Quand viendra la vague, Alice Zeniter.

Synopsis:

Dystopie écologique, Quand viendra la vague est une comédie humaine aux allures de Jugement dernier. Le déferlement d’une vague bouleverse l’écosystème d’une petite île et menace de frapper de plus belle. Avec humour, la pièce oscille entre jeu réaliste et fiction eschatologique. Qui survivra à la mystérieuse crue ? Qui « mérite » d’être sauvé? 
Assis sur un rocher, Mateo et Letizia assistent à la montée des eaux et procèdent à la sélection des espèces. A l’heure du règlement de comptes et de l’effondrement de leur monde, ces maîtres du jeu sauront-ils pardonner aux fantômes du passé et se libérer de leur insularité? 


Ce que j’ai ressenti:

🌊Quand viendra la vague…

Il sera peut-être temps de se poser les bonnes questions. De repenser la mer. L’environnement. De se pencher sur la présente, de méditer sur nos comportements dévastateurs… Il sera peut être temps de re-panser la mer. De regarder en arrière et au devant de l’horizon. De mettre les pieds dans l’eau, de faire valdinguer la dînette, de repousser les importuns, de voir un défilé de peluches…Quand viendra la vague...Tu entendras des mots, des vacarmes sourds et des vérités criantes. Et tu auras des choix à faire…

🌊Quand la vague aura englouti…

Les souvenirs. Les lieux. Les familles. L’amour. L’abject. La terre. Le confort. Les vaches. La haine. Le bonheur. L’île. L’avenir. Il te restera sans doute quelques larmes salées à joindre à la vague. Des larmes de désespoir. Des larmes d’espoir. Et les poissons rigoleront…Je les entends d’ici, quand je tourne les pages…J’entends les poissons rire et les mouflons parler…

Et seuls, sur le Rocher…

Alors comme Letizia et Mateo, tu regarderas du haut de ton rocher au sommet, ce que tu voudrais mettre dans ton prochain monde, Quand viendra la vague...Comme si, tu détenais le pouvoir…Comme si, et si seulement…Je te regarderai régenter un monde où tu pourrais effacer, remplacer, mériter, tronquer, évoluer, transformer…Je te regarderai devenir pénible et j’aurai mal de te voir devenir monstre…

🎭 Et comme on baisse le rideau…

Alice Zeniter met une certaine urgence dans cette pièce de théâtre mais aussi une distance sereine dans cette scène apocalyptique, et ce roulement rappelle étrangement, les mouvements de la mer. Ses fracas autant que ces bercements, la vague nous emporte dans ses creux et ses sommets. Alors, il ne tient qu’à nous d’en regarder sa beauté et de prendre conscience. Il ne tient qu’à toi, de saisir L’Arche et commencer les pages de Quand viendra la vague…Les mots se balancent et plongent en plein tourments, mais l’humour tient cette dérive dystopie et cet arrêt contemplatif sur le Rocher, est un doux moment de lecture. Prends la vague Zeniter et tu verras le jeu de l’amour et de la sélection, le chaos des débris et l’ordre d’une catastrophe annoncée. C’est joliment écrit, et ça claque comme une voile dans le vent déchaîné. Et au moment où le rideau tombe, tu ne peux qu’applaudir de tout ton plus bel enthousiasme, parce que cette pièce est un rayon de soleil, dans cette tempête écologique pressentie.

Nous sommes des fossiles vivants.

 

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Claire ainsi que L’arche éditeur pour leur confiance et l’envoi de ce livre.

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Angry, Renouveau. Darren Bryte


Synopsis:

Dans une petite ville de l’État de New York, les animaux sont subitement devenus fous, au point d’attaquer les habitants. Jayden, un jeune homme a recueilli Angry, un grand singe échappé d’un laboratoire d’expérimentation et qui communique avec lui par télépathie. Les pensées transmises par Angry ne sont que dévastation et souffrance. Les hommes ont ignoré qu’on ne peut pas ravager impunément la nature et mépriser la souffrance animale… à moins d’en payer le prix, un jour. Jayden comprend qu’il est un « élu » choisi pour mettre fin à ce massacre. Mais par qui et pourquoi ? Dans l’ombre, une mystérieuse confrérie orchestre ce qui ressemble bien à une apocalypse… ou à un renouveau qui reste à construire.

Angoissant, terrifiant, addictif : un thriller d’anticipation dans la lignée de Stephen King.

Ce que j’ai ressenti:

 

▪️La sérénité pour le Recommencement.

Si dans le premier tome d’Angry, on sentait bouillir une colère, dans Renouveau, c’est tout l’inverse qui m’a tenue durant le temps de cette lecture. Une grande sérénité. Mais également un temps précieux de réfléchir au futur de l’humanité. Heureusement, que je ne suis pas dans la peau de Jayden…Tout le poids d’une grande décision sur les épaules d’un seul homme, pour tous les hommes: Choisir de les sauver ou pas…Et vous, qu’auriez-vous fait à sa place? Vaste question et heures de lectures saisissantes, c’est tout le programme de Angry, Renouveau.

Ce deuxième tome nous ouvre sur une aventure palpitante, et pour nous, lecteurs, un temps pour se poser et méditer sur les risques présents et à venir de la surconsommation, le réchauffement climatique, les conséquences désastreuses d’une biodiversité saccagée et vers une attitude plus tolérante en général. Autant de thèmes très intéressants, à ressentir sous un jour nouveau, au cœur de ses pages. Darren Bryte soulève dans ce thriller d’anticipation, des dynamiques sensibles et actuelles, et c’est toujours exaltant d’aller voir au devant de l’Apocalypse…Juste pour le frisson…

C’est toujours plus facile d’insinuer le doute que d’établir la confiance.

▪️Communiquer autrement, pour la Transition.

Jayden doit faire un Choix, un choix dont il ne saisit pas encore toutes les tenants et aboutissants, et ce n’est pas Angry et son Émanation, qui vont lui faciliter la tâche. Il doute énormément, cherche sa place, ne se laisse pas mener par l’évidence, défie les influences, mais quand sera-t-il quand c’est les sentiments qui vont venir s’en mêler?

Une quête plus profonde, plus intense, plus intérieure, avec toujours ce singe inquiétant qui l’accompagne: Angry et son influence négative, mais impitoyablement lucide. Et une nouvelle communauté avec des capacités extrasensorielles sur développées, mais je ne voudrais pas trop en dévoiler, alors faites confiance aux 13, et bonne chance à tous… Autant d’épreuves et de rencontres qui aideront Jayden (ou pas) à faire ce fameux Choix.

Dans le premier tome d’Angry, ce que j’avais adoré, c’était cette interaction entre les hommes et la Nature, et surtout Dame Nature qui reprend ses droits avec fureur, mais dans ce tome, c’est plus diffus, il tend plus vers une conscience plus générale de l’Homme face à son environnement. Le centre de l’intrigue porte sur l’importance des valeurs humaines, dans ce qu’elle a de plus beau et de plus idéal, -encore faut-il que les humains veuillent bien le voir-, et j’ai beaucoup apprécié la tournure que prend cette histoire aux multiples rebondissements. D’abord pour le voyage. qui se révèle magnifique et instructif, des États-Unis au Canada, puis de la France à cette virée en Inde, c’est une belle invitation à voir d’autres façons de vivre et d’autres comportements plus responsables. Et Jayden est un élu qu’on a plaisir à suivre, jusqu’au final surprenant, qui m’a agréablement surprise…

Une folie en vaut une autre.

▪️Gardienne du diptyque.

Je me proposai déjà d’être une Gardienne des pages de Angry, et je réitère encore cette envie pour ce poste avec, le Renouveau. J’ai beaucoup aimé ces deux tomes et ils se complètent, sans pour autant, se ressembler. C’est agréable parce qu’en plus de cela, Darren Bryte a la capacité de se renouveler dans sa propre histoire, en changeant de genre -roman d’aventures/ horreur/ thriller/ science-fiction- et du coup, cela apporte un dynamisme permanent qui font aller le lecteur de surprise en surprise.

J’ai adoré plonger mes yeux dans Angry et me frotter à une Apocalypse anticipée. Une aventure passionnante que je vous recommande de toute urgence…Parce qu’Après, il sera sans doute trop tard…

Le monde est moins moche quand on croit aux belles histoires.

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement l’auteur, Darren Bryte, pour sa confiance et l’envoi de ce livre.

 

Le paradoxe de Fermi, Jean-Pierre Boudine.

Pourquoi je l’ai choisi:

J’ai craqué sur cette très jolie couverture de Aurélien Police et souvent, je ne résiste pas à une aventure post-apocalyptique.

Synopsis:

Dans son repaire situé quelque part à l’est de l’arc alpin, Robert Poinsot écrit. Il raconte la crise systémique dont il a été témoin : d’abord le salaire qui n’arrive pas, les gens qui retirent leurs économies, qui s’organisent pour trouver de quoi manger, puis qui doivent fuir la violence des grandes villes et éviter les pilleurs sur les principaux axes routiers. Robert se souvient de sa fuite à Beauvais, de son séjour dans une communauté humaniste des bords de la mer Baltique et des événements qui l’ont ramené plus au sud, dans les Alpes. Quelque part dans le récit de sa difficile survie se trouve peut-être la solution au paradoxe de Fermi, à cette célèbre énigme scientifique : dans un univers aussi vaste que le nôtre, l’espèce humaine ne peut pas être la seule douée d’intelligence ; alors où sont les autres, où sont les traces radio de leur existence? Jamais auparavant l’effondrement de notre civilisation ne fut décrit de façon plus réaliste.

Ce que j’ai ressenti:…Ultime regard vers les étoiles…

La route est fatale au désespéré.

Un livre qui fait froid dans le dos! Le chaos a ravagé la planète, et un homme décide de prendre un cahier et un crayon pour laisser une trace…Eventuellement…Juste une dernière trace, juste un journal intime…Un ultime témoignage…Je ne saurai dire si c’est un roman, ni même lui coller une étiquette de genre. Il est. C’est tout. J’admire cette construction de cette histoire en angle aigu, qui part d’un homme seul pour tendre vers une région, une poignée de pays, la planète entière et enfin, l’univers dans son infinité…C’est une histoire prenante, qui te file le frisson, petit à petit , insidieusement, tu te retrouves à trembler devant cet avenir réinventé, presque prophétique…

Le dynamisme (tellement admiré) de la civilisation moderne a balayé les modes de vie plus simples. Et lorsque la civilisation s’est effondrée, nous n’avons pu vivre ni comme des barbares saxons, ni comme des Indiens guaranis, ni comme des chimpanzés. Nous sommes devenus des riens, errants, furieux, cruels, peureux et haineux…

On peut être assez déstabilisé par contre, par ce ton froid et détaché de la narration adopté dans ses pages. L’auteur choisit de faire par anticipation, une analyse du désordre mondial qui mène à une crise sans précédent, et où l’on devine l’extinction de la population humaine…Nous avons donc des passages scientifiques, économiques et sociaux passionnants, et des théories très intéressantes à suivre dans leurs portées philosophiques. Pourtant, malgré une ambiance sombre et pessimiste de cet avenir, nous avons quelques petites perles de lumière et d’espoir appréciables, qui te permettent de souffler un peu dans cette énumération de faits catastrophiques.

Tant qu’il y a de la vie, ça parle d’espoir, mais c’est une raison de faire taire la vie.

200 pages, qui te donne matière à réflexion, qui t’ouvre un champ de possible et une réponse probable au Paradoxe de Fermi: cette lecture est une bien jolie découverte. Inclassable. Surprenant. Enrichissant. Un petit OLNI dans l’univers de la science fiction. Une petite curiosité à découvrir, car comme on le sait, la curiosité emmène toujours plus loin…Ici, il se pourrait qu’elle t’emmène à voir (et peut être entendre) , différemment le ciel étoilé et ta propre place d’humain face à l’immensité…

L’homme ne vit pas de pain, il vit de sens.

En conclusion, j’ai beaucoup aimé son originalité, il m’a manqué un poil d’émotions et de fluidité, mais je le recommande chaudement à tout amateur de science fiction, car c’est un beau tremplin vers un cheminement de pensée intérieure.

Nous ne pensons pas forcément la réalité. Nous pensons ce que nous pouvons penser.

Ma note Plaisir de Lecture  8/10

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Folio pour leur confiance et l’envoi de ce livre! Ce fut une lecture intéressante!

 

Metro 2033, Dmitry Glukhovsky – Défi CannibElfique- LC.

Couverture Métro 2033

Pourquoi je l’ai choisi:

J’étais très curieuse de partir à la découverte d’un nouveau territoire…J’ai reçu les appels de phares , et je n’ai pu résister à l’attraction du post-apocalyptique de ce métro russe…Je suis très contente d’avoir convaincue ma binômette de se lancer dans ces tunnels, parce que seule, j’avais un peu la frousse….

Synopsis:

2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inha­bitable, est désor­mais livrée à des monstruo­sités mutantes. Moscou est une ville aban­don­née. Les survi­vants se sont réfu­giés dans les pro­fon­deurs du métro­politain, où ils ont tant bien que mal orga­nisé des micro­sociétés de la pénurie. Dans ce monde réduit à des stations en déli­quescence reliées par des tunnels où rôdent les dan­gers les plus insolites, le jeune Artyom entre­prend une mission qui pour­rait le conduire à sauver les derniers hommes d une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l’attendent.

Les personnages:

C’est bien la première fois, que je me lie autant à un lieu, et pas forcément, aux personnages. Finalement, la force de ce roman, c’est que c’est le Métro lui même qui devient le personnage principal, et non pas les êtres qui crapahutent en ces tunnels…On a du mal à s’attacher à ses personnages sans élan héroïque, ils leur manquent un pointe de luminosité, même si je pense que c’est intentionnel, pour faire mieux briller ce lieu de ténèbres…C’est très original!

« L’important c’est de reste le même au fond de son cœur, ne pas renoncer, ne pas s’avilir… »

Ce que j’ai ressenti:…Une terrifiante traversée souterraine…

« Est-ce qu’un être humain qui n’a jamais vu d’étoiles peut imaginer l’infini? »

Bienvenue dans l’antichambre de l’Enfer, heu, dans le Métro russe, version post-apocalyptique!!! Comment vous dire?! Il ne fait pas bon vivre dans ses tunnels obscurs, avec l’ombre de la menace des Noirs, continuellement enfermés dans les ténèbres…Peu de place pour la rêverie, les bons sentiments et l’hospitalité…Il règne en ces lieux, une ambiance oppressante qui ne vous lâche plus! Saisissante, asphyxiante, viciée, chaque inspiration est une souffrance autant pour ses personnages que pour nous, lecteurs. Cette ballade dans ce Moscou revisité, est empreinte d’une menace sourde, presque surnaturelle, affreusement anxiogène…Tous nos sens sont aux aguets: le danger réel et irréel se glisse dans ses lignes, chaque détour est un abysse profond, chaque intersection, une angoisse supplémentaire…

« Maintenant qu’il mesurait l’ampleur de la déchéance humaine, sa foi dans les lendemains radieux s’était évanouie . »

De tous les romans dans ce genre, je crois que celui ci, se distingue vraiment par cette atmosphère plombée par cette peur ancestrale du noir, mais pas seulement le Noir, presque le Néant…Absence de lumière, de beauté, et a fortiori d’espoir… Le Metro devient le héros ténébreux, et  il nous dévoile ses pires recoins entre ses ombres monstrueuses, ses pièges nébuleux, ses inquiétantes voies, ses pires détracteurs…Ce qui m’a vraiment plu, c’est cette manière d’aborder le post-apocalyptique,  il ne reste Rien: rien à sauver, rien à valoriser, (presque plus) rien à Croire. On sent vraiment que c’est la Fin de tout, du monde mais aussi des moindres valeurs…Ici l’auteur se penche sur l’aspect spirituel de l’humain face à l’inéluctable, il nous donne matière à réfléchir sur les questions existentielles, et en même temps dresse un portrait peu reluisant de la nature humaine, la balance entre le Bien et le Mal penche affreusement d’un côté, et du coup offre un incroyable thriller d’une noirceur poisseuse…Avec cette intrigue, la claustrophobie te saisit au détour d’un rail, et elle ne te lâche plus jusqu’à la fin du voyage…

« Celui qui trouvera en lui-même assez de patience et de courage pour scruter toute sa vie les ténèbres sera le premier à y apercevoir un éclat de lumière. »

En suivant Artyom, jeune homme qui se lance dans une mission quasi suicidaire, on fait le tour des stations et des pires travers humains. Chaque voie empruntée par ce personnage, nous offre un panorama des violences  dans lequel l’Homme peut s’illustrer en tant de crise, autant psychologique que physique…En plus de l’absence de luminosité du lieu, cette excursion emprunte tous les cercles du vice et de la cruauté, se nourrit du sang et de l’incrédulité des plus faibles, et il parait, (selon une légende), qu’en creusant un peu, les Enfers seraient au centre de la Terre: on s’en approche dangereusement dans ses pages…

« Mais le diable a de ces blagues parfois! »

Un premier tome qui pose bien ses bases: On voyage dans les bas-fonds de la Russie, la philosophie prend le pas sur nos peurs les plus primales,  l’horreur rencontre un lieu parfait de perdition, on se délecte de cette tension de tous les instants…Alors bien sûr, on se jette sur la suite de ses aventures souterraines, histoire de se faire encore plus peur que nécessaire…Vite Metro 2034!

« Ce n’est pas la mort qui effraie. C’est son attente. »

Le petit plus: Le plan du Metro moscovite en couleurs! Déjà, il rend super à l’oeil, mais surtout, il est absolument nécessaire, pour cette lecture étant donné, la complexité des noms russes des stations. A chaque chapitre, on sait où l’on est, et c’est vraiment appréciable pour la visualisation de la progression…

 

Ma note Plaisir de Lecture  9/10

 

Titre : Métro 2033

Auteur : Dmitry Glukhovsky
Édition : Livre de Poche (11/01/2017)

Résumé :
2014. Une guerre nucléaire a ravagé la Terre. 2033. Quelques dizaines de milliers de Moscovites survivent tant bien que mal dans le métro. Ils sont organisés en microsociétés qui habitent une ou plusieurs stations de métro, se dotent de diverses formes de gouvernement et de croyances.

Les tunnels sont laissés aux parias, aux rats et à tout ce qui rode dans les ténèbres.

Artème est l’un de ces survivants. Une menace plane de l’extérieur, sa portée est connue par quelques-uns, Artème est chargé de transmettre cette information et doit atteindre Polis – une communauté de stations qui préservent les derniers vestiges de la civilisation humaine. Il est le dernier espoir de survie de l’humanité.

Commence alors une quête homérique, une odyssée dans le métro moscovite, où il va croiser tour à tour trafiquants, mystiques, néo-nazis et leur quatrième Reich, la première brigade « interstationnale », des religieux, des sectaires.

Il baignera dans les légendes urbaines du métropolitain.

Critique de Cannibal Lecteur :
Toi qui ouvre ce livre, n’oublies pas de prendre avec toi un AK 47, des chargeurs avec des balles à profusion car dans ce monde souterrain, ce sera ta survie, mais aussi ta monnaie d’échange car les billets ne servent plus à rien, ou alors, à se torcher le cul.

Ça, c’est ce qu’il te faut si tu décides de te balader dans les tunnels du métro moscovite… On ne sait jamais qui on peut croiser dans les coursives.

Si tu désires aller prendre l’air dehors, pauvre fou, n’oublies pas d’enfiler une combinaison étanche et de te munir d’un masque à gaz ! Et d’un bazooka !

Tant que j’y suis, je te donne un conseil d’initié : si un mec commence à faire dans son froc en bégayant qu’il y a des Noirs dans le tunnel, tire à vue ! Non, ce n’est pas un acte raciste mais de survie car ces espèces de trucs n’ont rien d’humains.

Tant que vous y êtes, tirez aussi à vue sur les chiens et surtout sur les bibliothécaires ! Ces derniers sont des abominations et rien à voir avec vos livres rentrés en retard. Devant eux, un seul mot d’ordre « Fuyez, pauvres fous, mais en silence »… Ben oui, il est déconseillé d’être bruyant dans les biblios et paraît que le bruit attire ces sales trucs.

Ah, au fait, pas besoin d’abonnement du métro, votre passeport suffira et prévoyez assez bien de munitions, c’est le plus important.

Le post-apocalyptique n’est pas mon genre de prédilection, mais de temps en temps, j’aime sortir de ma zone de confort et m’encanailler ailleurs que dans des polars. Surtout quand l’idée vient de ma binôme de lecture.

Niveau angoisses, j’ai été plus que servie et je ne regarderai plus les stations de métro du même œil, dorénavant.

Après une guerre nucléaire qui a ravagé toute la terre (toute ?), les survivants se terrent dans le métro de Moscou, reproduisant à petite échelle les différentes sociétés telles qu’on les connait à grande échelle : entre les stations gouvernées par des nazis, des communistes, des Rouges, des mystiques, des tarés, des mafiosis, des commerçants, faites votre choix.

Le personnage principal, Artyom, est un jeune homme qui n’est jamais sorti de sa station et qui se voit confier une quête qui va lui faire traverser une partie du métro.

En se mettant en route, notre jeune homme, qui n’a rien d’un héros, ne sait pas qu’il va vivre sa plus fabuleuse aventure de toute sa life. Accroche tes mains à sa taille, pour pas que la chenille déraille… Et n’oublies pas de tirer à vue (et de bien viser) si jamais tu croises un truc pas net !

L’écriture est facile à suivre, agréable, elle vous entraîne dans les méandres du métro Moscovite, qui a tout d’un enfer, et heureusement qu’il y a un plan en première page, sinon, je m’y serais perdue, vu les nom des stations assez compliqué.

Là où j’ai tiqué, c’est que notre Artyom aurait pu mourir 20 fois et qu’à chaque fois, il a été tiré d’affaire pas la Providence qui a mis la bonne personne sur son chemin afin de le sauver… Bon, une fois, ça passe, deux fois, ça fait lourd, mais trois fois, faut arrêter car ça devient répétitif et moins plausible.

Autre chose que j’ai trouvée dommage, c’est que durant sa quête, les compagnons de marche d’Artyom ne fassent que de passer… Je ne dis pas qu’il fallait nous faire une fraternité de la quête de l’anneau, mais bon, j’aurais aimé voyager plus longtemps avec certains, dont Khan, et ne pas me contenter de les voir durant quelques chapitres avant qu’ils ne disparaissent en faisant pchiiitttt.

Tant que je suis dans l’énumération des petites choses qui dérangent, je me demande aussi où sont passées les femmes ?? Putain, on en croise pas des masses dans les couloirs, à croire qu’il ne reste plus que des mâles. La Nature a inversé les choses, ou alors c’est à cause de l’apocalypse, car après lecture, j’ai l’impression qu’on a 90% de bistouquettes pour 10% de nibards.

Malgré ces petits points noirs, le reste est passé comme une rame de métro sur des rails bien huilés : le voyage était intéressant, rempli de rencontres bizarres ou intéressantes, avec une bonne louche de mysticisme et d’ésotérisme, mâtiné de religions toutes plus folles les unes que les autres.

Avec quelques réflexions profondes et pas dénuées d’intérêts pour qui voudrait y réfléchir plus fort après sa lecture.

Je me suis attachée à Artyom, j’ai aimé son côté un peu adolescent, paumé, couard, pas très sûr de lui, et qui, malgré ses peurs, continue d’avancer en se tapant des kilomètres et des kilomètres de tunnels sombres de métros, avec tout les dangers qui s’y cachent, tapis dans l’ombre.

Si le début est un peu lent, s’il y a quelques passages un peu moins intéressants, je peux vous dire que les 200 dernières pages se lisent à la vitesse du TGV roulant sur des pelures de bananes ! Cours, Artyom, cours !! Mon cœur a palpité.

Alors oui, ce n’est pas de la toute grande littérature, ce n’est pas du post-apocalypse avec un message à la clé (le message est juste un peu plus long que 3 tweet de Donald), on a des moments de réflexions profondes, mais l’action ou la marche à pied sont plus présentes dans le récit que la philosophie. De plus, la succession des régimes politiques dans les stations pourraient devenir indigeste pour certains…

S’il y a du réalisme dans ce roman, il y a aussi une dose de fantastique ou de SF, à vous de voir dans quelle catégorie vous classerez le bestiaire des animaux qui ont mutés suite aux radiations nucléaires.

Un roman post-apocalypse qui n’a rien de la lecture de l’année, pourtant, j’ai apprécié la lecture, j’ai ressenti de l’effroi dans les tunnels sombres et habités par on ne sait pas trop quoi, j’ai eu de l’empathie pour ce brave Artyom, j’ai tremblé pour lui, j’ai armé ma Kalachnikov en même temps que lui et je compte bien redescendre sous terre pour les deux tomes suivants !!

Exodes, Jean-Marc Ligny.

Couverture Exodes

Pourquoi je l’ai choisi:

Je souhaitais connaître enfin cet auteur de Science-fiction, et bien sûr la couverture et le résumé ont fini de me convaincre à tenter cette aventure bien réchauffée à point. Je tiens à remercier chaleureusement donc, le site Babélio et son opération Masse Critique, qui m’a permise de découvrir un gros coup de cœur littéraire, ainsi que les éditions Folio pour l’envoi de ce livre!

Synopsis:

Le réchauffement climatique s’est emballé au point que la Terre devient une planète hostile à la vie. Partout la civilisation s’effondre, les hommes n’en ont plus pour longtemps, et ils le savent. Va-t-on, comme Pradeesh Gorayan et sa famille, dans l’enclave sous dôme de Davos, poursuivre notre train-train comme si de rien n’était ? Va-t-on, comme Mercedes Sanchez, en Espagne, se réfugier dans la religion et attendre des Anges venus du ciel qu’ils nous emportent au jardin d’Éden ? Va-t-on, comme Fernando, le fils de Mercedes, rejoindre les Boutefeux et précipiter notre destruction dans une orgie de feu et de violence ? Va-t-on, comme l’Italienne Paula Rossi, vendre corps et âme pour quelques médicaments ? Va-t-on, comme Mélanie Lemoine, consacrer nos ultimes forces à sauver les derniers animaux ? Va-t-on, comme le marin Olaf Eriksson et sa femme, fuir les îles Lofoten et chercher une terre un peu plus hospitalière, vierge de toute présence humaine ? C’est le temps des exodes, et, tels des termites sur une bûche enflammée, les derniers hommes courent en tous sens pour échapper à l’enfer.

Ce que j’ai ressenti:…Un sombre exode vers un coup de cœur…

Six destins qui nous racontent l’Europe en post-apocalyptique, cela nous donne 600 pages d’une intensité incroyable, un livre qui ne s’oublie pas, une lecture qui marque les consciences.

« A croire que se défoncer est devenu plus vital que manger. »

Qu’on se prenne d’affection pour cette douce Mélanie, qu’on allume le feu comme Fernando, que l’on se prosterne devant les anges comme Mercedes, que l’on navigue sur les flots comme le couple Eriksson, que l’on protège ses enfants avec une rage maternelle convaincante comme Paula, que l’on se batte pour la survie de l’humanité comme Pradeesh: suivre ses personnages, c’est traverser des terres hostiles, des mentalités ravagées, des corps meurtris avec pour seul objectif de rentrer, à l’abri, dans les dômes, et échapper à l’enfer sur Terre.

« Mais comme dit le proverbe, si le pire n’est jamais sûr, le meilleur l’est encore moins. »

Mais quel roman!!!!Sombre et suffocant, il n’en reste pas moins que c’est une lecture qui vous imprègne! Un triste constat de la nature humaine qui ne reflète que trop bien, des probables conséquences que ces humains, sans foi ni loi, font subir aujourd’hui à la Nature. On reste abasourdis de ce monde chaotique décrit, fatal résultat du réchauffement climatique, et ses lieux de perdition deviennent  le théâtre des pires atrocités. La fin des temps a sonné dans ses pages, et l’heure n’est plus à l’espoir, mais en même temps, les Hommes l’ont bien cherché…Jean-Marc Ligny se permet donc de leur faire subir toutes sortes de châtiments pour leurs comportements irresponsables actuels, en leur faisant entrevoir dans ce roman d’anticipation, une évolution future qui pourrait advenir: du déchaînement météorologique, en passant par la faune mutante et une flore inexistante, les humains vivent un vrai calvaire…Et le pire chez eux, va en ressortir…Les chocs seront empreints d’une incroyable violence, et le moindre rapprochement sera teinté de fatalité implacable…

« Maintenant, c’est la vie entière qui est une catastrophe, et toute l’humanité qui en est victime. »

Dans la mesure, où l’on ressent de plein fouet, toutes sortes d’émotions diverses, mais ô combien bouleversantes, que la plume de cet auteur et son intention sont d’une grande intelligence, je peux clairement affirmer que ce livre est un gros coup de cœur. Je me suis attachée à chacun de ses personnages, même les plus sombres, je ne voulais pas sortir de ce monde, pourtant hostile, et j’ai pris un grand plaisir à faire durer cette lecture, pour mieux l’apprécier. Ses Exodes nous font voyager, autant que trembler: c’est tout le bonheur de se caler tranquillement un bon pavé de Science-Fiction…Je le recommande avec toute l’intensité d’un Boutefeu…

« Ce qui était encore apocalyptique il y a vingt ans est devenu banal aujourd’hui. »

Meilleurs Moments du livre:

  • J’ai adoré la vie auprès de Mélanie, sa douceur, son engagement. J’ai admiré sa force dans sa tendresse, et j’ai eu un énorme coup de cœur pour ce bout de femme. C’était ma petite lueur dans ces ténèbres.

« Et maintenant qu’elle a arraché un Boutefeu à sa propre folie, elle compte bien ne pas en rester là: elle va lui apprendre les gestes qui sauvent, les gestes qui soignent, les gestes d’amour. « 

  • Le bateau du couple Eriksson qui traverse les villes allemandes. Je pense que c’est vraiment mon passage préféré du livre, j’ai visualisé à la perfection cette intrusion navale dans les rues, autant dire que l’auteur a une vraie force pour ouvrir notre imaginaire et donner une scène saisissante…

« Peut-être est-il mort, il ne s’en est pas rendu compte avec ce capharnaüm, et maintenant il chevauche l’écume de la mer en compagnie des dieux… « 

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 10/10

 

Lux, Maud Mayeras

Couverture Lux

Pourquoi je l’ai choisi:

En deux livres seulement, elle est devenue , mon auteure préférée…Deux livres coup de poing… Le troisième sort: il me le faut d’urgence…Sinon je meurs…*Mais non, je n’exagère même pas*;) ….Merci ma sœur d’amour qui s’est empressée de m’avoir fait cette excellente surprise!!!En mode *Gollum*: mon préciiiiiiiiieux…..

Synopsis:

C’est l’histoire d’un retour, d’une sentence et d’une vague qui monte à l’horizon. 2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, dans les terres arides du sud de l’Australie. Vingt ans auparavant, il a passé un été dans cette petite ville perdue et, en l’espace de trois mois qui l’ont vu quitter l’adolescence, il a connu la joie, l’amitié, l’amour et l’horreur. Aujourd’hui il est un homme. Il n’a pas oublié, il n’a rien pardonné. Mais la justice prend d’étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l’apocalypse. Ballade meurtrière sur fond de fin des temps, Lux est le roman de la confirmation d’une jeune auteure au sommet de son art.

Ce que j’ai ressenti:…Un océan de sensations….

(Je retourne en enfance…).Clapotis, clapotas dans la mer, juste au bord de l’eau…Je regarde l’océan qui borde l’Australie, je respire ce souffle étrange des déserts arides, je goûte ce parfum d’éternité dans ces lignes…

Le ressac fait doucement son va-et-vient, je me berce à ce doux son, me prend d’affection pour ses trois mômes que je vois crapahuter sur les reliefs de Ceduna…

Et puis la vague Mayeras arrive…Le tsunami Maud s’empare de cette espèce de tranquillité pour mieux la ravager…Clap de fin sur l’enfance, clap de fin sur le monde…

Le monde est fini.

Elle ensevelie toute l’innocence et la beauté  dans leurs yeux, elle te mitraille les entrailles à force de situations épouvantables, te fait ressentir toutes les failles de l’être humain, te les expose dans chaque interstice où l’eau peut s’infiltrer…Les monstres se réveillent dans ces paysages d’apocalypse, ils prennent plus de pouvoir  dans ce chaos. Chaque goutte à la force titanesque, à l’instar de ses mots qui ont la puissance de t’atteindre, de t’envoyer chaque fois plus profondément dans tes retranchements…Et toi, pauvre lecteur, tu essayes de respirer entre deux chapitres courts, tu as de la chance l’auteure te les a fractionnés minutieusement, de reprendre ton souffle dans la déferlante de cette vague dévastatrice, de surnager dans ce flot de sensations contradictoires qui t’assaillent…Je te laisse te débattre dans la vague, moi j’ai préféré me laisser porter, me laisser submerger, lâcher prise, et laisser le roulement MaudMayeras me chambouler, la sentir me prendre la main dans ses ténèbres, et tenir comme le plus précieux des trésor, Lux…

La vague s’est retirée, certes… Mais elle te laisse un traumatisme à l’intérieur de ton esprit…Tu reposes ce livre encore chancelant, mais tu t’inclines encore une fois devant ta Reine de ton univers livresque…

Maud Mayeras se paye encore le Lux de faire un troisième sans faute à mes yeux…Coup de cœur!!!

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 10/10

Le Club des Punks contre l’Apocalypse Zombie, Karim Berrouka.

Couverture Le Club des punks contre l'apocalypse zombie

Pourquoi je l’ai choisi:

J’adore l’écriture de cet auteur, donc c’est vraiment avec plaisir que je découvre son tout dernier roman!!!!

Synopsis:

Paris n’est plus que ruines.
Et le prix de la cervelle fraîche s’envole.
Heureusement, il reste des punks.
Et des bières.
Et des acides.
Et un groupe électrogène pour jouer du Discharge.
Le Club des punks va pouvoir survivre à l’Apocalypse.
Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie…

Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos !

Les personnages:

Rien qu’avec leurs Prénoms, vous avez déjà une idée de ce qui vous attend : Deuspi et Fonsdé, le duo inséparable, Eva Miss Antitout, Kropotkine et son anarchisme, Mange-Poubelle et son accoutrement très spécial, Glandouille et Pustule avec leurs trois clébards. Voici donc le club des punks, Le Collectif 25…Joyeuse bande de « timbrés » qu’on se plaît à voir ainsi mettre en scène, et se battre contre les zombies. On s’attache à leurs personnalités, on se boirait bien un petit coup avec eux, tellement ils sont sympathiques. Il forment une bande improbable de héros malgré eux, et ce qui fait tout leur charme…

« -On est des punks, pas des héros. » p271.

Ce que j’ai ressenti:…Un condensé d’humour et de tempo ravageur…

Encore une fois, c’est le mot Déjanté qui me vient à l’esprit après la lecture de ce livre! Décidemment, Karim Berrouka est un auteur à suivre pour ses délires!!!!J’aime sa folie, j’adhère à son style et je suis impatiente de lire son prochain livre, après les fées (cf Fées Weed et Guillotines), place aux créatures dégoulinantes et bouffeuses de cervelles….

Du coup, leur cervelle a largement dépassé la cote d’alerte toxicologique. Elle est habituée certes, mais ça ne l’empêche pas pour autant de se mettre en mode free party.

Paris, nouveau terrain de jeu des zombies, Paris mis à sac par une bande de dégénérés, Paris, ou la naissance hypothétique de l’Anarchie. Paris se voit endosser de nouvelles couleurs, de nouvelles odeurs, de nouveaux combats, de nouveaux hymnes. Autant vous dire, que l’Humour est de ses pages, qu’il est à prendre au second degré voire encore plus bas, (c’est combien déjà celui de la bière???!!!), qu’on est éclaté de rire à chaque réplique, qu’on se prend une belle dose de n’importe nawak délirante, acide mais salvatrice pour nos zygomatiques.

« Ligne de Speed, coke en stock, si je mens, je vais à Woodstock. »

Mais cette histoire c’est une révérence à la musique Punk. Il donne le ton et l’énergie aux pages qui défilent. Tout est dans la dynamique, les zombies se font dezinguer à tout va sous des airs inspirés, les anges ont des prénoms d’artistes populaires, les fleurs jaillissent des guitares sèches…Une sacrée ambiance, je vous le dis!!! Je ne connaissais aucune des chansons du répertoire keupon, mais l’auteur arrive à titiller notre curiosité, et si jamais un son inhabituel sortait de mes enceintes, il y serait sans doute pour quelque chose! J’ai beaucoup aimé cette touche musicale du roman, tout en rythme et en textes forts…

-Tu crois qu’ils kiffent le punk destroy?
-Ils avaient l’air…C’est bon à savoir.

Mais ce petit condensé d’humour et de tempo ravageur cache au détour des lignes, une belle métaphore de notre société actuelle. Derrière le côté complètement « barré », l’auteur nous met en garde avec intelligence et jeux de mots incisifs, des dangers de ce système capitaliste. C’est ce que j’ai aimé, cette histoire à double sens, derrière le divertissement, les petits clins d’œil avisés, les dénonciations tout en humour et reparties hilarantes.

-Et ensuite, on libère Amour et Paix, enfermés dans cette boite depuis que Haine, Convoitise et Obscurantisme les y ont pris au piège?

En bref, une lecture estivale qui fait du bien au moral, un univers riche et affamé, une vision nimbée d’hallucinogènes, mais un très bon moment de lecture que je vous conseille!

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 9/10

 

Remerciements:

 

Je tiens à remercier chaleureusement Charlotte Volper des éditions ActuSf, pour l’envoi de ce livre. Merci de leur confiance, ce fut une lecture bien plaisante!

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En Féérie, il brille quelques poussières…

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