La guitare magique de Frankie Presto, Mitch Albom

Couverture La guitare magique de Frankie Presto

Pourquoi je l’ai choisi:

J’adore cet auteur, il arrive à me toucher à chaque fois grâce à son écriture, et quand je l’ai vu dans la Masse Critique, je ne pouvais pas, ne pas cocher cette proposition…Le destin a bien fait les choses, et je remercie sincèrement Babélio de m’avoir sélectionnée, ainsi que les éditions Kero pour l’envoi de ce livre.

Synopsis:

Frankie Presto, né dans une église en feu et vite devenu orphelin, est élevé dans une petite ville d’Espagne par son professeur de musique aveugle. Puis la guerre bouleverse sa jeune vie… À neuf ans, il embarque sur un bateau pour l’Amérique, accompagné de ses seuls biens: un chien sans poils, une vieille guitare et six cordes dont il ignore encore la mystérieuse puissance.
Pendant son irrésistible ascension comme le plus grand musicien de son temps, il découvre petit à petit l’immense pouvoir que lui confèrent ses six cordes de guitare magiques. Mais ce don sera aussi son fardeau…
Frankie réussira-t-il à trouver sa propre voie, et à retrouver Aurora, l’unique femme qui avait su toucher son cœur ?

Un roman foisonnant et plein de charme qui donne envie de fredonner sa chanson préférée !

Les personnages:

Frankie Presto, c’est un guitariste de talent, de corps et d’esprit. J’ai cherché sur Internet ses chansons, j’ai voulu lui donner vie, croire qu’il pouvait naître de notre seule volonté…Je voulais plonger dans son regard, y voir l’étincelle du Don…Il est une force ce personnage, il incarne tous ses génies disparus trop tôt, ses enfants qui ont serrés de leurs points, la lumière musicale.

« Tout le monde fait partie d’un orchestre dans la vie. »

C’était une pure performance de guitare et les mélodies qui s’enchaînaient étaient d’autant plus remarquables. Frankie était un homme qui se débattait littéralement dans un océan démonté.

Ce que j’ai ressenti:…Un coup de cœur musical et littéraire…

« La vérité est lumière. Le mensonge est ombre. La musique est les deux à la fois. »

Mitch Albom nous revient avec un roman qui fleure bon la Musique. Elle nous parle, nous interpelle, nous enchante. La Guitare Magique de Frankie Presto a 6 cordes, tout comme elle, j’essaierai de vous donner 6 raisons de vous laisser charmer par son incroyable envoûtement…

  1.  La corde sensible: C’est avec beaucoup de larmes retenues qu’on lit cette histoire. Et les larmes justement, c’est l’exquise musique « Làgrima » qui tourne en boucle…Comprendre cette chanson dans ses lignes, et ensuite la savourer en écoute, je vous parie, que les larmes seront bien au rendez-vous…
  2. La corde vibrato: Des dizaines d’émotions vous submergent dans cette histoire, parce que c’est avant tout, celle d’une vie, d’un artiste, d’un génie…Et forcement, ça donne toutes sortes de tragédies et contrariétés, mais aussi de grands moments où la chance lui sourie, où la Destinée prend tout son sens…
  3. La corde artistique: Cet enfant a un don, certes, mais c’est bel et bien le travail et la persévérance de la Musique, qui fera sa voie. L’orchestre de sa vie a eu de beaux accompagnateurs, mais c’est avant tout cet enseignement entre respect et tolérance que lui donne El Maestro, qui fait la beauté de son talent.
  4. La corde auditive: Chaque référence musicale est un bonheur d’écoute. Je me suis d’autant plus imprégnée de cette lecture en allant découvrir ou redécouvrir, ses chansons. On sent la passion de l’auteur pour la musique.
  5. La corde magique: Une fée s’est glissée dans ses pages pour mon plus grand bonheur! Forcement, que je me dis qu’il était fait pour moi, ce roman! La magie de l’Amour et l’apparition féerique sont autant de saupoudrage scintillant qui illumine nos yeux et nos cœurs…
  6. La corde poétique: Le Bleu lyrique qui vient étinceler cette histoire nous donne un petit coté Fantastique très agréable à découvrir. J’ai adoré le bouquet de fleurs de cordes, leur poésie, la force de l’intention de l’auteur, de rendre hommage à la musique, à la vie, à l’amour…

« Tous les hommes sont des musiciens en puissance. Sinon pourquoi le Bon Dieu nous aurait-il donné un cœur qui bat? »

Je suis une amoureuse de la Musique et de l’Emotion. Ce livre rassemble les deux. Il pulse et il touche au cœur. J’ai aimé la douceur des mots et la douleur d’une passion, la pureté des émotions et la fulgurance d’un talent. C’est un coup de cœur, évidemment, car il nous fait vibrer le corps, le cœur et l’âme. Il a une énergie positive, magique et passionnée.

« -Ne pleure pas si tu saignes pour quelque chose que tu aimes. »

 

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 10/10

 

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Le guide des fées: Regard sur la femme, Audrey Cansot/Virginie Barsagol

Couverture Le guide des fées : Regards sur la femme

 

Pourquoi je l’ai choisi:

Sans ce challenge que j’organise, le Challenge Printemps Elfique 2016, je pense que je serai passée à côté de ce livre. Et ça aurait été un grand dommage…La Magie fait bien les choses, et je remercie chaleureusement Charlotte Volper  des éditions ActuSf de sa confiance et pour l’envoi de ce livre! Ce fut une lecture très intéressante!

Synopsis:

Le Guide des fées est un parcours dans le temps à la rencontre des fées, des plus célèbres aux plus inattendues. Attraper les fées là où elles se cachent, des territoires littéraires aux oeuvres cinématographiques en passant par la BD et la peinture, autant de champs que les reines du merveilleux ont investis au fil des siècles. La lecture du guide est aussi un voyage qui tente de révéler la profusion des regards portés sur la figure féérique, ainsi que son évolution, riche et complexe au fil des époques traversées.

Ce que j’ai ressenti:…Une étonnante découverte!

Avant tout, j’ai appris des choses! C’est vraiment cool de voir « autrement » l’influence des contes, et ce personnage si mystérieux de la fée…C’est un guide qui sous forme de fiches nous renvoie à des œuvres qui ont mis en lumière, la fée, mais aussi, tous les fantasmes qu’elle peut engendrer. De la créature vénérée au monstre craint, elle passe par toutes les formes au fil des siècles, mais reste bel et bien une figure importante du tremplin vers l’imaginaire. De l’antiquité à nos jours, ce petit voyage en féerie vous donnera quelques nouvelles pistes de lectures, et quelques belles informations sur les manières d’approcher la fée…

Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est cette étude des plus grandes références littéraires, les multiples exemples vers lesquels les auteures nous renvoient. On sent un vrai travail de recherche dans ce Guide des fées, et en même temps, on n’est pas enseveli sous les tonnes d’informations ennuyeuses, ça reste clair et précis, agréable à lire, et très intéressant à découvrir. Les fées ont changé de formes, de situations, de piédestal, de conditions, de lieux de vie… Elles ont influencées, elles ont été élevées, elles ont été rabaissées, dénigrées, mais quoi qu’ils en soient, elles ont été là depuis des millénaires dans l’Art et la Culture, pour notre plus grand plaisir. Ce petit guide nous apprend que derrière ce personnage féminin et tout l’univers qui le compose, se cache une envie de bouleverser la condition des femmes, la société, les mœurs…

« Les fées prennent plaisir à désordonner le cosmos. »

En bref, j’ai beaucoup apprécié cette lecture! Je l’ai trouvé très intéressante, et elle donne envie d’approfondir ce sujet…

Petite note: Si jamais, cette lecture vous tente, sachez qu’elle en promo numérique grâce à l’opération des Indés de l’Imaginaire du 6 Juin au 4 Juillet 2016 à 1.99 euros! Ca fait toujours plaisir de se faire plaisir à petit prix!!!!;)

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 8/10

 

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Fées dans la ville, Collectif

Couverture Fées dans la ville

Pourquoi je l’ai choisi:

Rien que ce titre, il est intriguant, et laisse présager une sympathique revisite du mythe ailé!

Synopsis:

Cachées dans les gouttières, les pots de fleurs, les lézardes des murs… les fées partagent discrètement avec nous les villes, tantôt ravies, tantôt désespérées de l’agitation des hommes. rnrnHuit auteurs ont parcouru les rues pavées pour les débusquer, elles et leurs compagnons du petit peuple.Un recueil de fantasy urbaine, dans l’imaginaire des cités.

Ce que j’ai ressenti:

Les fées se nourriraient-elles de la poésie de la nuit urbaine, du gris métallique des pavés, de ces moments de solitude extatique que seuls les citadins connaissent, de cette impression d’infini dans des rues aux immeubles tellement hauts qu’il faut trouver des buttes pour voir le ciel? (Anne Fakhouri ).

Enfin, j’ai trouvé un recueil de nouvelles qui m’a enthousiasmée, charmée, émue! Enfin….Et bien dis donc, c’est pas trop tôt!!!!! Souvent, je reste sur ma faim avec les nouvelles, car leur format très court, m’empêche de ressentir pleinement les émotions: ici ce n’est pas le cas! Je vais le garder bien précieusement, et me dire que j’ai bien fait de poursuivre dans ce genre de lectures!

Parce qu’il est complètement décalé, et hautement inspiré, parce que les fées qu’on trouve ici, sont inattendues, et surtout parce que cette réunion d’auteurs de talents sont regroupés dans cette anthologie, la magie opère…

J’ai aimé l’originalité de ses textes, leurs forces, leurs engagements. Les fées dans la ville, ont leur pouvoir certain, n’en doutez plus, même entourée de grisaille, elles savent faire naitre un petit coté enchanteur. Le gros point positif de cette lecture, c’est leur touche vivante de contemporain, on se prend en pleine poire nos problèmes de sociétés, on souffre de voir dans l’intelligence de ces écrits, les dangers criants d’aujourd’hui…

  • Magie Verte, Jack Vance, nous emmène dans un monde parallèle où l’intelligence et le savoir sont infinis. Cette plongée ne se fera pas sans conséquence, mais cette virée, pourrait être plus enrichissante et au delà même de ce qu’un humain peut supporter…
  • Le Mur des Lilas, Tony ‘Nym’ Robillard nous fait prendre conscience que la Magie protège ses portes, même en milieu urbain. Ce n’est pas parce que le macadam l’entoure qu’elle veut y perdre tout son charme!
  • A la croisée, Eric Holstein, c’est souvent aux carrefours, que joue le destin, mais surtout les acteurs de la vie aux dents carnassières.
    —-} J’ai adoré celle ci, car il y a une atmosphère tenace et envoutante, et j’en ai eu les larmes aux yeux sur la fin…
  • Le sceau d’Alphonse, Jeanne-A- Débats nous ouvrira sur un monde de superstitions et de dieux vengeurs, avec pour décor une décharge. Ce mix nous donne un fantastique conte ou magie et urbanisme font un ménage en couches culotte.
    —-}Magique!
  • L’histoire commence à Falloujah, Karim Berrouka, Un Djinn qui apparait au milieu des décombres en temps de guerre. De la noirceur et des cendres nait la poésie et la compassion.
    —-}Superbe!!!!Gros coup de cœur pour celle ci!
  • J’veux un dragon, Olivier Getcher, on est loin des fées, mais pas de la féerie! Ce dragon incroyable né d’un vœu d’une enfant aura une existence un peu spéciale, autant que sa nourriture.
  • La fée du miroir, Marie-Lé Camillle, cette fée là, est loin d’être elfique, et pourtant, elle protège de sa magie, cette petite fille des mauvais filets.
    —-} Dérangeante et triste, mais j’ai aimé l’originalité du texte et sa fée!
  • Fée des râles, Laurent Fetis, une envolée marrante entre fée et poudre.

En bref, je les ai toutes aimé ces nouvelles, mais celles que j’ai commenté après les flèches auront ma préférence dans cette belle anthologie.

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 9/10

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Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement Charlotte Volper des éditions ActuSF pour l’envoi de ce livre! Merci de leur confiance!

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Merveilles et Légendes des Forêts Enchantées, Richard Ely/S.Pineaux/A.Labarre

Pourquoi je l’ai choisi:

J’étais curieuse de voir un des autres projets d’un auteur que j’affectionne particulièrement: Richard Ely.

Synopsis:

Une balade en compagnie de Richard Ely, Séverine Pineaux et Amandine Labarre sous les frondaisons des grandes forêts mythiques (Brocéliande, Forêt- Noire …) à la découverte des créatures fantastiques qui les hantent (petit peuple des mousses, pixies, dryades et autres dames vertes).

Ce que j’ai ressenti:…Un enchantement naturel…

Bienvenue dans la forêt, oui mais voilà, pas seulement les forêts toutes simples, non, de celles qui sont enchantées! Et niveau enchantement, ce livre est une merveille pour les yeux tout d’abord, avec les magnifiques illustrations de deux artistes, mais les textes de Richard Ely nous emmène grâce à sa passion, dans un univers magique. On se prend à rêver en Brocéliande, à songer sur l’île Hachijo-jima, à s’imaginer en Fontainebleau, le voyage en imaginaire est infini et se fera d’une branche tendue vers le lecteur…

C’était la berceuse du mobile à papillons. La musique de ses premiers rêves.

Le Petit Monde de Richard Ely est empli de créatures féeriques, c’est avec toujours autant de plaisir que je découvre ses publications. Tantôt poète, tantôt ethnobotaniste, mais toujours inspiré par les muses, ce projet là, m’intéressait d’autant plus, car il était plus ambitieux au niveau des textes. 10 nouvelles toutes plus riches en folklore, les unes que les autres, mais la force de l’ensemble c’est l’énorme respect pour la Nature. Toutes vous font prendre conscience d’une cohésion d’ensemble, d’un amour inconditionnel pour Mère Nature, d’une sagesse ancestrale. J’ai beaucoup aimé le message derrière la féerie, les forêts mises en lumière et en histoires, cette volonté d’embellir tel un conteur, le monde qui nous entoure.

Ni les dieux ne pouvaient les corrompre, ni le cœur des hommes. Elles étaient l’âme vivante de la forêt, l’expression le plus intime et la plus profonde de ce qui animait flore et faune dans ce territoire sacré.

J’ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, car il est plaisant de le feuilleter, d’avoir le choix de le poser et le reprendre à sa guise, de lire et relire ses courtes histoires, de s’imprégner à notre rythme de par ce découpage en nouvelles. Je ne me lasse pas des écrits de cet auteur, car on est toujours amené à revenir à sa guise, et à tout moment, vers son univers inspirant et inspiré. Il ne se dévore pas ce livre, il s’apprécie, et c’est ce qui en fait tout son charme…J’ai été plus que charmée, par ailleurs, par le talent de Séverine Pineaux, ses illustrations sont juste : »OUAaaaH! ».

Cette amertume ne me quitte plus, ce que le poète nomme le spleen. Je suis là, vivant, errant parmi les hommes, mais mon cœur ne bat plus pour ce monde.

Voir prendre vie et déceler les êtres féeriques, au détour des bois et des pages, est un petit plaisir délectable. Pixies, dryades, fées, gnomes se dévoilent derrière une montagne, un ruisseau, un océan. Chaque apparition plus enchanteresse que la précédente…Une petite merveille, je vous le disais…

Comme un fantôme, l’esprit ne dérangeait rien de physique.

Si je devais donner une préférence dans ses histoires, j’irai vers Rêveries en Brocéliande. Rien que l’illustration Séverine Pineaux en amont est d’une beauté fantastique, mais c’est le texte qui m’a le plus touchée par sa simplicité et sa douceur, mais j’ai aussi aimé la force et l’humble respect qui se dégage de la nouvelle Le Petit Peuple des Mousses.

En bref, un livre à découvrir de toute urgence!

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 9/10

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Remerciements:

Je tiens avant tout, à remercier Monsieur Richard Ely, ainsi que la maison d’éditions Au bord des continents pour l’envoi de ce livre. Merci sincèrement de leur confiance!

 

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Fées, Weed et Guillotines, Karim Berrouka

Couverture Fées, weed et guillotines

Pourquoi je l’ai choisi:

J’adore les titres en trois mots! Ceux là, en particulier, ont éveillé ma curiosité par leur improbable trio!

Synopsis:

La dernière fois que Jaspucine a mis un pied dans le monde des hommes, elle en a littéralement perdu la tête : la Révolution française n’a pas été une période très profitable pour les créatures féeriques. Sauf pour Zhellébore, l’enfoirée qui l’a envoyée à l’échafaud. La vengeance étant un plat qui se mange froid, Jaspucine est bien décidée à retrouver la traîtresse. Même si pour cela elle doit s’attacher les services d’un détective. Mais à force de remuer ciel et terre, c’est sur une conspiration bien plus grande que la fée et l’enquêteur vont tomber.

Les personnages:

Jaspucine, déjà je suis fan du prénom, mais encore plus de la personnalité de cette fée! J’en ai tout adoré d’elle, de son apparence d’un violine à toute épreuve en passant par sa haute éloquence désopilante! Coup de cœur pour ce personnage si réussi, une fée qui ne manque pas de charme assurément! Tour à tour charmeuse et véhémente, on se surprend à adorer ses douces crises de nerfs…

« Jaspucine tourne en rond, retrouvant ses humeurs massacrantes et ses envies de baffer l’humanité toute entière. »

Marc-Aurèle, un détective féru d’aventures et allant au devant des yeux doux des damoiselles, avant même de se poser la question de l’argent… Mais quel homme! (Ca n’existe que dans les livres, c’est ça?!!!!Dommage….).

Premier de la Classe ajoute avec ses interventions, d’excellents moments de dialogue!

« L’étrangeté n’existe que par son incapacité à s’inscrire dans un schéma logique. Il suffit de trouver la clef qui la fait entrer dans la rationalité, et elle en perd toute sa particularité. »

Ce que j’ai ressenti:…Une drôle d’enquête féerique!  

Déjanté!

C’est le mot qui me vient à l’esprit immédiatement pour vous parler de ce livre! Le style, l’écriture, le moment: totalement déjanté! Sur les 100 premières pages, j’étais déjà addict! C’est vrai que le mélange Polar à la sauce féérique avait de grandes chances de me plaire, mais ce premier tiers de livre, il avait une botte secrète: l’humour. Et comment vous dire, quand on y est sensible, (et ce n’est pas forcément une évidence, surtout chez moi…), la magie opère! Jeux de mots, réparties cinglantes, situations cocasses, tout y mené d’une main de maitre pour passer un super moment de lecture! Je ne crois pas avoir jamais autant ri à la lecture d’un livre, et ça c’est assez rare pour le souligner! Ce qui m’a le plus plu, c’est le coté irrévérencieux des fées, elles sont ignoblement marrantes, à s’envoyer des noms d’oiseaux à la figure, à chambouler les pauvres humains qui leur vienne en aide, à user de tous les subterfuges pour arriver à leurs fins.

« Abjecte saloperie, infâme nuisible, souillure immonde! Je te le promets, un jour nous lui mettrons le compteur de ses prétentions à zéro, nous lui sculpterons les bas-reliefs du tympan de Notre-Dame à coups de genoux dans sa dentition de larve ambulante. Nous l’écorcherons vif devant les membres débiles de son clan, nous l’étriperons, nous en ferons de la charpie, de la bouillie, que ses petits camarades comprennent qu’il existe des choses sacrées, et que les fées en font parties. Notre vengeance sera aussi belle qu’était notre amitié! Parole de fée! « 

Ce livre a un petit coté Polar à l’ancienne doublé d’une Fantasy ultra contemporaine! L’auteur a le chic de non seulement nous donner le sourire à quasiment toutes les pages, mais de nous offrir une histoire pleine de fraicheur, ou actions et féérie se marie à merveille. Il y a une bonne dose de totale folie imaginaire dans une intrigue maitrisée, un polar réinventé qui nous souffle de la bonne humeur. On s’aperçoit que baguette magique et chapeau pointu font bon ménage avec imper’ et borsalino!

Parce que c’est totalement fun avec ses Fées pour le moins « barrées complet », parce que c’est un brin perché surtout avec cette utilisation de la Weed, et parce qu’il y a cette originalité de remettre au goût du jour la Révolution française et de revoir la Guillotine, sombre instrument de torture de notre pays, on peut dire que l’auteur ne manque pas d’imagination, et surtout de talent d’écriture pour nous donner un moment de détente,  où zygomatiques et traits d’esprits sont un cocktail  de bonheur!

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 9/10

 

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement Charlotte Volper des Editions ActuSf pour l’envoi de ce livre! Merci de sa confiance! Cette lecture fut un véritable moment de plaisir!

 

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Concours Printemps Elfique 2016

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 Les éditions ActuSF et les organisatrices du challenge, Stelphique et Daniella13, sont heureux de vous proposer un concours: Le Concours Printemps Elfique 2016!

Le mois de Mai est là. Il nous a donné sa floraison de muguet, à nous de vous gâter un peu, en vous faisant gagner, pas moins de 5 exemplaires de lectures elfiques…..

Quand je vous disais que 2016, sera sous le signe de la féerie…

La magie s’en est mêlée, et voici donc les lots:

 

Fées, weed et guillotines : petite fantasie pleine d'urbanité de Karim BERROUKAFées dans la ville de Jack VANCE, Tony 'Nym' ROBILLARD, Éric HOLSTEIN, Jeanne-A DEBATS, Karim BERROUKA, Olivier GECHTER, Marie-Lé CAMILLE, Laurent FETISLe Guide des fées. Regards sur la femme de Audrey CANSOT, Virginie BARSAGOL

Un exemplaire papier.      Un exemplaire papier.      3 exemplaires en format Epub.

  1. La dernière fois que Jaspucine a mis un pied dans le monde des hommes, elle en a littéralement perdu la tête : la Révolution française n’a pas été une période très profitable pour les créatures féeriques. Sauf pour Zhellébore, l’enfoirée qui l’a envoyée à l’échafaud. La vengeance étant un plat qui se mange froid, Jaspucine est bien décidée à retrouver la traîtresse. Même si pour cela elle doit s’attacher les services d’un détective. Mais à force de remuer ciel et terre, c’est sur une conspiration bien plus grande que la fée et l’enquêteur vont tomber.En injectant une bonne dose de féerie dans le roman noir, Karim Berrouka revisite avec humour et dérision la fantasy urbaine. Amateurs de fées déjantées, d’arbalètes, et d’herbe qui fait rire, laissez-vous charmer !
  2. Cachées dans les gouttières, les pots de fleurs, les lézardes des murs… les fées partagent discrètement avec nous les villes, tantôt ravies, tantôt désespérées de l’agitation des hommes.Huit auteurs ont parcouru les rues pavées pour les débusquer, elles et leurs compagnons du petit peuple.Un recueil de fantasy urbaine, dans l’imaginaire des cités.
  3. Un parcours dans le temps à la rencontre des fées, des plus célèbres aux plus inattendues. Attraper les fées là où elles se cachent, des territoires littéraires aux œuvres cinématographiques en passant par la BD et la peinture, autant de champs que les reines du merveilleux ont investis au fil des siècles. La lecture du guide est aussi un voyage qui tente de révéler la profusion des regards portés sur la figure féerique, ainsi que son évolution, riche et complexe au fil des époques traversées.
  • Pour participer, il vous faut être inscrit au Challenge Printemps Elfique 2016 sur le blog, et valider votre participation à ce concours,  avec un comm’. Veuillez préciser quel livre vous tente le plus!

Nous acceptons bien sur, toutes les nouvelles inscriptions! Ce challenge est actif également sur le forum de Livraddict, ainsi que sur Babélio. et se termine le 21 juin, vous avez encore le temps de faire de belles découvertes livresques et fantastiques.

Bonus:

  • Une chance supplémentaire si vous likez la page Facebook des éditions ActuSF : ICI.

  • Une chance supplémentaire si vous likez la page Facebook du Challenge: Un monde féérique.

  • Une chance supplémentaire si vous suivez le blog : Mon féerique Blog Littéraire.

  • Une chance supplémentaire si vous relayez ce concours sur vos blogs, et Facebook.

Notez bien, que pour les exemplaires Le guide des fées, c’est en format Epub, dites moi bien dans vos commentaires, si votre tablette est compatible avec ce format de lecture…

Bonne chance à tous! Que la féerie vous accompagne…..

fée muguet

Résultats par tirage au sort le 14 mai 2016!!!

 

 

American Fays, Anne Fakhouri, Xavier Dollo [LC avec Cannibal Lecteur ].

Couverture American Fays

Pourquoi je l’ai choisi:

Je connaissais déjà l’écriture de Anne Fakhouri et j’avais adoré son univers… Donc au vu du thème et de mon challenge Printemps Elfique, je me suis laissée séduire par cette lecture, mais le lire en LC avec ma binômette, c’est forcement doubler le plaisir!

Synopsis:

Ce Chicago de 1925 a tout du chaudron prêt à exploser ! Entre les Leprechauns mouillés dans la fabrication de faux billets et les gangs qui s’activent en coulisses pour s’emparer des marchés de l’alcool et des speakeasies, autant dire qu’il y a de l’orage dans l’air. Et tandis qu’Al Capone tente de retrouver son influence sur la ville, voilà que des Drys, farouches partisans de la Prohibition, sont atrocement assassinés.
Scarface devient, aux yeux des autorités, le suspect idéal. Furieux et persuadé que les Fays sont dans le coup, il charge une bande de chasseurs de Fays, les No Ears Four, de débusquer les véritables coupables.
Pour Old Odd et son équipe, les ennuis ne font que commencer. Contraints de plonger dans les entrailles d’une ville corrompue et en proie aux guerres des gangs, les quatre nettoyeurs ont intérêt à se serrer les coudes s’ils veulent survivre à la tempête qui s’annonce. Car, quand la Fayrie est impliquée, mieux vaut ne pas trop traîner dans l’œil du cyclone !

Les personnages:

Le No Ears Fours est un quatuor à la solde de Al Capone (rien que ça!!!), il se spécialise dans le démantèlement des pratiques illégales fayriques. Ces quatre anti-héros sont tour à tour charmants autant qu’impitoyables, et on se palit à suivre cette équipe pas comme les autres.

Ce que j’ai ressenti:…Un fayrique plaisir de lecture!!!

« La vie pulsait à Chicago, la vie bruissait. A la lumière comme dans l’ombre. »

Je ne crois pas avoir lu un roman de ce genre, aussi loufoque et féérique! Il a vraiment quelque chose de particulier, il a une force, ce roman, la force de l’imaginaire! Une fois, que le décor est posé, on est emporté entre douce folie et mafia infiltrée, et c’est ce mélange qui détonne, pour notre plus grand plaisir!

J’ai adoré retrouvé tout l’univers elfique, croiser au détour d’une rue, des Fays vengeresses, des Pixies en mode tendus, des Leprechauns en trafiquants de monnaie, des Faunes énervés et bien sur Mab,  Reine de ce Peuple, aux pouvoirs extraordinaires. J’ai vraiment accrochée à cette touche de férie qui donne un coté décalé et magique à cette histoire mais, plus que tout, j’ai trouvé un vrai travail d’investissement,de vocabulaire et de champs lexicaux propres à cet univers, qui donne de jolis jeux de mots! Les auteurs s’en sont donné à cœur joie pour intégrer le fantastique dans ce Chicago revisité, et la sauce prend, car ils y croient et nous le retransmette à merveille!

Mais nous n’avons pas seulement, la douceur des contes de fays, dans ce roman, mais bien toute la violence des hommes, et ce qui se faisait de pire à cette époque dans un Chicago en pleine Prohibition: racisme, misogynie, meurtres, dessous de tables, stratégies politiques, corruption…Autant vous assurer, que l’ennui n’est pas de ses pages, ni pour le lecteur, ni pour la police!!!!

En bref, j’ai aimé ce mélange atypique, je me suis laissée séduire autant par la féérie que par cette ville riche en histoire. Le petit coté cinématographique de certaines scènes et les différentes références qui lui rendent hommage, l’originalité de ce mix rend l’ensemble, complètement addictif! Un feu d’artifice d’émotions, de magie et de clins d’œil dosés avec soin, en font pour moi un coup de cœur!

Meilleurs moments du livre:

  • A un moment, nos quatre compères se retrouvent acteurs dans des contes! J’ai adoré cette revisite! Elle est originale et plein de pep’s!
  • Avant même d’ouvrir ses pages, je crois que le voyage commence avec la couverture. Non seulement, elle est magnifique, mais en fait, c’est le livre-objet qui est une véritable invitation à se caler, et à découvrir ses mystères. Bravo à la maison d’éditions Critic, qui nous offre un beau cadeau, un livre de qualité autant en intérieur que dans son apparence !

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 10/10

 

Titre : American Fays

Auteurs : Anne Fakhouri & Xavier Dollo
Édition : Critic

Résumé :
Ce Chicago de 1925 a tout du chaudron prêt à exploser ! Entre les Leprechauns mouillés dans la fabrication de faux billets et les gangs qui s’activent en coulisses pour s’emparer des marchés de l’alcool et des speakeasies, autant dire qu’il y a de l’orage dans l’air.

Et tandis qu’Al Capone tente de retrouver son influence sur la ville, voilà que des Drys, farouches partisans de la Prohibition, sont atrocement assassinés.

Scarface devient, aux yeux des autorités, le suspect idéal. Furieux et persuadé que les Fays sont dans le coup, il charge une bande de chasseurs de Fays, les No Ears Four, de débusquer les véritables coupables.

Pour Old Odd et son équipe, les ennuis ne font que commencer. Contraints de plonger dans les entrailles d’une ville corrompue et en proie aux guerres des gangs, les quatre nettoyeurs ont intérêt à se serrer les coudes s’ils veulent survivre à la tempête qui s’annonce.

Car, quand la Fayrie est impliquée, mieux vaut ne pas trop traîner dans l’œil du cyclone !

Critique de Cannibal Lecteur:
Chicago, 1925, époque de la prohibition et du truand Al Capone, le tout mis à la sauce fayrique… De qui appâter la lectrice que je suis.

En me proposant un univers connu mais décalé car rempli de fays, de Leprechauns, de vouivres, de pixies, de sirènes, de nymphes, de trolls, de faunes et autres créatures issues du même biotope, les auteurs ont réussi leur mission de me divertir.

En faisant évoluer le lecteur dans le monde des truands et plus particulièrement du quatuor chasseurs de fays travaillant pour Al Capone – les “No Ears Four” – les auteurs ont fait en sorte de nous présenter et de nous faire apprécier un groupe d’anti-héros.

Old Odd, le chef bourru et détecteur de Fays grâce à son allergie; Bulldog, le garde du corps obtus au cerveau aux abonnés absents; Jack The Crap, l’assassin sans peur et sans remords et le bellâtre Vincent Bixente Demons (Bix), spécialiste de la question fayrique, trompettiste de talent et doux rêveur. Bix sera mon chouchou…

Quant aux femmes, dans ce roman, elles ne sont pas en reste car elles ont soit le rôle de tenancière d’un café-bar-bordel, telle Jude ou bien de putes, ou bien de nièce de la tenancière en la personne de Rachel, la beauté fatale.

L’ambiance dans les pages est imbibée d’alcool de contrebande, de faux billets, de “mise au poing” par Bulldog envers ceux qui pourrait faire de l’ombre ou piquer du business à Capone, de morts violentes, de créatures fayriques  et d’une enquête de nos 4 gars afin de blanchir, non pas du fric, mais leur boss Capone !

Niveau action, on n’est pas volé, ça court, ça enquête, ça se cogne, c’est rempli de bourre-pifs, d’armes à feu, on se poignarde, on magouille, on truande, on trucide, on mitraille, “on liquide et on s’en va” (comme disait San-Antonio), il y a une belle dose de morts mystérieuses et une enquête afin de trouver qui les a tué, tous ces cadavres.

Point de vue des dialogues, ils sont passé à la poussière humoristique car il m’est arrivé de sourire devant des réactions ou des paroles d’un Bulldog ou les bons mots du chef de la bande, Old Odd. De plus, du jazz et de l’amûûr se glissent aussi entre les pages.

Là, vous vous dites qu’il doit y avoir un “mais” qui va suivre… Bravo mes petits Sherlock, il y a un, c’est vrai ! Belle déduction.

Le jazz et la condition des Noirs à cette époque, je suis preneuse dans un récit mais, pour la romance, ma foi, on aurait pu s’en passer afin de ne pas donner des airs d’Harlequin au final de ce roman d’urban fantasy. Un peu trop mielleux guimauve à mon goût, je trouve.

Si le final est animé, je l’ai trouvé un peu longuet, trop de rebondissements vaudevillesques : les gens qui arrivent par toutes les portes, ça va dans les comédies, mais pas ici.

Quant aux explications finales, je les ai trouvées un peu déplacées. Il y avait moyen de terminer autrement afin de ne pas donner des airs grand-guignolesques à ce roman dans son final. Non pas que je n’ai pas aimé, mais avec le recul, je me sens triste de ne pas m’être vue proposée une fin plus relevée. On avait du punch et on fini au jus d’orange !

De plus, malgré les créatures fayriques présentes dans le récit, il manquait d’un soupçon de magie, de merveilleux, je trouve. Dommage parce qu’on avait tous les ingrédients pour sortir un bouquin grandiose avec le mélange de ces deux univers.

Malgré ces quelques critiques, j’ai passé un moment divertissant dans ce récit et si on me propose une suite, je la lirai avec plaisir car il y avait, dans ces pages, de la richesse créative qui n’a pas livré tout son potentiel.

Le roman  n’est pas parfait mais j’ai adoré l’ambiance du Chicago des années 20 et ça mérite bien une suite pour développer tout ce que les auteurs auraient pu garder sous la pédale.

Étoile 3

 

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Le sang des elfes, Jean Louis Fetjaine

Couverture Les Chroniques des Elfes, tome 3 : Le sang des elfes

Pourquoi je l’ai choisi:

Il fallait absolument que je poursuive cette lecture pour le challenge Printemps Elfique 2016…Une trilogie, ça ne s’arrête pas en cours de route (NP:enfin, à moins qu’on meure d’envie de lire un livre très attendu: Surtensions de Norek, par exemple….)

Synopsis:

Une guerre sans précédent est sur le point de faire basculer l’équilibre du monde. Les armées de Celui-qui-ne-peut-être-nommé s’apprêtent à assaillir la forteresse d’Agor-Dôl et à déferler sur les plaines. Les elfes de la forêt d’Eliande, les nains de la Montagne noire et les hommes du royaume de Logres, pourtant ennemis historiques, n’ont d’autre choix que de s’allier pour contrecarrer les plans de l’Innommable.
Lliane, évadée des Terres Noires et recueillie par les nains de Troïn, a rejoint le royaume des elfes. C’est elle, la princesse bientôt couronnée reine, qui devra s’employer à apaiser les rivalités tenaces, construire peu à peu la coalition et mener la lutte. Une gigantesque bataille s’annonce. Quelle que soit son issue, le monde en sera changé à jamais.

« Le Sang des Elfes », dernier tome des « Chroniques des Elfes », clôt la genèse de la célèbre « Trilogie des Elfes ». Outre la dimension poétique, légendaire et historique, ce volet invite le lecteur à la réflexion : « La guerre pour la guerre n’a pas de sens. Le pouvoir d’un seul ne dure jamais, à moins d’exterminer toute vie à la surface du monde. »

 

Ce que j’ai ressenti:…Une Guerre qui prend plus de force…

A la fermeture de ce roman, et en clôturant cette trilogie, je reste sur un sentiment très mitigé. Beaucoup de choses m’ont plu, de la légende au Roi Arthur, en passant par l’émergence de la nouvelle religion, avec parfois de très jolis moments d’écriture. Ce tome aura été une lecture plaisante dans l’ensemble.

Mais il n’empêche que cette trilogie ne m’a pas totalement embarquée:

  • Déjà, j’ai eu un souci avec les titres: ils annoncent des elfes, une princesse, personnage clef d’une trilogie, et en fait il n’en est rien, les elfes ne tiennent pas plus de place que les Nains, ou les humains. C’est donc une des premières déceptions. J’attendais tellement d’avoir plus d’elfes, plus de magie, plus de merveilleux …..
  • Ensuite, si des fois, les descriptions sont relativement jolies, et aide à mieux visualiser ce monde, j’ai eu du mal à clairement m’attacher aux personnages et à leurs relations. Tout reste en surface, on a une accumulation de faits, mais peu d’émotions, et ça, c’est ce qui m’a le plus dérangée. J’aime pouvoir me mettre dans la peau d’un personnage le voir grandir, évoluer. Il manque cet effet « Conteur », de pouvoir nous donner des rêves et de projections sur ses personnages magiques…
  • Et pour finir, ce découpage en trois livres, alors qu’il n’y en a pas besoin dans le déroulement des actions, je trouve cela très dommage. Cette trilogie avait un grand potentiel, il pourrait y avoir tellement plus de force, de d’émotions à faire naître… Beaucoup de belles choses ne restent qu’en surface, alors qu’il y a de bien belles idées, un talent qu’on devine, une passion, mais elle n’arrive pas jusqu’à nous, ou du moins jusqu’à moi….

J’ai fini donc cette trilogie avec plus ou moins de plaisir, et je possède la suite des aventures de Lliane , ainsi que le dytique de Merlin dans ma PAL, mais au vu de ce sentiment mitigé, je ne précipite pas immédiatement sur la prochaine Trilogie des Elfes. Je vais laisser une chance aux autres propositions de lectures….Mais le Challenge Printemps Elfique est loin d’être fini, donc je n’ai pas terminé de vous parler des fées, et autres créatures elfiques….

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 6/10

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L’Elfe des Terres noires, Jean-Louis Fetjaine

Couverture Les Chroniques des Elfes, tome 2 : L'Elfe des Terres Noires

Pourquoi je l’ai choisi:

Il me paraissait évident de poursuivre avec la suite des aventures de LLiane et des peuples qui l’entourent…

Synopsis:

Trente ans avant Le Crépuscule des elfes, le monde s’enfonce inexorablement dans la guerre. Lliane, princesse héritière des elfes d’Eliande, est retenue prisonnière dans les Terres Noires. Horrifiée par la sauvagerie et la cruauté de ses habitants, elle doit lutter pour sa survie… et pourtant elle découvre peu à peu que les orcs, gobelins et autres monstres au service de Celui-qui-ne-peut-être-nommé sont plus proches d’elle qu’elle ne l’aurait cru. Pour Lliane, le seul espoir d’évasion est au prix d’une improbable alliance, alors même que les royaumes des hommes et des elfes, désunis et minés par la trahison, doivent se préparer à la plus effroyable des menaces.

 

Ce que j’ai ressenti: …de l’action!!!!!!

« Le temps est venu, maintenant, d’embraser le monde. »

C’est une trilogie, mais finalement si ces tomes étaient regroupés, on aurait le plaisir de lire une grande saga de 600 et quelques pages, et ça aurait été plus agréable. On ne « sent » pas le découpage, les actions s’enchaînent d’un tome à l’autre sans réelle coupure, et je pense que si j’aurais dû attendre entre deux tomes, il y aurait eu une grande frustration!!! J’ai du mal à comprendre cette volonté de toujours vouloir faire des trilogies alors qu’ici, il n’y a pas lieu…Bref….Et tant que je suis dans les nuances à apporter à cette trilogie, j’ai du mal à comprendre les titres….

On enchaîne donc direct dans l’action, et les petits bémols que j’avais relevé dans le premier tome se sont envolés (à moins que je ne me sois habituée au style ^^). Lliane et son peuple sont tout aussi agréable à suivre, que la nature bourrue des nains, ou celles avides des hommes. Ce tome prend plus de poids au niveau des intrigues et alliances, la spiritualité du Christ embrase, le sang coule d’autant plus, et l’affrontement est imminent. Reste à savoir quelle stratégie adopter…..

« La peur est un poison qui ronge l’âme et le corps, ralentit les mouvements, affaiblit les membres, retient les coups, obscurcit le raisonnement. « 

J’ai beaucoup plus accroché à ce tome. Même si l’auteur garde toujours cette hauteur pour le développement de son intrigue, il met un peu plus l’accent sur les personnages. On ressent plus leurs interactions, leurs sentiments, leurs angoisses pour le futur. Il est plus vibrant, même s’il a encore cette distance qui me dérange encore un peu. Dès fois, les actions vont presque trop vite, on perd un personnage comme ça , à la vitesse d’une flèche ou d’un coup de couteau et dès fois, on est plongé dans les profondeurs de l’obscurité pour mieux mettre en lumière, des personnages qui en valent la peine. En fait, je me rends compte en écrivant ces lignes que j’aurai aimé un roman plus ambitieux, plus approfondi dans les relations. Cette histoire est très agréable à lire, elle a un fort potentiel, j’accroche tellement à l’univers mais il me manque encore le petit « plus » qui fait la différence.

« Se battre au nom de Dieu, c’est gagner une vie éternelle. Mourir pour Dieu, c’est quitter une vie misérable pour accéder au Paradis. « 

Tout comme dans le premier tome, j’ai été charmée par le mélange des religions , l’une sur le déclin et l’autre pas encore établie, Fetjaine a su remanier, très joliment, les symboles des plus Grandes Légendes pour le mettre au service de ce Christianisme en émergence. Il a un regard avisé sur le chant hypnotiseur des belles paroles, mais nous montre avec élégance, qu’elles cachent bien souvent des êtres sombres qui ne désirent en fait, qu’une chose: le Pouvoir. Ce tome c’est donc, une approche politique , stratégique, et spirituelle du Pouvoir sous toutes ses formes, et ce qui fait de loin sa qualité!!!!

« Croire nécessite un effort. Ce n’est jamais facile… »

A l’heure où j’écris ses lignes, je suis déjà plongée dans le tome 3, et j’espère qu’il sera à la hauteur de mes attentes, mais déjà, je suis contente car l’effet va crescendo (et c’est souvent l’inverse qui m’arrive normalement, c’est pour cela que j’avais un peu arrêté les trilogies…).

En bref, un bon moment de lecture et une saga qui se lit super bien!!!!(Sans oublier une superbe couverture!!!!).

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 7.5/10

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Top départ du challenge!

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C’est aujourd’hui, allez c’est parti, que tout le monde s’éveille, regarde par la fenêtre : il est là le printemps!!!!!!

Le soleil est de la partie après un hiver morose, je vous invite donc à passer en douceur et en légèreté à cette magnifique saison: le Printemps! Pour fêter cet événement , j’organise donc un challenge de lecture tournée vers la féérie.

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Avec cette idée, je voudrais voir dans vos lectures, dans vos esprits, sur vos blogs : la féérie vous toucher de sa grâce. Je veux voir virevolter de-ci de-là les ailes d’elfes, de fées au détour des pages.

Je vous souhaite un bon challenge et que les fées vous accompagnent!!!!!

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En Féérie, il brille quelques poussières…

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