La vie secrète des écrivains, Guillaume Musso.

Synopsis:

“Tout le monde a trois vies : une vie privée, une vie publique et une vie secrète…”
Gabriel García Márquez. En 1999, après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu’il arrête d’écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée. Automne 2018. Fawles n’a plus donné une seule interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque sur l’île, bien décidée à percer son secret. Le même jour, un corps de femme est découvert sur une plage et l’île est bouclée par les autorités. Commence alors entre Mathilde et Nathan un dangereux face à face, où se heurtent vérités occultées et mensonges assumés, où se frôlent l’amour et la peur…Une lecture inoubliable, un puzzle littéraire fascinant qui se révèle diabolique lorsque l’auteur y place sa dernière pièce.

Ce que j’ai ressenti:

▪️Et un jour, un écrivain

Retranché sur une île à ressasser ces souvenirs, Nathan Fawles ne veut plus entendre parler d’écriture, il ne cherche plus que la tranquillité insulaire de Beaumont, tout amoureux de cette vie d’ermite…C’est l’écrivain qui n’écrivait plus…Mais la vie a tôt fait de contrecarrer ses désirs et les secrets qu’il croyait avoir bien enfouis, de refaire surface…Avec ce qu’il faut de malice et de tacles bien appuyés, ce Nathan Fawles ne mène pas la vie facile à ses fans, ni à ses détracteurs…Et un jour, un cadavre fait surface dans les eaux méditerranéennes, près de la retraite de Fawles…Jusqu’où est-on capable d’aller pour connaître la vie secrète des écrivains? Et pourquoi un écrivain célèbre décide-t-il d’arrêter subitement d’écrire? C’est tout le mystère de Fawles, mais est-ce vraiment un mystère?! Guillaume Musso revient avec un thriller plus intime où les vérités et les mensonges se confondent…Et c’est à nous, lecteurs, de faire marcher notre imagination…

– Un roman, c’est de l’émotion, pas de l’intellect.

▪️Je t’aime, moi non plus…

J’ai essayé de retrouver l’engouement que j’avais à lire cet auteur, on ne peut pas dire que ça a été la révélation, mais ce fut quand même une lecture agréable dans l’ensemble. On cherche à comprendre les choix de Nathan, on espère avec Raphaël et Mathilde intrigue par ses stratagèmes, il n’y a pas à s’en faire, Guillaume Musso connaît les ficelles pour appâter son lecteur, le séduire et même le faire chavirer…Mais peut-être qu’à force, et ce n’est que mon impression, je ne suis plus surprise comme j’ai pu l’être avec cet auteur, et du coup, je l’avais un peu boudé ces dernières années…Mais avec celui-ci, dans la mesure, où je l’ai trouvé plus « impliqué » dans l’histoire, peut-être plus nostalgique aussi de ses débuts d’écrivain, et bien, je me suis laissée porter, et je n’ai pas regretté cette petite incursion dans le puzzle qu’il nous a concocté. Je lui ai retrouvé un peu du charme d’antan, bien que je sois moins convaincue de son virage dans l’univers thriller…

Les livres sont aussi facteurs de séparation. Ils n’abattent pas seulement des murs. Ils en contruisent. Plus souvent qu’on ne le croit, les livres blessent, brisent et tuent. Les livres sont des soleils trompeurs…

▪️Les trois aspects d’une vie…

L’idéalisation de la vie d’un écrivain est tellement facile, et pourtant, Guillaume Musso tente de nous enlever toute idée reçue sur ce métier…En créant, le personnage de Nathan Fawles, il nous fait voir la réalité du défi de l’écriture et écorche cette idée glamour qu’on pourrait en avoir. J’ai aimé cet aspect là dans ce roman: tout ce qui fait référence à la littérature, les petits secrets de nos auteurs chouchous, cette recherche permanente de l’inspiration et ou d’où vient-elle vraiment? On se rend mieux compte du parcours semé d’embûches qu’un écrivain peut avoir à être publié, lu, ou encore apprécié…Et peut-être qu’il serait bon et sans doute plus sage, pour un auteur, d’avoir effectivement une vie compartimentée, où le privé et le public ne viennent pas se mélanger, mais j’adorerai connaître par contre, la vie secrète des écrivains!

Depuis l’enfance, la lecture et l’écriture avaient été mes bouées de sauvetage pour endurer la médiocrité et l’absurdité du monde.

Ma note Plaisir de Lecture 7/10

Furie, Grazyna Plebanek.

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Synopsis:

Congolaise originaire de Kinshasa, Alia a cinq ans quand elle arrive à Bruxelles. C’est un nouveau monde, hostile, que découvre la petite fille. Son père, un fan de Mohamed Ali, l’initie à la boxe, qui devient pour elle le moyen de réprimer sa colère.
Devenue adulte, elle entre dans la police. Mais c’est un milieu machiste, et où une majorité de ses collègues sont atteints par un racisme viscéral. Car s’ils acceptent la jeune femme comme l’une des leurs, ils veulent éliminer les migrants, qu’ils torturent grâce à une milice de policiers qui ne sont pas d’origine belge. Débarrasser le pays des étrangers grâce aux étrangers, tel est le but de cette organisation. Et Alia en fait partie.
Pour s’imposer dans ce jeu de pouvoir, elle va commettre l’irréparable. Avec Furie, l’écrivaine Grazyna Plebanek nous offre un livre puissant et un inoubliable portrait de femme.

Ce que j’ai ressenti:

C’est l’histoire d’une femme forte, celle d’Alia. C’est moi, Stelphique, conteuse du monde Fairy, qui vous la raconte, cette rencontre avec la Furie Futée…

Un jour, dans un pays pas si lointain, à vrai dire, collé à nous autres, une petite fille a appris le poids des mots et la force de frappe, grâce à son père mais à cause de la vie aussi, qui s’est occupée de la faire grandir avec ses deux puissances au creux de ses mains. À coups de poings dans la gueule, à coups de pieds dans ses rêves, Alia s’endurcit. Elle ne s’est pas laissé abattre, la petite Futée, elle a déjoué les attaques et s’est forgé un mental d’acier…Je n’ai pas son talent à la Furie Futée pour conter ses exploits devant un public médusé, il vous faut donc, absolument l’écouter, parce qu’elle y met des mots sauvages et poétiques sur ces histoires urbaines, et c’est tellement fort que ça vient te frapper direct…Sept fois! Sept fois sous le plexus. Sept et encore sept fois plus. Crochet du droit, crochet du gauche, danses et rugissements, laissant son adversaire, chaos. Et nous, avec.

« N’aie pas peur de la douleur. »

Elle avait des racines, cette Furie, mais on les lui a arraché…Elle avait l’innocence, mais on le lui a subtilisé. Elle avait la peau noire, mais on lui a inculqué le blanc. Elle avait deux pays dans le cœur, mais on ne lui a laissé de la place, nulle part. Elle avait une famille mais on lui a éclatée aux quatre vents…Alors, il lui est resté, que de la colère…Des gants de boxe et la rue. Parce que dans ce monde qui ne va pas bien, elle a voulu essayer de le changer. Trop furieuse de voir le racisme, la misogynie, l’injustice, la cruauté, elle a laissé la fureur la submerger…Et a réussi à la transformer…Mais une menace plane sur elle, car il est dit qu’elle serait la suivante…

Fais quelque chose, Alia. Oppose-toi à ça!

La Furie est devenue une femme combattante dans un monde d’hommes. Sans artifice avec la rage au ventre, elle a troqué ses atouts de féminité pour se faire respecter sur le ring et dans les rues. Elle avait des multiples possibilités, elle choisit le chemin le plus ardu. Parce que c’est une guerrière, Alya, une petite légende des temps ordinaires qui vous apparaîtra sans doute extraordinaire, une fois, que vous découvrirez, je l’espère, qui se cache derrière les contes de la Furie Futée qui vient de partout…

Vivre dans la séparation, dans les marges, sentir que tu ne correspond à rien, qu’ils n’ont pas besoin de toi…personne ne veut ça.

Ainsi se termine ma rencontre avec la Furie Futée et il n’y a pas de morale à en tirer. Il y avait du mal et il y avait du vrai, tout cela, dans une certaine ébullition d’émotions. C’était tellement dur parfois de lire la violence et ses effets. Il est à découvrir ce roman!

Remerciements:

Je tiens à remercier William et les éditions Le livre de poche pour leur confiance et l’envoi de ce livre.

Le monde entre vos mains

Terres Fauves, Patrice Gain.


Synopsis:

« Quand le soleil est passé derrière les sommets et que les eaux de la baie sont devenues noires, j’ai compris que personne ne reviendrait me chercher. »
Missionné par son éditeur, David McCae, écrivain new-yorkais, se retrouve parachuté du jour au lendemain en Alaska pour terminer les mémoires du gouverneur de l’État de NY. Afin d’étoffer un chapitre élogieux, il doit recueillir les confidences d’un alpiniste de renommée mondiale et ami proche de l’homme politique. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Plus adepte du lever de coude que de l’amabilité, l’aventurier n’en est pas moins disert et David en apprend beaucoup. Trop. Seul et démuni, dans une nature austère et glaciale, le prête-plume va devoir apprendre à sauver sa peau…


Ce que j’ai ressenti:

Je suis d’humeur animale. D’humeur à réveiller l’ours qui sommeille en moi. En promenant mes ailes sur Terres Fauves, il y a eu un choc. Thermique et épidermique. J’ai bien dû crier. De l’homme à l’animal ou de l’animal à l’homme, il y a eu quelque chose de sauvage dans ces pages. Paralysée par la peur et pétrifiée par ces moments intenses de solitude, Valdez m’a donné l’impression d’être un lieu de tous les dangers. J’ai manqué défaillir sur des mots incisifs, devant l’élégance de cette nature hostile, et surtout face à la part animale en chaque homme. J’ai bien dû crier, mais je ne m’en souviens pas, parce que c’était le cauchemar de David McCae, mais c’est mon sang qui faisait des tours…La peur est transmissible. Hautement contagieuse, comme l’élan fou à se risquer sur les plus grands sommets. Il faut bien aller frôler les limites du corps et de l’esprit, pour voir s’éveiller le fauve…

Il débarque les gars ici et moi je regarde la nature les prendre. Des fois j’aide un peu.

Tant d’horreurs et de beautés en Alaska, c’est terriblement exaltant. Ce roman noir, c’est avant tout des sensations puissantes. C’est vraiment ce que je retiendrai de cette lecture intense. De l’homme face au vide, au froid, à la nature, au monde animal. Patrice Gain nous offre quelques instants d’émotions pures de vertige. J’ai bien dû crier. Essayer d’expulser cette part animale qui est venue se rappeler à moi, quand on s’approche de trop près de nos plus grandes angoisses…

-Des fois, les mots, ça venge.

Je suis d’humeur animale. Un mot, c’est comme un cri. Et là, nous avons 254 pages de mots écrits. Donc je crie encore, avec force et détermination. Par instinct, par survie. Terres Fauves est rentré en moi par effraction. Et il en a laissé un peu de terre remuée avec quelques poussières d’os, et une porte ouverte sur ce qu’il y a de pire en l’homme. J’y ai même croisé un ours. Je ne saurai dire ce qui m’a effrayée le plus…À découvrir de toute urgence!

Dans la seconde, j’ai senti la terre vibrer et un éclair fauve a traversé l’espace. 

Ma note Plaisir de Lecture 9/10.

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement William ainsi que les éditions Le Livre de Poche pour leur confiance et cet envoi spécial « Fauve ».

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La boîte de Pandore, Bernard Werber.

La boîte de Pandore par Werber


Synopsis:

Alors qu’il assiste à un spectacle d’hypnose, un homme est choisi dans l’assistance pour participer au numéro final. Dubitatif mais intrigué, René se plie au jeu et se retrouve soudain plongé dans une vie antérieure. Ce n’est que la première…
Au fil de ses découvertes, il comprend que ce qu’il a vécu dans ses vies précédentes peut influer sur sa vie présente. Professeur d’histoire, un nouveau défi passionnant se pose à lui : peut-il changer le cours de l’histoire, le réécrire et modifier ainsi la mémoire collective ?
De Paris à l’Égypte, en passant par l’Atlantide, un roman drôle et audacieux sur les mécanismes de la mémoire – individuelle ou générale – et le sens de l’histoire.


Ce que j’ai ressenti:

▪️10….9…8…

Fermez les yeux. Détendez-vous. Respirez profondément. L’hypnose peut commencer…

Bernard Werber va vous mener devant la porte de votre mémoire profonde, pour un voyage dans vos vies antérieures. Avec La boîte de Pandore, il explore les secrets de l’Histoire et les voies mystérieuses de l’hypnose. J’ai été de suite happée dans cette histoire, partante pour une aventure hors norme et je ne regrette pas cette virée! Quelle imagination! D’un point de départ simple où René est choisi bon gré mal gré dans le public dans un spectacle, Bernard Weber nous emmène à une exploration grandiose de notre culture universelle. C’est ambitieux mais il relève le défi en nous embarquant dans cette histoire palpitante! Et si notre richesse était finalement en nous, cachée dans nos talents enfouis, dissimulée dans nos inconscients? Alors êtes-vous prêts pour une régression? Sensations garantis et plus si affinités…

« Il y a trois visions de toutes les histoires: la mienne, la tienne et la vérité. »

▪️7…6…5…

Descendez les marches. Ouvrez la porte de votre inconscient. Derrière cette porte, se trouve un couloir avec d’autres portes. Faites un vœu.

Quelle traversée fantastique! Que l’on soit dans les eaux du Déluge, sur les plages de l’Atlandide, dans les souterrains de la Grande Guerre, au fin fond d’une grotte oubliée, sur les sables chauds de L’Egypte, on VOYAGE pour notre plus grand plaisir dans des émotions intenses. C’était passionnément dépaysant et démesurément euphorisant. L’imaginaire est extraordinaire et ça, Bernard Weber l’a bien compris! Il nous crée des illusions pétillantes et des panoramas vivifiants pour réveiller nos mémoires. Et ça vaut le détour! J’ai adoré découvrir la civilisation atlante et marcher sur des lignes du temps oubliées. Et si nous réinventions nos modes de vies, peut-être que nos histoires prendraient d’autres formes, loin des peurs et des paysages défigurés…Le temps de cette lecture, en tout cas, on pourrait presque le croire…

« Depuis ce jour, ainsi que l’enseigne le mythe de la boîte de Pandore, les hommes souffrent et n’ont comme seul réconfort que l’espérance. »

▪️4…3…2…1.

La porte s’éclaire. Il est temps d’aller vous plonger dans cette lecture!

Je vous souhaite une belle découverte, soit de cette expérience d’hypnose, soit de l’univers passionnant de cet auteur! J’ai aimé qu’il m’emmène plus loin qu’une simple histoire, qu’il donne quelques clefs pour réfléchir autrement nos certitudes, qu’il bouscule nos convictions et qu’il nous illumine avec son savoir. Pour une première avec cet auteur, j’ai été très agréablement surprise! J’ai ouvert toutes les portes, les boites, les vies, les émotions tout en-dedans, et j’en ressors avec une tonne d’espoir et du sel encore dans les cheveux, en vous disant de vous jeter dans ses pages! Un livre vraiment intéressant qui m’a bluffé dans ces chemins loin des sentiers battus…Il y a là, 112 raisons de vous laisser séduire par une expérience de lecture sensationnelle et une fée qui ferme les yeux, respire amplement et s’essaye à l’auto-hypnose…

« J’irai chercher mon destin. Trouver ma vraie route. Changer ce qui doit être changé. Exprimer qui je suis vraiment par-delà le regard et le jugement des autres. »

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement William ainsi que les éditions Le Livre de Poche de leur confiance et l’envoi de ce livre.

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Métro 2035, Dmitry Glukhovsky.


Synopsis:

2035. VDNKh. Artyom, marié à Anna – fille du colonel Melnik –, est retourné vivre dans sa station natale.
Un souvenir l’obsède pourtant, celui de la voix qu’il a entendue sur une radio militaire, deux ans plus tôt, quand il était au sommet de la tour Ostankino avec les stalkers. Aussi, depuis son retour, remonte-t-il quotidiennement à la surface, escalade des gratte-ciel en ruines, pour tenter d’entrer en contact avec d’autres survivants. Tenu pour fou, la risée de certains, Artyom sombre peu à peu jusqu’à ce que l’arrivée d’Homère bouleverse la situation : le vieil homme prétend en effet que des contacts radio ont déjà été établis avec d’autres enclaves. C’est le début d’un nouveau périple dans un métro qui sombre dans la haine et la violence, où l’homme retourne à l’état bestial.


Ce que j’ai ressenti:

« Est-ce que tu veux vivre ou crever? »

Elle effleura le microphone intégré à son casque, le plaça devant ses lèvres et poussa le bouton surmonté d’un voyant lumineux.

-Ici, FairyStelphique. Vous m’entendez? Le métro de Moscou est vivant. Et il n’y fait pas bon vivre dans ces lieux. Je ne sais pas si vous m’aviez entendue avant…Quand je vous parlais de Métro 2033, de Métro 2034. Je suis arrivée au bout de la dernière ligne, celle de Métro 2035. Vous savez cet univers post-apocalyptique crée par Dmitry Glukhovsky. Je ne vous entendiez pas, moi, dans mon petit monde. J’étais au fin fond des tunnels. Dans les ténèbres. A me confronter à mes peurs. Je croyais qu’il n’y avait plus qu’une poignée de survivants avec moi (-Artyom. Homère. Melnik.- Et les 40000 personnes des boyaux moscovites.) Si peu de vivants, en somme. Si peu de perspectives d’avenir. Nous pensions qu’il n’y avait plus personne sur la planète. Nous sommes là…Dieu merci, vous avez survécu! Vous êtes là…

Des enflures avaient installé des brouilleurs. Ici à Fairystelphique. Ils vous ont dissimulés à mes oreilles. Voilà trois tomes que je vis en apnée dans un air vicié, à bouffer des champignons avariés et du faux thé! À crever à petit feu. A ramper comme un cafard dans le métro en n’ayant nulle part où aller. À essayer de donner un peu d’espoir à ces hommes égarés. A les écouter dans leurs tourments. À devenir folle devant divers dangers, Noirs ou Rouges. A me faire mordre par des rats enragés. A esquiver les chemins radioactifs. À faire éclater mon cœur en morceaux pour faire étinceler un peu de lumière. A mourir de faim. Dans l’indifférence de tous.

Et pourtant, nous vous cherchions, nous, sur les ondes, partout, tout le temps. Nous espérions. Comment allez-vous? Comme j’aimerai être chez vous, là où on chante et où on danse…Comment est l’air de votre région?

Voilà près de 2400 pages que je croupis dans le noir. Et que je suis là à en redemander. Complètement addict. À me dire que même dans l’obscurité, dans le béton, je me ferai bien encore une virée dans ce trou infect. Même si je dois y perdre tous mes cheveux parce que j’emprunterai la ligne de la Hanse. Même si je risque de perdre la raison, à force de vouloir remonter à la surface. A me demander inlassablement: qu’est-ce qui fait de nous des humains? À me rendre dingue à essayer de comprendre comment on a pu piéger des hommes sous terre, à leur faire croire à l’inadmissible???! Je suis à deux doigts de craquer, à réfléchir ainsi, sur la vie et la mort, sur les traces qu’il nous faut peut-être laisser avant de partir définitivement. Une seule option alors: vivre sous terre? J’en suis là, complètement addict…Et vous?

On me tuera sans doute pour de telles réflexions dans ce Métro 2035. Mais du temps: je suis vivante. Et être vivant, c’est tout ce qu’on a. Ce qui est important, c’est que vous ne vous fiiez pas aux apparences. N’allez pas mettre les pieds là-bas, sans un masque et une combinaison. Ni allez pas sans vos plus belles valeurs bien accrochées, à votre peau ainsi qu’à vos âmes. Parce que dans le noir, on a bien besoin de lumières. De quelques poètes aussi. J’aiderai Homère s’il le faut, pour son livre. Mais autant que vous soyez prévenus, cette saga est anxiogène, terriblement dangereuse, et frappe nos énergies profondes. Mais c’est aussi un pur moment d’adrénaline.

Je m’appelle Stelphique. Je suis bien réelle. Es-tu là, toi? Tu m’écoutes? Désormais…Désormais, je veux vivre tout simplement. Remonter à la surface et vivre. Comme il se doit. Vivre! Passionnément. Et vous parler de cette trilogie. Vous convaincre de la lire. Entendez-vous?

Elle coupa le micro.

« Qu’ils écoutent par eux-même, maintenant. Qu’ils écoutent parler le monde. »

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement les éditions Le Livre de Poche Imaginaire de leur confiance et l’envoi de ce livre.

Élévation, Stephen King

Couverture Elevation


Synopsis: 

À Castle Rock, Scott Carey est affecté par un mal étrange. Il perd rapidement du poids tout en conservant extérieurement la même masse corporelle. Avec l’aide du docteur Bob Ellis, il tente de comprendre cet inquiétant phénomène. Parallèlement à cela, Carey a un litige avec ses voisines concernant le chien de celles-ci. Si l’une de ces voisines, Missy, est très amicale, l’autre, Deirdre, est glaciale. Toutes deux essaient de lancer un restaurant mais le fait qu’elles soient ouvertement mariées provoque l’hostilité d’une bonne partie des habitants de la ville. Apprenant leur problème et confronté au sien, Carey décide de les aider à vaincre les préjugés de la population locale.


Ce que j’ai ressenti:

▪️Encore une page, encore un kilogramme…

Un kilo de moins et une page en plus, pour découvrir le talent du King…100 kilos de moins et 140 pages en plus, pour apprécier tout le génie du Maître du fantastique. Il est un phénomène incroyable qui touche Scott Carey, un phénomène inexplicable mais invisible, et pourtant bel et bien, déstabilisant. Perte de poids et dénonciation de l’intolérance sont au centre de cette nouvelle inédite.

Alors, on ne va pas se refuser cette petite gourmandise, cette Élévation face à ses idées plombantes, en plein climat sensible social et politique, de l’Amérique actuelle…Vous prendrez bien, un peu de plaisir, puisque ça ne fera pas bouger les chiffres sur votre balance ?

La gravité est l’ancre qui nous entraîne au fond de la tombe.

▪️Encore une course, encore un effort…

Deux voisins qui courent après une Elévation des mentalités, en apprenant l’amitié… Une course passionnante où notre rythme cardiaque risque de sentir quelques ratés et des variations en masse…Scott et DeeDee vont devoir dépasser leurs petites querelles, les limites de leurs corps, et quelques rumeurs virevoltantes…Bienvenue à Castle Rock, où les apparences sont parfois trompeuses et où l’homophobie fait rage, au coin de la rue…

Vous feriez bien un petit entraînement physique et mental, avec ce duo de choc, pour dépasser quelques lignes de clichés, euh , d’arrivées?

La vie est ce qu’on en fait et l’acceptation est la clef de toutes nos affaires.

▪️Encore une étincelle, encore une étoile…

J’adore les histoires de Stephen King. Courtes ou longues. Je sais qu’il va m’emporter avec ses petites paillettes de surnaturel, son imagination pétillante et son œil avisé sur les problèmes de société. En refermant ce petit livre, j’en ai encore les étoiles plein les yeux! Ce final entre poésie et amitié était de toute beauté!

Allez, vous savourerez bien un peu de cette lecture, garantie sans prise de poids, mais hautement réjouissante…

Tout mène là, songea-t-il. A cette élévation. Si c’est ce qu’on ressent quand on meurt, on devrait se réjouir de partir.

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Le Livre de Poche Imaginaire de leur confiance et l’envoi de ce livre.

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Les Ferrailleurs,III, La ville, Edward Carey.

Couverture Les Ferrailleurs, tome 3 : La ville


Synopsis: 

Une nuit perpétuelle envahit Londres. L’étrange famille Ferrayor a laissé derrière elle les ruines fumantes de Fetidborough pour s’installer dans la capitale. Depuis leur emménagement, la jeune Eleanor et les Londoniens observent d’étranges phénomènes : des disparitions, des objets qui apparaissent, d’autres qui se transforment. Et cette obscurité qui règne à présent.
La police est à la recherche des Ferrayor pour essayer d’éradiquer le fléau, et tous les moyens sont bons pour mettre la main sur ces dangereux personnages. Le jeune Clod va devoir choisir son camp, déchiré entre sa famille et les habitants de Londres, entre ses affreux semblables et la ville qui ne survivra pas aux ténèbres. À moins que la lumière ne vienne finalement d’un amour que Clod pensait enseveli…
Dernier volume de la « Trilogie des Ferrailleurs », La Ville tient toutes ses promesses en concluant l’incroyable épopée de la famille Ferrayor. Après Le Château et Le Faubourg, Edward Carey déploie tout son talent d’écrivain et de dessinateur au service d’un univers inoubliable.


Les Ferrailleurs. Tome 1 : Le Chateau. Tome 2: Le Faubourg. 

Ce que j’ai ressenti:

  • Petites lumières d’espoir…

A faire tourner les têtes et les objets, à faire naître la petite lueur au milieu des immondices, Clod Ferrayor l’original de la famille, et sa flamboyante Lucy Pennant,  détraqueront leurs petits mondes en transition, à coups de poings et à voix étranges! Les objets vivent, se rebellent, les liens de famille grincent, les insignifiants se font entendre: c’est la débandade! Nos deux adolescents chouchous sont lancés à l’assaut de leurs espérances, entamant une grande bataille enflammée, une guerre pour ne pas perdre ce « petit quelque chose », un territoire à conquérir après l’anéantissement du leur, mais surtout se retrouver envers et contre tous…Et tout du long, l’amour à dénicher, dans les yeux et sous les ruines du chaos…Quelle épopée!

« Quand cesse-t-on d’être une personne, me demandais-je, et quand commence t-on à être autre chose qu’un être humain? »

  • Au sein des ténèbres…

A voir les détritus s’allier, à voir disparaître les gens dans la pire insignifiance,  à sentir un Londres mort à petit feu et un Londremor vivant de poésie étincelante, Edward Carey, nous ouvre les portes d’un imaginaire riche où, j’ai adoré me perdre. Les transformations s’accélèrent, le mystère s’épaissit et tout par à va-l’eau , ou plutôt à va-l’ordure…Et le géant se soulève tandis que la Reine s’incline…La grisaille envahit la ville, et les êtres lugubres hantent les lieux. C’est l’ultime affrontement et on sent une tension incroyablement sombre s’emparer de tous les habitants. Et quelle atmosphère!!!!

« Nous avons tous respiré la nuit, nous l’avons tous fait entrer en nous. »

  • Et dans la ferraille, trouver un coup de coeur <3. 

Une trilogie exceptionnelle, une imagination de folie, une plume magnifique, un univers unique. Quel bonheur de se plonger dans ses pages, j’ai encore plus apprécié ce troisième tome, mais il y avait aussi une certaine nostalgie à quitter tous ses personnages. Il s’est vraiment passé quelque chose de spécial avec cette saga, un vrai coup de foudre! Il y a toute une magie à s’approprier, une conquête de bric et de broc, un charme fou à entendre parler des objets, des jolies valeurs à capturer sous les décombres, de la révolte à saisir dans les feux contraires, mais au final, trouver le trésor ultime: le coup de coeur littéraire!

« Ah, les sentiments humains, quelle histoire! Quel effort insurmontable que de surveiller les moteurs, les rouages de l’amour et de la haine, les canalisations de nos pensées et de nos émotions! » 

Ma note Plaisir de Lecture sticker-fee-libellule 10/10

 

Remerciements: 

Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Livre de Poche Imaginaire de leur confiance. Ce fut une lecture magique!

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L’histoire sans fin, Michael Ende.

Couverture L'histoire sans fin


Synopsis: 

Bastien, un garçon de dix ans, déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia au grenier pour le lire. Un livre pas comme les autres…Il y était question d’un pays fantastique où vivaient une toute petite impératrice, des elfes, des monstres, un garçon à la peau verte…Un pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastien, irrésistiblement entrait dans l’histoire, une histoire fantastique qui recommençait avec lui, L’Histoire sans fin… Le roman de Michael Ende est un plaidoyer passionné pour le droit de fantaisie, à l’imagination, un rêve, dans un monde où ils n’existent presque plus.


Ce que j’ai ressenti:

 

Il était une fois…
…L’histoire sans fin…
Bientôt quarante ans, qu’elle illumine nos cœurs,
Autant d’Inspiration, et plaisir d’Autrefois,
A voir et à revoir le destin de Bastien,
Se perdre et se retrouver, au-delà des pleurs.

Le Néant avance mais le Pays Fantastique demeure
Les mensonges progressent mais les souvenirs se meurent…
Il faut sauver la Magie: la magie d’une bonne histoire!
Sois le nouvel empereur, et réécris dans le noir,
Ta propre destinée, aux côtés de Atréju
Grimpe sur le dos de Furchur, et zou!

Quelle imagination et belles rencontres,
Tant de lieux et d’animaux fabuleux,
Tant de courage qui va à l’encontre
Des pires lâchetés, c’est juste merveilleux!
Message de Poésie et d’Amour dans un Désir
On en voudrait tant des histoires à n’en plus finir…
Mon Vœu Véritable: Que se répande l’Eau de Vie
Que tous, lisent, cette histoire ci!

Et ils vécurent bien plus heureux,
Et ils eurent beaucoup d’histoires…
Mais cela, est une autre histoire
Qui sera contée, une autre fois…

 

Ma note Plaisir de Lecture  10/10

Gwendy et la boîte à boutons, Stephen King.

Couverture Gwendy et la boîte à boutons


Synopsis: 

Trois chemins permettent de gagner Castle View depuis la ville de Castle Rock : la Route 117, Pleasant Road et les Marches des suicidés. Comme tous les jours de cet été 1974, la jeune Gwendy Peterson a choisi les marches maintenues par des barres de fer solides qui font en zigzag l’ascension du flanc de la falaise. Lorsqu’elle arrive au sommet, un inconnu affublé d’un petit chapeau noir l’interpelle puis lui offre un drôle de cadeau : une boîte munie de deux manettes et sur laquelle sont disposés huit boutons de différentes couleurs.

La vie de Gwendy va changer. Mais le veut-elle vraiment ? Et, surtout, sera-t-elle prête, le moment venu, à en payer le prix ? Tout cadeau n’a-t-il pas sa contrepartie ?


Ce que j’ai ressenti:

Rencontre au sommet avec Gwendy et une Boite à Boutons…

« Ne pas attendre, ne pas se lamenter comme une pisseuse, s’attaquer au problème de front. »

8 couleurs, 8 sensations:

  • Jaune: Attirance.

« Ça » attire l’oeil, ce dégradé aux effets ondulants de cette jolie couverture et puis forcément, l’auteur en tête d’affiche…J’ai été forcée de me jeter dessus!!!! Un inédit de Stephen King, même une nouvelle, c’est toujours une promesse de plaisir…

  • Vert Clair et Vert Foncé: Curiosité et Impatience.

C’est les couleurs du décor de ce flanc de falaise qui entourent les Marches des Suicidés…Et voilà, comment en seul lieu, ILS suscitent la curiosité et l’attention des lecteurs dans la première ligne! Stephen King et Richard Chizmar se joignent pour nous faire transpirer sur 300 marches vertigineuses…Bienvenue dans l’intrigant, Castle Rock!

  • Orange: Gourmandise.

C’est l’effet vitaminé et loufoque que ses auteurs ont mis dans ses pages, du pep’s et une friandise de 150 pages, à dévorer sans modération! Sitôt reçu, sitôt lu et fini dans la foulée, chocoolique ,moi aussi telle l’adorable Gwendy, de leur talent d’écrivain, un pur moment de délice…Mais il semblerait, que une fois digéré cette petite novella, je n’ai qu’une envie, c’est d’en lire encore plus…Alors, il t’en reste un peu, dis moi, Gwendy de ces chocolats magiques?

  • Bleu: Chair de poule.

C’est sans doute comme cela qu’il était le ciel, mais il va vite basculer vers un gris électrique, jusqu’à te pétrifier d’angoisse, aussi sûrement que si Stephen King passait Roi des cieux: en un éclair de rebondissements bien chapeauté, il te transforme une atmosphère…Et tremble de frayeur, les enfers ne sont jamais bien loin!

  • Violet: Tristesse.

Comme la couleur du deuil qui va lentement frapper Castle Rock de ses pires tragédies. Parce que finalement, notre héroine, est une jeune fille ordinaire, confrontée à la violence d’un monde qui se désagrège et des êtres humains rongés par des ondes négatives…Et pleure sur une réalité plus cauchemardesque, que la pire des histoires de peur!

  • Noir: Admiration.

Un sacré bonus que ces jolies illustrations! J’ai adoré trouver entre les pages, ses dessins en noir et blanc qui rendent encore plus de profondeur obscure à une ambiance déjà bien sombre…Quel beau coup de crayon que celui de Keith Minnion, j’ai une préférence d’ailleurs pour celle du passage dans la penderie…J’ai trouvé que cette idée de rassembler 6 mains pour une oeuvre, rend encore plus réjouissante, l’euphorie de la découverte de cet inédit. En plus de la joie de retrouver ton auteur préféré, sois heureuse d’avoir d’autres artistes à suivre avec intérêt!

  • Rouge : Coup de Coeur. ❤ 

Et monter crescendo sur le fil de cette intrigue, ressentir les frissons du vertige, connaître le boum vibrant d’un coup de coeur…C’était bien couru d’avance, que j’allais adorer cette histoire!

Alors je partage mon coup de cœur, et j’appuie sur les boutons de mon clavier précipitamment, pour dire ô combien j’ai aimé cette lecture! ❤

Je n’ai pas pu me décider, alors je les ai tous utilisé: Vert clair ou foncé. Jaune. Orange. Bleu. Violet. Noir.Rouge.

A toi, de décider maintenant, sur quel bouton, tu vas appuyer…

 

« Les secrets constituent un problème, peut-être le plus grand de tous. Ils pèsent sur l’esprit et encombrent le monde. »

Ma note Plaisir de Lecture  10/10

 

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Le livre de Poche Imaginaire de leur confiance et pour l’envoi de ce livre.

L’éveil du Léviathan, James S.A Corey.

Couverture The expanse, tome 1 : L'éveil du leviathan

The Expanse 1 

Pourquoi je l’ai choisi:

La couverture était superbe, et puis partir vers les étoiles, c’est toujours une belle destination…

Synopsis:

Jim Holden est second sur un transport de glace qui effectue la navette entre les anneaux de Saturne et les stations installées dans la Ceinture. Quand son équipage et lui croisent la route du Scopuli, un appareil à l’abandon, ils se retrouvent en possession d’un secret qu’ils auraient souhaité ne jamais connaître. Un secret pour lequel certains sont prêts à tuer, et à une échelle impensable pour Jim et son équipage. La guerre dans tout le système solaire devient inévitable, à moins qu’il ne découvre qui a abandonné ce vaisseau, et pourquoi.

Les personnages:

Miller et Holden mènent les chapitres. Ce sont donc les deux personnages principaux de ce premier volet et ils sont tous les deux, excellents. C’est exactement le genre de personnages que j’adore.

Miller est un personnage complexe intéressant parce que c’est un sanguin, assoiffé de justice mais complètement désaxé avec la réalité, tandis que Holden est un meneur fort, intransigeant avec l’honnêteté, mais du coup, complètement désaxé avec la société. Ils sont tellement entiers, tellement rigides dans leurs qualités, que leur quotidien n’a de cesse de les malmener…

  • Miller est un inspecteur aguerri mais ingérable, qui se voit confier une mission secrète de sauvetage d’une jeune fille: Julie Mao. Elle en devient vite son obsession, le plongeant dans les affres de la folie…

« Quand cesse-t-on d’être humain? se demanda Miller. »

  • James Holden est un officier en second de vaisseau spatial le Canterbury, un chef charismatique et qui par souci de transparence suite à un sauvetage, se voit déclencher, la pire des guerres de l’espace…Entre sa culpabilité et son devoir, il n’aura de cesse de vouloir sauver un maximum de vies…

« C’est toujours une partie de plaisir…jusqu’à ce que quelqu’un riposte, songea Holden. »

 

Ce que j’ai ressenti:

L’éveil…: Et observer la nuit, regarder les étoiles et imaginer une grande guerre, là haut, dans l’Infini.

« Rêver ne faisait pas de mal. »

C’est ce que nous a concocté cet auteur, James S.A Corey, une belle et grande saga audacieuse The Expanse. Un premier tome très dense de 900 pages, L’éveil du Léviathan, est le point de départ d’un conflit interplanétaire grandiose, démesurément technologique, immensément dévastateur…Jeux de guerres et autres stratégies politiques sont de la partie, et c’est à coups d’armes de destruction massive et de revirements de vaisseaux volants, que se jouent le destin de milliers d’extraterrestres, et celui du berceau de cette nouvelle humanité: la Terre…

Propulseurs, stations spatiales et Flottes militaires ont permis aux hommes de s’approprier les astéroïdes, de s’adapter à ce nouvel environnement de gravité mouvante, et se réinventer des envies d’ailleurs…Et puisque l’ Infini s’ouvre à eux….Reste, le souci éternel des ressources et la source de tout conflit: la folie humaine….

« Tout semblait désormais possible, et cet espoir les séduisait. »

Du Léviathan…: Et faire naître une menace si grande, ancestrale, monstrueuse.

Rien que ce nom de « Léviathan » il fait trembler nos imaginaires, parce qu’il a la particularité de prendre plusieurs formes : s’immiscer dans nos pires cauchemars, prendre le visage de la Bête, se réincarner en monstre politique, dévorer nos âmes et peut être bien aussi, tenir la garde des enfers…Dans ces pages, la menace est visqueuse autant qu’effrayante, et ses métamorphoses entraînent un récit palpitant de créatures diverses à faire frissonner d’effroi! Notez bien que en plus, de pirates de l’espace survoltés,  vous aurez même quelques zombies vomisseurs, une pandémie mystérieuse, et autres réjouissances extraterrestres dont vous n’avez pas même pas idée…

« Pas de repos pour les méchants. Pas de paix pour les gentils. »

Pour un éveil, je le trouve plutôt explosif et survitaminé: ça envoie plutôt du lourd!!!! Les pages défilent aussi vite que les vaisseaux en pleine poussée, ajouté à cela la dynamique des dialogues, tout cela rend ce petit pavé des plus captivants. Entre thriller et science-fiction, cette virée dans l’infiniment grand est une aventure qui prend aux tripes, et il faudrait peut être, demander à nos chers personnages, de nous donner aussi un peu de jus, ce cocktail de drogue pour rester bien accroché dans les multiples rebondissements qu’offrent cette belle saga!

Dans l’espace, rien n’est jamais totalement immobile; on se mettait simplement en orbite inverse avec un autre objet.

J’ai adoré ce premier tome, et le tome 2 est d’ors et déjà en lecture en Féerie….

 

« J’offre les étoiles à l’humanité. »

Ma note Plaisir de Lecture  9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement Léa ainsi que les éditions Livre de Poche Imaginaire pour cette lecture intense!

 

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En Féérie, il brille quelques poussières…

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