser faire. Il déchaîne ses plus puissantes et cruelles créatures. Tandis que notre jeune héros poursuit sa Deuxième mission. Il va devenir la cible d’une traque sans merci.

L’aventure continue et nous amène dans une spirale de troubles et de doutes! 


Ce que j’ai ressenti:

  • Et l’aventure continue…

Rappelez-vous, je vous avais déjà parlé de ce jeune héros, Arckos, et il nous revient, plus hardi que jamais, pour nous faire voir toutes les batailles de l’Entre-Faune, que se livrent, Labiana, Déesse de Lumière et Talek, Maître des Ténèbres. Fort de son expérience, et des combats qu’il a réussi à mener, ce jeune marseillais, s’active à réussir sa deuxième Mission. Il forge à coup de chance et d’audace, une alliance d’amitié et d’objets magiques pour faire reculer les Fléaux, les Monstres et le Mal sous quelque forme que ce soit…Et c’est plutôt éblouissant : L’épée de Labiana n’a de cesse de croiser le fer avec des adversaires redoutables, et de briller de lumière dorée…

« La vérité et le mensonge sont des instruments qui, une fois contrôlés, peuvent servir d’armes diaboliques. »

  • Un second tome qui détonne…

Plus pêchu, Ackos , La Traque, est au centre d’une trilogie, et l’on sent, dans ce petit pavé de 700 pages, plus d’actions qui s’enchaînent, plus de dynamisme dans les scènes de batailles, plus de stratégies, entrevues déjà dans le premier volume, qui se densifient. Les contrées brûlent, des feux nouveaux de doute et de confiance s’embrasent, les personnages se dévoilent sous des cieux violets…Il y a des souffles de dragons, des combats de créatures monstrueuses, des formules magiques murmurées et des secrets arrachés aux dieux…Arckos est traqué par delà, toutes les frontières visibles et invisibles, mais son assurance croissante, fait plaisir à voir. Moins naïf, plus audacieux, il prend les rennes de son destin avec fermeté, quitte à, en envoyer certains, valser dans des éclairs de jaune lumière…Si les démons se déchaînent et les Fléaux s’énervent, les amitiés prennent en contrepartie plus de poids: la force de ce petit groupe devient lentement, mais sûrement, une épine gênante, dans les projets de chaos de Talek.

*Mention spéciale à Mallate, mon petit héros préféré, qui continue de m’étonner avec ses interventions magiques et malicieuses.*

  • Vivement le prochain…

J’ai passé un bon moment encore, dans ce monde fantastique, et j’ai bien hâte de voir ce que l’auteur va nous réserver comme surprise pour clôturer cette trilogie pleine de magie! J’ai été très intriguée par les pouvoirs de ses Instruments, leurs potentiels d’enchantements, et je suis curieuse de voir qui de la Lumière ou de l’Obscurité va l’emporter dans ce monde imaginaire….

Ma note Plaisir de Lecture  8/10

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement l’auteur, Paolo Postman ,de m’avoir confié son héros lumineux!

 

L’enfant de poussière, Patrick K Dedney. (LC avec Cannibal Lecteur).

Couverture L'enfant de poussière


Synopsis:

La mort du roi et l’éclatement politique qui s’ensuit plongent les primeautés de Brune dans le chaos. Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage. Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu’au jour où il est contraint d’entrer au service du seigneur local. Tour à tour serviteur, espion, apprenti d’un maître-chirurgien, son existence bascule lorsqu’il se voit accusé d’un meurtre. En fuite, il épouse le destin rude d’un enfant-soldat.


Pourquoi je l’ai choisi:

J’avais repéré cette lecture, chez une autre copinaute passionnée Dealer de lignes et elle m’a convaincue de découvrir cet auteur, puis quand ma binôme préférée adorée, Belette ET Cannibale,  a accepté ma demande de LC, j’étais encore plus motivée! Clairement cette couverture sublime, est la raison de mon attirance vers cette lecture! Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Le diable Vauvert qui m’ont permis de découvrir ce livre, via l’opération Masse critique!

 

Ce que j’ai ressenti:…Naître Poussière, et devenir Lumière…. 

  • Lune Tranquille: Syffe, L’enfant de Poussière vivote dans les rues de Corne-Brune, avec l’insouciance de l’enfance, accompagné de sa fratrie d’infortune: Cardou, Brindille et Merle. D’amitiés sincères en amour naissant, il grandit chichement, mais relativement heureux au sein de la ferme Tarron. Mais le temps de l’innocence va bientôt se finir et, à force de courir les rues et afficher une curiosité sans vergogne: les Lunes vont changer…

« L’espoir de jours meilleurs n’étaient pas une chose intangible, lorsqu’on attendait, comme nous, après de minuscules bonheurs. »

  • Lune des neiges: 4 livres/ 4 lunes changeantes, et autant d’étapes de vie difficile pour cet enfant syffelin un peu trop malin pour son propre bien…. Il va tour à tour, être sous l’influence de trois hommes charismatiques, (Hesse, Nahirsipal et Uldrick) qui vont tantôt l’initier, le former, le manipuler, mais l’aimer aussi, un peu, malgré les coups (durs) qui pleuvent…C’est un très beau roman d’apprentissage qui nous raconte avec une plume magnifique, le parcours d’un enfant miséreux. D’espion en apprenti chirurgien, à graine de guerrier, Syffe est un gamin attachant, au destin étrange, dans un Moyen-âge revisité où les conditions de vies sont rudes, mais pire encore, est cette atmosphère permanente de violences dans lequel, il essaye de se faire une place…

« Il y avait l’odeur aussi, l’odeur âcre de la civilisation, qui reniflait le feu et l’ordure et la merde moisie. »

  • Lune des labours: Dans ce premier tome de Fantasy, l’enseignement de Syffe est riche d’expériences et de savoirs, mais surtout il ouvre la voie sur la perspective de penser par soi-même. Il y a des graines lancées au vent, qui fleurissent dans son esprit, et il grandit, avide de leçons et de lectures, avec plus de perspicacité sur la religion, la politique, la notion de liberté. Malgré cette vie de rien, faite de trahisons blessantes et de pertes effroyables, l’intérêt de cette lecture se situe bel et bien, dans le lent cheminement du héros de pouvoir s’affranchir de la haine, de la servitude, de l’ignorance.

« Un bel esprit ne sert à rien, si on ne s’en sert pas. »

  • Lune glanante: S’il est vrai que ce livre recèle de richesses indéniables, on peut y sentir aussi quelques longueurs. Il y a une beauté exceptionnelle, des scènes de vies époustouflantes, des émotions bouleversantes, mais quelques fois, cela manque de dynamisme. Pour autant, je me suis attaché à cet enfant et il y a beaucoup de mystères encore à découvrir, (j’ai hâte d’en savoir plus sur Elle),alors je serai très curieuse de lire la suite de ce Cycle de Syffe…

« C’est une chose étrange, la vie. »(…). « Les certitudes changent. Même celles pour lesquelles on a donné le plus. » 

Ma note Plaisir de Lecture  9/10

 

Titre : L’enfant de poussière

Auteur : Patrick K. Dewdney
Édition : Au diable Vauvert (17/05/2018)

Résumé :
La mort du roi et l’éclatement politique qui s’ensuit plongent les primeautés de Brune dans le chaos. Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage.

Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu’au jour où il est contraint d’entrer au service du seigneur local. Tour à tour serviteur, espion, apprenti d’un maître-chirurgien, son existence bascule lorsqu’il se voit accusé d’un meurtre.

En fuite, il épouse le destin rude d’un enfant-soldat.

Critique de Cannibal Lecteur
Une petite incursion dans le monde de la Fantasy, ça ne fait jamais de mal quand on apprécie le genre.

Je pense que même ceux qui n’ont pas l’habitude de ce style là trouveront à boire et à manger dans ce roman car l’univers décrit est plus proche du Moyen-Âge que de la fantasy pure et dure, car ici, pas de magie.

Commençons par ce qui m’a plu dans le roman, notamment les personnages, surtout celui de Syffe, jeune orphelin de dix ans, plus habitué à recevoir des insultes (il est « teinté ») ou la menace de se faire couper la main, que de recevoir de l’aide ou des marques d’amitié.

Syffe n’a rien d’un héros, il est maigrichon, grognon (parfois), faible, se laisse emporter par ses émotions et dans ce monde qui ne fait pas de cadeau, ce monde où il faut essayer de survivre, les enfants doivent vite passer au stade « adultes » et Syffe devra le devenir, lui aussi, à l’âge de dix ans.

L’écriture de Dewdey m’a enchanté, c’est un excellent conteur, mais, et c’est là que le bât a blessé, j’ai trouvé que ce pavé de 625 pages avaient un peu trop de longueurs et j’ai eu du mal à en venir à bout tant certaines parties étaient longues.

Ajoutons à cela que durant trois jours, je n’ai pas eu le temps de lire une seule ligne (réanimez-en certains, c’est violent ce que je viens de confesser), vous comprendrez que j’étais contente d’en venir à bout, surtout que le côté politique de l’histoire m’a un peu barbé (pour une fois que la politique me barbe dans un roman !!).

C’est donc fort mitigée que j’ai terminé ce roman. Pas de regrets de l’avoir découvert, d’avoir rencontré des personnages intéressants (Syffe, Uldrick le guerrier Var, le première-lame Hesse, le chirurgien Nahirsipal Eil Asshuri), d’avoir fait un long voyage semé d’embûches et de quelques réflexions philosophique.

Oui, j’ai apprécié le voyage, l’aventure, ainsi que les révélations qui parsèment le roman, quand notre jeune Syffe reçoit la lumière de Sherlock Holmes et comprend ce que nous n’avions pas toujours soupçonné, mais purée, que c’était long et même sur la fin, alors que ça bougeait beaucoup plus, j’avais du mal à terminer, un peu comme un cheval qui a marché trop longtemps et qui peine à arriver à l’écurie.

Dommage parce que ce roman trônait en haut de ma PAL et qu’il avait reçu des bons échos de la part de copinautes.

À voir maintenant si je continuerai la route avec Syffe, afin de ne pas rester sur cet insoutenable suspense, ou si je passerai mon tour.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019) et Le challenge British Mysteries (Janvier 2018 – décembre 2018) chez My Lou Book (auteur anglais).

 

Monsieur Fée, Morgane de Cadier/ Florian Pigé.

Monsieur Fée par Cadier

Pourquoi nous l’avons choisi:

Dès qu’il s’agit de féerie, nous, on fonce! Maman et Princesse Fée attendait ce petit album avec beaucoup d’impatience!

Synopsis:

Toutes les fées vivent dans la forêt. Chacune a un don et toutes sont différentes : il y a la Fée du Matin, la Fée des Bisous, la Fée du Courage…

Et puis, il y a Monsieur Fée.

Ce que nous avons ressenti:

Forcément, un Monsieur Fée, ça intrigue… La féerie ça nous attire, et découvrir ses membres est toujours un plaisir fantastique… Et un Monsieur Fée qui fait son entrée dans le royaume des fées, nous étions plus que curieuses et impatientes d’entendre son histoire…Mais surtout, un Monsieur Fée représenté en Éléphant, nous a fait mourir de rire…Parce que ce n’est pas banal, ça, un éléphant avec des ailes…Et Monsieur Fée n’est pas banal, nous serions même d’accord Mère et Fille, pour dire que ce Monsieur Fée est la fée la plus adorable du royaume!

Pour vous le présenter, nous pourrions vous dire que c’est un personnage magique qui remplit la vie de ses amis, de sucre rosé et de rires en cascades…Vaste programme réjouissant, mais il ne le sait pas, Monsieur Fée!!!! Il ignore qu’il est aussi génial…Alors maussade, il quitte la forêt et part à l’aventure, loin des siens…Mais un être qui pétille, illuminera toujours tout, sur son passage…Même dans une ville morose, il fera éclater les couleurs, et enfin, va apprendre à mieux se connaître! A sa manière, il est une fée, et c’est bien là tout l’intérêt!

Nous avons adoré! Qu’il est plaisant de lire en duo cet album, où les fées sont d’apparences différentes! Parce qu’il est original et inattendu, ce Monsieur Fée est une lecture plaisante et recèle de qualités qu’il faudra dénicher au détour des pages, tout comme ce personnage ailé qu’on a adoré rencontrer!

Il est fort possible que le sourire vous viendra, comme par magie…

Notre Note Plaisir de Lecture  9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement les éditions Balivernes pour cet envoi. Merci de leur confiance! Ce fût une lecture féerique.

Hope and Red, Jon Skovron.

Couverture L'empire des tempêtes, tome 1 : Hope & Red

L’empire des Tempêtes 1 

Pourquoi je l’ai choisi:

J’ai adoré cette couverture, en rouge et noir! Les destins troubles et leurs intentions plus intrigantes, encore…

J’ai lu cette lecture en LC avec l’adorable Elodie Universe, et je vous invite à passer voir son avis: ICI!

Synopsis:

Hope est l’unique survivante du massacre de son village, dévasté par les terrifiants biomanciens, serviteurs mystiques de l’empereur. Recueillie par un soldat vinchen, elle a suivi un entraînement secret, faisant d’elle une guerrière qui ne vit que pour la vengeance.
Red est un orphelin adopté par une ancienne mercenaire issue de la pègre. Il est devenu un voleur et un escroc au talent inégalé.
Quand un chef de bande sanguinaire passe un marché avec les biomanciens pour contrôler les bas-fonds de la dangereuse cité de Laven, les destins de Hope et de Red se croisent. Et leur alliance improbable va faire autant d’étincelles que de dégâts…

 

Ce que j’ai ressenti:

  • Hope, où quand tu as bon espoir…

Cela s’est joué dès le premier chapitre, c’est rare, et c’était presque magique…J’ai senti comme une affinité, une connexion entre mon envie d’évasion et cette promesse d’une lecture pleine d’aventures…En même temps, l’univers de la piraterie, j’adore…Donc, en peu de pages et avec la rencontre de Hope, puis de Red, j’ai eu un espoir exaucé…Mais évidemment, le charme ne s’est pas arrêté avec ses deux personnages principaux, qui vont voir leurs destins se croiser, mais bien avec tous! L’auteur réussi le pari de nous les faire tous aimer parce qu’ils ont de l’audace, de la personnalité, des noms originaux, des histoires passionnantes!  On est pris dans leurs tourments, leurs passés douloureux, leurs avenirs incertains, leurs présents dangereux…

« Celui qui est assez brave pour s’aventurer aveuglément dans les ténèbres disparaîtra dans les ténèbres et les ténèbres disparaîtront en lui. »

  • Red, où quand tu vois rouge…

Quand on rêve de vengeance ou de justice, il est comme un fléau qui l’accompagne presque fatalement: le sang versé…Et du rouge et du sang, il y en a dans ces pages: sur la couverture, dans les couchers de soleil, dans les levées d’épées, au fin fond d’une ruelle obscure, sur des pontons lessivés, derrière des portes de monastères, dans les villages isolés…On baigne dans une ambiance rougeoyante, poisseuse où règne de rouges colères et des brasiers de haine qui n’attendent qu’une étincelle pour s’embraser….Ce livre, c’est un condensé de vents et marées, de rébellions et de pudeur, de joies et de peines, de rivalités et d’amitiés, de combats et d’amours. Un diamant Rouge Passion! 

« Les Vinchens pensent qu’il est préférable de perdre avec honneur plutôt que de gagner dans la honte. Parce que si le nectar de la victoire est souillé, il laisse un goût amer dans la bouche. »

  • Hope et Red, où quand ça devient soleil…

C’est un univers Fantasy d’une richesse incroyable. Entre les complots politiques, les batailles en mer, les affronts de rues, les rixes de quartiers, il ne manque pas d’actions dans cet Empire des Tempêtes! Et pourtant, il y a aussi de la douceur, de la tendresse, du respect, de la tolérance et même une parité homme-femme éblouissante! J’aime le dynamisme de l’ensemble, ses personnages qui prennent leurs vies en main envoyant en l’air, les prédestinées étriquées dans lesquelles on a voulu les contraindre… Alors forcément, il souffle des tempêtes de rage, et des étincelles de liberté, et dans ses lignes noires, il en ressort une fantastique aventure!

« Un soupçon de chaos apporte le changement, et le changement est parfois salutaire. »

Les habitants de Cercle Paradis diront certainement que « C’est Soleil », mais moi, j’ajouterai que c’est:  « Coup de Coeur »!

En avant, toute! Foncez, vers Laven La Nouvelle!

 

Ma note plaisir de Lecture  10/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Léa des éditions Le Livre de Poche Imaginaire! Ce fut une lecture passionnante!

 

Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu, Karim Berrouka.

Couverture Celle qui n'avait pas peur de Chtulhu

Pourquoi je l’ai choisi: 

Quand je vois que Karim Berrouka sort un nouveau livre, je n’ai qu’une envie: me précipiter sur cette lecture car je sais à l’avance que je vais passer un super moment entre fous rires et traits d’esprits . Fan de ses univers déjantés, j’avais hâte de savoir où il allait m’emmener cette fois-ci, après Le club des punks contre l’apocalypse zombie et Fées Weed et Guillotines, que j’avais adoré.

Synopsis: 

Qu’est-ce qui est vert, pèse 120 000 tonnes, pue la vase, n’a pas vu le ciel bleu depuis quarante siècles et s’apprête à dévaster le monde ? Ingrid n’en a aucune idée. Et elle s’en fout. Autant dire que lorsque des hurluberlus lui annoncent qu’elle est le Centre du pentacle et que la résurrection de Cthulhu est proche, ça la laisse de marbre. Jusqu’à ce que les entités cosmiques frappent à sa porte… 

Après avoir réalisé une étude sociologique des fées (Fées, weed et guillotines, prix Elbakin.net) et converti les zombies au pogo (Le Club des punks contre l’apocalypse zombie, prix Julia Verlanger), Karim Berrouka revient pour relever un terrible défi : convaincre Ingrid d’aller éclater du Grand Ancien pour sauver l’humanité.

Ce que j’ai ressenti: 

Karim Berrouka nous revient encore plus déjanté et barré que jamais, et fait une jolie révérence à un monstre de l’univers SF: Cthulhu. Sauf que son héroïne Ingrid, elle ne le voit pas du même oeil, et aurait plutôt tendance à se détourner du grand mythe, au grand dam de ses adorateurs…Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu, se retrouve malgré elle, au centre de ses histoires venues d’ailleurs, voyage en Europe et explore des pointes de pentacles, et pourrait même en songes immergés, sauver l’humanité…Elle dépareille énormément au milieu de tous ses illuminés et « fana » absolus  de Cthulhu, et je reconnais bien là, le style de l’auteur, à prendre à rebrousse-écailles les légendes et les remettre à sa sauce façon « Berrouka ».

Ainsi va le monde, comme les hommes. Ils endurent, ils subissent . Puis, un jour , c’est le chaos.

En ce moment on le voit partout: Lovecraft est à l’honneur dans l’univers livresque, et pourtant, je n’ai pas encore lu une de ses œuvres. En bonne élève studieuse, je me suis procurée vite fait, Les contes et légendes du mythe Cthulhu, et j’ai essayé de lire en parallèle, mais faute de temps et de l’aspect très particulier, j’ai eu du mal à m’imprégner de cet univers. Tout est question de rendez-vous en littérature, et celui ci a sans doute été manqué, mais je retenterai à l’occasion, car je ne doute pas que Lovecraft pourrait envahir ma bibliothèque… Du coup, cela s’est ressenti dans ma lecture de ce nouvel opus de Karim Berrouka, je suis sans doute un peu passée à côté des subtilités et j’ai eu du mal à saisir les tentacules de ces références. C’est une belle introduction pour se familiariser avec cette grosse bête verte des profondeurs, mais ça n’a pas été le coup de foudre avec les abysses marines lovecraftiennes…Pas encore, du moins…

La puissance de l’amour est plus forte que les préceptes des univers, plus puissante que la physique des mondes, plus éternelle que la mort elle même.

Pour autant, Karim Berrouka nous  propose une histoire divertissante, pleine de pep’s et de rebondissements rafraîchissants. Il a une espièglerie enfantine et une intelligence vive dans sa plume, qui fait que chacun de ses livres, est un grand moment de plaisir. Encore une fois, il est arrivé à me faire rire, grâce à ses répliques piquantes, et je suis impatiente déjà de lire son prochain livre, en espérant que je sois plus réceptive à l’univers, que je ne l’ai été pour celui ci…

En bref, je suis fan du style de l’auteur, mais je suis passée à côté de l’ambiance, alors ça ne sera qu’une lecture en demi-teinte, même si je conseille quand même cette lecture.

Meilleur Moment du livre: 

  • Le passage sur la Mélopée. J’ai trouvé que l’auteur parlait avec beaucoup de poésie et de sensibilité sur les artistes…

Ma note Plaisir de Lecture  7/10

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement Babelio ainsi que les éditions ActuSF pour l’envoi de ce livre. Ce fut une découverte sympathique.

 Babelio 

 

 

Arckos, tome 1, La reconnaissance. Paolo Postman

Arckos, tome 1 : La reconnaissance par Postman

Synopsis:

Pourriez-vous aider un monde qui n’est pas le vôtre?

Lucas Muller, un jeune garçon passionné par la fiction et le fantastique, vit dans un modeste quartier où rien d’extraordinaire ne se passe jamais. Jusqu’au jour où il fait l’acquisition d’une épée par son vieil ami antiquaire. Il ne se doute pas que cette épée à la lame étrangement dorée va le transporter dans un autre monde où un rôle exceptionnel lui sera attribué. 

Une incroyable aventure où la réalité dépasse nos rêves les plus fous! 

Ce que j’ai ressenti:…Quelle Imagination!

Si jamais, il vous prenait l’envie  de vous perdre dans un autre monde, j’aimerai bien vous inviter à découvrir l’Entre-Faune, un univers rempli d’êtres fantastiques et imaginé par un jeune auteur auto-édité, qui dans ses rêveries, et qui pendant 10 ans a peaufiné les petits détails, de cette fantastique histoire, où un jeune homme fait un voyage initiatique autant que magique…Sensible à ce genre et par une coïncidence féerique, j’ai eu la chance de pouvoir lire ce pavé de 680 pages, et me régaler d’un premier tome d’une trilogie prometteuse qui pourrait bien faire fureur dans les rayons Jeunesse…Voilà, la question ainsi que l’invitation, est posée par Paolo Postman, et j’espère que vous répondre positivement, car c’est une saga qui vaut bien le détour :

Pourriez-vous aider un monde qui n’est pas le vôtre?

Arckos, c’est un jeune homme qu’une mystérieuse épée dorée appelle à la rescousse pour sauver un autre monde bientôt envahi par les Ténèbres…De cette demande désespérée et pressante pour venir à bout du Mal, se cache une Déesse, Labianna,  pleine de ressources et visiblement remplie de confiance envers ce petit héros en devenir…Arckos, la Reconnaissance, c’est un voyage vers un monde inconnu, une formidable aventure faite de jolies rencontres mais surtout, une histoire remplie de magie! Et c’est cet enchantement, qui m’a tenu tout au long de cette lecture, avec aux détours des chemins, ces rencontres avec des êtres hideux autant que beaux, magiques autant qu’ordinaires, divins autant que mauvais…Des Elfes et des Monstres, des Humains et des Géants ainsi que des Nains qu’il faudra rallier à la Cause: la victoire sur les Ténèbres, tous unis derrière une épée aux pouvoirs éblouissants, tous réunis auprès d’Arckos…

« -Ce n’est pas l’apparence qui construit la valeur d’une personne. »

Du moment que Arckos prend son rôle à coeur, et arrive à la Caserne de l’Est,  qui le fera devenir un grand soldat aguerri, je n’ai plus pu m’arrêter de lire ces pages. Ce jeune homme, avec ses doutes et son manque de confiance, m’a touchée, mais c’est cette qualité de rêver les yeux grands ouverts, qui m’a le plus renversée…J’ai adoré cette association d’amitié et d’entraide plus ou moins facile qu’il forme avec Mallate, un petit être Tiboge qui s’ignore aussi en tant que héros d’ailleurs… Ce duo de « roukis » sur ces terres de grands dangers est très intéressante à découvrir…Et bien sûr,  l’Entre-Faune comme terrain de jeux, de guerres, d’affrontements ainsi que de rencontres en tous genres, possède une grande richesse imaginaire qui illumine nos yeux, voire même jusqu’à nous éblouir carrément…Il y a de grandes scènes de batailles prenantes, autant que des petits moments intimes, qui nous montre que ce Lucas/Arckos sera sans doute l’Élu de Labianna, et peut être bien, l’Élu de vos cœurs…Mais cela, seul l’avenir nous le dira…

« Puisse la grâce des Elfes vous protéger et vous guider loin des sentiers sombres. »

Quand j’ai refermé ce livre, j’étais très impatiente de lire la suite, on sent une évolution dans la maturité du héros, autant que dans la plume de cet auteur…Finalement que du bon présage pour la suite…D’ailleurs, la suite est bientôt disponible, et son sous-titre La traque promet encore plus d’actions explosives…J’ai tellement hâte de voir si le Bien triomphera du Mal, et comment Arckos  va se révéler, face à plus d’adversité….

En bref, un premier tome réussi qui pose bien ses bases et une très jolie imagination…C’est tellement prenant et magique qu’on oublierai presque de revenir sur Terre…

 

Ma note Plaisir de Lecture  8/10

Arckos, tome 1 : La reconnaissance par Postman

Vous pouvez retrouver tout l’univers d’Arckos sur le réseau social Facebook: https://www.facebook.com/PaoloPostman/

N’hésitez pas à y faire un tour, et vous laissez tenter par cette belle aventure fantastique!

Les Ferrailleurs, tome 1: Le Château, Edward Carey.

Couverture Les ferrailleurs, tome 1 : Le château

Pourquoi je l’ai choisi:

J’avais repéré ce livre depuis sa sortie, parce que je me doutais qu’avec les avis de la blogospère, il pourrait vraiment me plaire…En plus, j’adore cette couverture, avec son coté monochrome et le relief gondolé au toucher.

Synopsis:

Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…
Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…

Ce que j’ai ressenti:…Un univers incroyablement fascinant!…

Dès les premières pages, j’ai été envoûtée par cette ambiance sombre et originale…Tous ses mystères autour de ses objets qui parlent, ses deux adolescents qui se racontent, tour à tour, au sein de cette décharge, la puissance de l’imagination de l’auteur…Bienvenue dans une nouvelle saga : les Ferrailleurs! En plein dans un Londres revisité et très empreint de dangers grisâtres, on explore un lieu atypique fait de bric et broc. Totalement dépaysant et surprenant, on se perd avec un certain plaisir dans cette avalanche d’immondices, de montagnes de noms, de destins parlants qui régissent les Ferrayor.

« Nous étions comme des puces, des abeilles, des moucherons ou des scarabées bourdonnant, des cancrelats, des fourmis-scarabées, des phalènes cornues, qui tous vivent peu de temps, battent des ailes, s’affolent, rampent, mangent, vivent, aiment puis meurent, un petit tour et puis s’en vont, tout ce petit monde périt, et il n’en reste qu’une salissure. »

J’ai lu ce livre en plein mois de décembre, autant dire que j’étais dans l’ambiance de noël, et voir une bonde ou encore un sofa murmurer, ça force la magie…Il y avait ce qu’il faut de gothique et de féerie pour que je sois emportée dans cette tempête bien particulière, que je veuille découvrir tous les recoins sombres du Château, et que je m’émeuve devant la naïveté touchante de Lucy et Clod. Clairement, il y a des rendez-vous réussi, et cette lecture en périodes de fêtes, c’était le bon timing…

As-tu jamais désiré jouer le rôle principal dans ta propre histoire?

Je suis d’ors et déjà impatiente de poursuivre les aventures de ces lieux lugubres, et de ressentir les envolées lumineuses de nos deux héros maladroits et voir s’épanouir les paraboles de Edward Carey. J’ai été très touchée par la sensibilité que l’auteur met dans cet océan de vies et de déchets, enchantée par l’étincelle qu’il peut faire jaillir pour ses vies effacées, troublée par la douceur candide de cet amour naissant.

 Mais elle, c’est une pensée, la plus belle des pensées. Les meilleures pensées que j’aie jamais eues sont mes pensées pour Lucy Pennant.

Le petit Plus: Les illustrations de l’auteur en début de chapitres. 

 

Ma note Plaisir de Lecture  9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Le Livre de Poche Imaginaire pour l’envoi de ce livre! Ce fût une lecture fascinante.

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En Féérie, il brille quelques poussières…

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