Chauffer le dehors, Marie-Andrée Gill.


Synopsis:

Dans le blizzard d’une peine d’amour, un texte unique qui renoue avec la vie. Elle souhaiterait faire encore partie du décor, s’inscrire dans l’ordinaire de chaque jour avec lui, trouver un remède aux morsures de sa douceur. Elle a peur de le croiser au dépanneur du village et que leurs corps provoquent une perpétuelle dernière fois. Dans sa tête, une question joue en boucle : Comment se retrouver dans l’étendue de la fin ? Le dehors est posé comme seule réponse au dedans à broil. Pendant que la tempête gronde et que le temps panse lentement la déchirure, la voix de la forêt et des saisons donne à entendre quelque chose comme un début d’apaisement et de gratitude. Le coeur ouvert aux souffles des bélugas et des ski-doos, Marie-Andrée Gill se réfugie dans l’écriture pour accepter l’impossibilité de l’amour, pour exister quelque part, dans le rappel des moments fous.


Ce que j’ai ressenti:

Si vous vous demandez où je suis maintenant…

Comme si de rien n’était

Je lisais, un soir tantôt plus cendré

La poésie de Marie-Andrée Gill

Quelque chose de subtil…

Un petit espace en dedans

Pour faire éclater les blancs.

Imaginer, le Chauffer le dehors

Dans les lignes noires, et alors

J’ai vu le solfège des tempêtes

Le cœur anxieux des jours de fêtes

Qui n’en sont plus. Elle s’écrie

Des émeutes de sensations inouïes

Sur des paysages violines

Et des miettes de corps en abîme

Sur des forêts de promesses…

Dans les poèmes qu’elle nous laisse

Ça tourne, ça s’enflamme, ça crash

Dans des silences anthracite flash

Parle d’un futur qui hausse les épaules

Des nuits à peine plus sucrées folles

Qu’une femme laisse s’échapper

Par les fenêtres sans volets

Des petits instants de beauté

A qui voudra bien les attraper…

.

« Le dehors est la seule réponse que j’ai trouvé au dedans. »

.

Moi aussi, Marie-Andrée Gill, moi aussi. Et maintenant, j’essaye de réchauffer mon dedans avec les jolies couleurs que tu as mis dans ce recueil.

Des surchauffes en-dedans en regardant l’étrange en-dehors,

des émotions du-dedans à voir le calme du-dehors,

et je laisse s’accrocher des mots

sur des paysages nouveaux

où la douceur dévore les peaux.

.

Si vous me demandez où je suis maintenant,

C’est moi qui essaie d’écrire de quoi de beau avec les paillettes de ma féerie.

.

✨Stelphique✨

Ma note Plaisir de Lecture 9/10.

Morwenna, Jo Walton. (LC avec Cannibal Lecteur).

Couverture Morwenna

Pourquoi je l’ai choisi:

Il me fallait un peu honorer mon petit Challenge Printemps Elfique, et il m’aura aussi fallu entraîner ma binomette avec moi, sous peine *de ne plus jamais lui parler*, pour lire ensemble ce livre que l’on décrit comme une merveille avec plein de fées dans ses pages….Mission réussie et timing parfait avant la clôture, nous finissons donc en beauté ce trimestre féerique!

Synopsis:

Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghust, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privé à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Loin de son pays de Galles natal, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres, notamment des livres de science-fiction. Samuel Delany, Roger Zelazny, James Tiptree Jr, Ursula K. Le Guin et Robert Silverberg peuplent ses journées, la passionnent. Alors qu’elle commence à reprendre du poil de la bête, elle reçoit une lettre de sa folle de mère : une photo sur laquelle Morganna est visible et sa silhouette à elle brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est sa mère ? Elle peut chercher dans les livres le courage de se battre.

Ce que j’ai ressenti:…Une envolée toute en pages et en ailes féériques…

« Qui pourrait vouloir d’un monde de marionnettes? »

Je me suis sentie très proche de ce personnage, dans sa manière de s’abandonner totalement dans ses lectures, en cette période critique de l’adolescence…J’ai trouvé que l’auteure arrivait à nous faire ressentir cette langueur qui empoisonne le quotidien de cette jeune fille, à subir la lenteur des jours sans enthousiasme, à ressentir le poids écrasant de cet enfermement dans ce pensionnat. Et finalement, sa liberté se trouve dans les livres, dans ce genre si particulier qu’est la Science-Fiction, qui lui ouvre les portes vers un imaginaire débordant…

« Ce qui m’a toujours plu dans la science-fiction, c’est qu’elle vous fait réfléchir et regarder les choses sous des angles auxquels vous n’auriez jamais penser. »

C’est très beau cette manière d’aimer autant la littérature, d’aller explorer d’autres univers, d’apprécier autant  le poids des mots, de rendre hommage aux plus grandes œuvres écrites…Chaque piste de lecture est à noter soigneusement et je serai bien partante pour m’en faire quelques unes, notamment Le Seigneur des Anneaux, puisque cette jeune fille le connait par cœur! Morwenna adore lire, et ça fait plaisir à voir! On se sent un peu complice de ses envolées, intéressée par toute cette ronde d’auteurs qu’elle nomme comme les plus passionnants, et j’aurai bien aimé participer à ce Karass/Club de Lecture entièrement animé au nom de la SF…

« J’avais des livres, de nouveaux livres, et je peux tout supporter tant que j’en ai. « 

Les fées que l’on découvre au sein de ses pages m’ont vraiment charmée. Dans cette façon d’être tangible sans l’être tout à fait, d’être imparfaites mais empreintes de merveilleux , d’illuminer le quotidien sans être lumineuses, d’avoir du pouvoir magique mais dépendante du monde humain…J’ai beaucoup aimé l’idée de l’auteure de faire un parallèle entre fées et fantômes, de ce besoin de se raccrocher au fantastique pour appréhender la douleur, de créer une sorte d’échappatoire féerique qui soulage de la souffrance du monde réel…

« Quoi qu’il en soit , si la plupart des gens ne voient pas les fées parce qu’ils n’y croient pas, les voir n’est pas une mauvaise chose. Certains des plus beaux êtres que j’ai jamais vus sont des fées. »

« Si vous aimez suffisamment les livres, les livres vous aimeront en retour. »

Dans ce journal intime, l’héroïne se dévoile, grandit, mûrit, guérit ses plus grandes blessures, affronte son passé bancal, mais garde farouchement son âme d’enfant, un pont indestructible vers l’imaginaire…Cette jeune adulte en devenir, nous offre ses plus intimes cheminements ainsi que de jolies réflexions, pour un moment de lecture tout en charme et en féerie.

… Dum spiro spero – « Tant que je respire, j’espère » …

Ma note Plaisir de Lecture  8/10

 

Couverture Morwenna Editions Denoël (Lunes d'encre) 2014Titre : Morwenna

Auteur : Jo Walton
Édition : Denoël (10/04/2014) – Folio SF (2 mai 2016)

Résumé :
Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghurst, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privée à jamais de sa sœur jumelle, Morganna.

Là, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres de science-fiction. Delany, Zelazny, Le Guin et Silverberg peuplent ses journées, la passionnent.

Un jour, elle reçoit par la poste une photo qui la bouleverse, où sa silhouette a été brûlée.

Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est une sorcière, sa propre mère qui plus est ? Elle peut chercher dans les livres le courage de combattre.

Critique de Cannibal Lecteur :
Morwenna n’est pas ce que l’on peut appeler un page-turner que l’on ne peut reposer tant qu’on ne l’a pas terminé.

Ce n’est pas non plus un roman où l’on dévore 200 pages d »un coup, mais plus un roman où l’on picore des pages, se laissant même aller à en lire un autre livre durant sa lecture.

Non pas qu’il n’est pas intéressant ou que l’on s’ennuie durant sa lecture, non, que du contraire, on le lit avec plaisir.

Malgré le fait que l’intrigue soit inexistante et qu’il ne se passe pas grand-chose… hormis quelques rencontres avec des fées.

Ben malgré ça, j’ai passé un bon moment de lecture, pas impérissable, mais agréable.

Gardez à l’esprit que c’est un roman dont il faut prendre le temps de s’imprégner des personnages, des atmosphères, des légendes, des non-dits, des secrets de famille et surtout, ne vous attendez pas à avoir des retournements de situations ou des événements de folie.

Nous sommes en train de lire le journal intime de Morwenna, jeune fille de 15 ans qui a un lien privilégié avec les fées, qui les voit, leur parle. Une jeune fille renfermée depuis le décès de sa jumelle, une jeune fille qui a bien du mal à s’intégrer dans sa nouvelle école.

Morwenna adore la lecture, et plus particulièrement la SF. C’est une véritable serial-lectrice, une cannibale lectrice, car elle en lit plus que moi…

L’auteure, en faisant de son personnage principal une férue de littérature SF, a sans doute eu peur qu’on ne la prenne pas au sérieux, et de ce fait, elle nous balance des tonnes de références littéraires, par l’entremise de Morwenna qui nous donnera tous les titres de ses lectures.

Ça ne m’a pas trop dérangée durant ma lecture, mais je suis d’accord avec ma collègue Babeliotte (Boudicca) qui trouve que citer toutes les lectures de Morwenna, c’est exagéré.

Ça va, on a tout de suite compris que l’auteure connaissait son sujet, contrairement à d’autres qui font de leur héroïne des étudiantes en littératures et qui sont en fait des quiches (et pas des fatales).

Le personnage de Morwenna est complexe, difficile à cerner, au départ, et je pensais même que ses références à la magie et aux fées n’étaient que des élucubrations de son esprit pour justifier le comportement des adultes envers elle.

C’est un personnage touchant, comme bon nombre de personnes qui gravitent autour d’elle. Des portraits tout en finesse, réalistes, réussis.

Les choses que j’ai le plus apprécié, ce sont ses réflexions sur la lecture, sur les livres, sur sa compréhension du monde et des gens.

Elle est très mature pour une jeune fille de 15 ans et, tout comme moi, elle ne se trouve pas dans le groupe des filles populaires à l’école, passe plus de temps à lire qu’à avoir des contacts sociaux avec les autres étudiantes… qui, disons-le de suite, sont des pétasses crétines débiles. Ça valait pour les filles de ma classe aussi !

Anybref, ce n’est pas un roman que l’on dévore en bouffant les pages, il ne se passe rien de révolutionnant, ça se lit avec plaisir, mais je pense que d’ici quelques temps, il ne me restera pas grand-chose comme souvenirs marquants de cette lecture.

Pas de regrets de l’avoir lu, d’ailleurs, j’aurais pas osé ne pas le lire, ma binômette de lecture étant très persuasive pour me proposer de switcher la LC prévue en juin avec celle-ci qui comptera pour son challenge elfique.

Et vous le savez bien, j’ai peur !!! PTDR (mille pardons, ma Stelphique, ce fut un plaisir de faire ce switch, mais pas sûr qu’on va faire remonter le bazar chez Lord Arsenik ! – Je parle bien entendu de faire remonter ce livre dans sa PAL).

Le Mois Anglais (Juin 2017 – Saison 6) chez Lou et Cryssilda et le Challenge Printemps Elfique 2017 chez Stelphique.

Féelure, Silène Edgar.

Couverture Féelure

Pourquoi je l’ai choisi:

J’avais soigneusement empilé dans ma liseuse, tout plein de lectures féeriques pour mon petit Challenge Printemps Elfique, lors de l’OP Bragelonne….

challenge printemps 2

Synopsis:

Le jour, Gwen est une personne tout ce qu’il y a de plus ordinaire : elle a un emploi précaire à la bibliothèque de la ville, un mari aimant et deux beaux enfants. Mais chaque nuit, elle est fée et travaille à la BAKF, la Brigade anti-kidnapping de fées. Et justement, de récentes disparitions leur donnent du fil à retordre… Avec son coéquipier et ami Arthur, elle va vite découvrir que cette nouvelle affaire pourrait être plus sensible que prévu. Pourtant, si dangereuse que soit cette nouvelle enquête, ce n’est qu’une épine parmi d’autres dans le pied de Gwen. Car au prochain solstice, elle va devoir faire un choix : rester humaine avec son mari et ses enfants, ou abandonner son ancienne existence et devenir fée pour toujours aux côtés d’Arthur…

Ce que j’ai ressenti:…Petite Douceur Adorable…

« J’aimerais m’envoler, partir de ce monde qui dégénère. C’est ce que j’essaie de faire en faisant rêver les gens avec mes contes. »

Un petit roman féerique, juste ce qu’il faut pour te régaler! Féelure, c’est un condensé de fées, demi-fées et jeux de mots détournés avec facéties et charme à la sauce féerique…C’est court (80 pages), et du coup, il manque un peu de profondeur et de l’attachement pour ses personnages, mais il y a quand même cette étincelle d’impertinence qui fait que cette lecture est hyper agréable!

« Faites-vous partie de ceux qui y croient ? Ceux qui pensent que les bruits de la maison ne sont pas le fait du vent, que les clefs ne sont pas déplacées seules, que les tartines ne tombent pas du mauvais côté par hasard ? Ces grands rêveurs qui s’amusent des petits déraillement du quotidien en sachant que, derrière ces fantaisies, une fée ou un lutin se cache ? « 

On se régale de cette enquête extraordinaire en petit format, des petits ennuis elfiques, autant que les tracas humains. Gwen est prise entre liberté nocturne et sérénité diurne, mais a du mal à partager son temps, entre les deux vies, son cœur balance (quand ce n’est pas avec deux hommes…). Voilà, on ne manque pas de sujets divers pour accompagner cette demi-fée dans ses questionnements, ni de retournements d’ailes sur l’intrigue…

« Le matin, elles laissent derrière elles leurs ailes et leurs souvenirs de la nuit pour mener une vie quasiment normale. »

Mais ce qui à mon sens fait tout le charme, c’est l’écriture malicieuse et loufoque de cette auteure qui nous envoie des petites pétarades d’humour qui fait que l’on garde le sourire accroché pendant tout le temps de cette lecture! Et ça, c’est juste fabuleux! Une petite parenthèse de douceur, avec des touches de « hot », et des répliques hilarantes, je pense que c’est une bonne trouvaille dans notre recherche printanière, pour débusquer les petites fées…

 

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette8/10

Mieux que dix fées, Lenia Major/ Cathy Delanssay

Pourquoi nous l’avons choisi:

Un livre qui parle de fées??!!!On adore nous, et d’autant plus quand il rentre dans le Challenge Printemps Elfique!

Synopsis:

Dix fées se succèdent avec chacune un don particulier. La première fée sème des petits bisous partout, la deuxième est la reine des chatouilles, la cinquième super forte en rangement… Mais quelqu’un possède tous ces dons réunis : une maman. Commentaire : Blonde, brune, châtain, les yeux bleus, verts ou marron, dix fées toutes différentes et plus jolies les unes que les autres sont dessinées dans leur univers de douceur aux couleurs tendres et définissent toutes les qualités d’une maman. Jouant sur les couleurs, la tenue de la ligne et la taille des caractères, le texte simple souligne le don décrit. Un petit livre enchanteur, au format très agréable, pour dire combien on aime sa maman. Couverture rigide, cahiers cousus.

Ce que nous avons ressenti:…Un joli Coup de baguette magique…

Nous avons adoré ce petit album! La douceur qui se dégage, la tendresse du texte, et l’époustouflante mise en illustration! Depuis plus d’une semaine, c’est le livre TOP 1 de notre petit moment complice: l’Histoire du Soir. Jazzelfique le connaît déjà par cœur, et il a, et de loin, sa préférence, face à la multitude….

A la première lecture, déjà, elle a repéré la poésie « -Oh Maman, ça rime »….Bien sur, mes yeux de maman se sont illuminé de fierté…Lenia Major nous régale de mots tout doux, de mots doudoux, de mots trop chou qui appellent aux bisous…C’est une belle invitation aux câlins et à entretenir la complicité entre une mère et ses enfants…

Ensuite, nous nous sommes laissé surprendre par l’histoire et la particularité de toutes ses fées, pour tomber en amour, devant cette fin tout simplement adorable…

Chaque page, est une illustration splendide d’une fée. Chacune avec son style, toutes plus jolies les unes que les autres! Cathy Delanssay a une incroyable touche artistique! Nous avons adoré chaque détail, ses visages pleins de rondeurs et de magie, joliment mise en valeur dans une situation donnée. Jazzelfique a eu un coup de foudre pour la sixième qui danse alors que Maman Stelphique préfère la Dix qui ouvre sur le Pays des contes, mais en fait, c’est tout l’album qui est une richesse de plaisir des yeux!

Jazzelfique s’attarde toujours sur des petits détails, et ici, c’est la petite coccinelle qui apparaît, une page sur deux, qui a attiré son attention. De minuscules touches d’humour posés, ici ou là, qu’elle se régale toujours de découvrir à chaque relecture…

Nous sommes d’accord toutes les deux, pour mettre en Coup de Cœur, ce joli petit livre, et nous vous invitons à découvrir ce qui est Mieux que Dix Fées….

Notre note Plaisir de Lecture  10/10

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement les Editions Balivernes pour l’envoi de ce livre!

Lliane, Jean Louis Fetjaine

Couverture Les Chroniques des Elfes, tome 1 : Lliane

Les chroniques des elfes, tome 1

Pourquoi je l’ai choisi:

J’ai voulu commencer chronologiquement la saga de Jean Louis Fetjaine, l’un des auteurs référence dans la Fantasy francophone. Donc en premier, je lirai les chroniques des elfes, avant d’enchaîner avec la trilogie…

Synopsis:

Bien avant les événements de « La trilogie des elfes », les hommes ont investi leur forêt pour y construire des églises et y installer leurs villages. En ce temps-là, nains, elfes, humains et autres créatures ne se croisaient jamais. Mais lorsque l’armée des Terres noires a envoyé ses monstres assoiffés de sang sur le domaine des elfes, la guerre fut inévitable. À l’époque, Lliane était encore une jeune princesse, fille de la reine des elfes. Sa rencontre avec un jeune humain blessé et recueilli par son peuple, va bouleverser l’équilibre de leur monde fragile…

Les personnages:

J’ai trouvé qu’ils y en avaient trop. Du coup, moi, j’y perds en émotion, en attachement avec chacun. C’est vraiment dommage puisque ce tome porte le prénom de Lliane, je pensais la voir plus en lumière. En choisissant cette approche des multi personnages, j’ai bien conscience qu’on a une plus grande vue d’ensemble, mais en ouvrant ce tome, j’avais beaucoup d’attentes de voir, plus de points de vues des elfes…Donc oui, une légère déception pour cette prise de narration, mais elle n’entame pas mon intérêt pour la trilogie.

Du coup, le récapitulatif des personnages en début de roman est juste appréciable à souhait!!!!!Merci………

Ce que j’ai ressenti:

Les arbres ne parlent pas à ceux qui vont vite.

Ce qu’il y a de génial, c’est qu’on embarque direct dans ce monde! Fetjaine a une belle écriture, légère, poétique, simple. Dans ce tome: elfes, hommes, et loups, ainsi que quelques créatures inquiétantes cohabitent dans une tension palpable. L’affrontement n’est pas loin. L’auteur prend donc le temps de présenter chaque partie, avec un personnage phare, tout en mettant en place les prémices de la Guerre, qui gronde sourdement.

J’ai beaucoup aimé le mélange de la culture païenne, elfique, et proche de la Nature qui va affronter l’émergence du christianisme. J’ai aimé ce choc des philosophies, la beauté de l’un face à la force de l’autre. La mythologie a cette douceur et respect envers notre planète, qu’elle est suave à nos esprits, on se sent maillon essentiel de la vie. C’est avec grand plaisir donc que je me suis laissée conter les anciennes croyances, le pouvoir des runes,me retrouvant le  temps d’une lecture, en osmose avec les éléments naturels.

« Le plus grand respect qu’on doit aux morts, c’est d’aimer la vie, et ces rires la faisaient renaître dans leurs cœurs. »

Mon avis donc est mitigé. Il y a de belles choses, de l’action, mais pas forcément d’émotions. Vous me direz l’auteur l’annonce: les elfes ont du mal avec les larmes et sont froids dans leurs manières de vivre. Cela m’a un peu gênée, car vous le savez, c’est bien l’émotion qui me tient à cœur! La sensible que je suis, a eu un gros manque pour totalement apprécier ce premier tome. Je suis quand même suffisamment curieuse pour poursuivre dès ce soir la suite de la trilogie les chroniques des elfes, car j’ai conscience aussi que c’est un premier tome, qu’il faut poser ses personnages, son univers, ses particularités…En attente et en espérance, donc pour la suite…

Les petits plus:

  • La couverture de Fleuve Noir est magnifique!
  • Le Récapitulatif des personnages.
  • Les jolis textes mythologiques irlandais, en début de chapitre, qui viennent s’entrecroiser dans l’histoire et rajoutent une belle touche de folklore.

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 7/10

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Sur le chemin des fées…Richard Ely

Couverture Sur le chemin des fées...

Pourquoi je l’ai choisi:

Il me fallait un livre d’ouverture pour ce challenge qui soit d’une rare beauté, et quoi de mieux que de la poésie pour commencer ce moment enchanté???!!!!

https://fairystelphique.files.wordpress.com/2016/01/image1.jpg?w=150&h=150

Le Printemps Elfique commence par de la prose,

Près de la rose,

Qui ce matin, avait éclose…..

Synopsis:

Sur le chemin des fées…

J’ai déposé un peu de mon âme

Quelques pains dorés

Sous l’ombre d’un charme

Sur le chemin des fées…

J’ai vu au crépuscule

De fleur en fleur voleter

Deux ailes minuscules

Sur le chemin des fées…

Comme dans un songe tranquille

J’ai longtemps vagabondé

Hors du temps qui défile

Sur le chemin des fées…

J’ai oublié mes peines

Et ri dessous les chênes

Là où je t’ai croisée

Sur le chemin des fées…

Ce que j’ai ressenti:…Une errance poétique dans la féérie…

Vivre les fées…

J’adore la poésie, et je trouve qu’elle se marie bien avec la féérie. La légèreté d’un vers est aussi douce qu’une aile de fée, et si jamais vous poussiez votre curiosité vers ce petit recueil, Sur le chemin des fées, vous irez découvrir un monde magique….Je me suis régalée à emprunter ce chemin, un peu comme si je me ressourçais, un peu comme si je rêvais le temps d’un instant, à vivre auprès des créatures elfiques, d’écouter leur doux murmure…

Richard Ely est un spécialiste de féérie, un auteur de choix dans mes aspirations de lecture. Tout son univers, son inspiration, vont vers le Petit Peuple. Je vous invite donc à passer voir son blog spécialisé Peuple-féérique.com. C’est tout naturellement que je m’intéresse de près à ses œuvres qui sont pour moi une richesse d’émerveillement!

Ce livre, c’est avant tout une histoire étalée sur 10 années, un enchantement permanent qui l’ont ensorcelé. L’auteur y a mis ses écrits, ses poèmes dédiés aux fées. Ces textes ont de la douceur, un respect infini pour ses êtres ailés. On se plait à lire et à relire ses mots, ses rimes, ses rythmes. La démarche de l’auteur, c’est avant tout de nous insuffler un bonheur oublié, celui de regarder avec un regard d’enfant la magie de notre monde, celui de nous redonner un parfum d’innocence et de rouvrir les portes de l’imaginaire. J’ai été étonnée, émerveillée, émue, souriante en voyant la beauté simple et pure de ses inspirations virevoltantes, de son incroyable douceur, de cette passion qui l’entretient depuis tant d’années. Je suis admirative de son talent, et du plaisir qu’on a de lire cette poésie là. Celle qui nous fait voler sur des ailes fragiles, le temps d’une dizaine de pages féériquement  inspirées…

« Vivre la féérie. La ressentir de tout son être. Vibrer aux chants des Demoiselles et respirer leurs parfums. Poser le pied dans la ronde des fées, se perdre pour mieux se retrouver. Une seconde, une heure, une année, dix années… »

Si je devais donner mes préférences pour mes textes préférés, je dirais La forêt de Laure, L’aube des fées, Une fée des villes. Tous avaient une onde bienfaitrice, mais ce sont ses trois là, qui m’auront le plus touchée.

Dans chaque chose, entrevoir la fée…

 

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement l’auteur, Monsieur Richard Ely, pour l’envoi de ce livre! Merci de sa confiance, merci pour la jolie dédicace que j’ai découverte en l’ouvrant, merci de sa gentillesse tout simplement. Que les fées vous accompagnent encore longtemps, et merci pour ce joli chemin que vous avez ouvert…..

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https://fairystelphique.files.wordpress.com/2016/01/image1.jpg?w=150&h=150

Le Livre de Perle, Timothée de Fombelle

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Pourquoi je l’ai choisi:

Ce livre me semblait tout indiqué pour mon univers très féerique!

Synopsis:

Tombé dans notre monde une nuit d’orage, un homme emprunte le nom de Joshua Perle et commence une vie d’exilé. Cette nouvelle vie fugitive, déchirée par un chagrin d’amour, est aussi une quête mystérieuse. Au fil du siècle, Perle rassemble un trésor pour défaire le sort qui l’a conduit loin de chez lui. Mais ceux qui l’ont banni et le traquent le laisseront-ils trouver le chemin du retour? Perle a-t-il raison de penser que la fille qu’il aime l’attend toujours là-bas?

Les personnages:

Olia et Ilian formerait un très joli couple si jamais la vie ne s’en mêlait pas!

Joshua, j’ai aimé son côté énigmatique.

Ce que j’ai ressenti…Entre douceur et tristesse…

L’écriture de cet auteur est juste magnifique, très poétique. Dès les premiers mots nous sentons que nous allons rentrer dans une histoire magique. Les mots sont juste posés comme de jolies perles, la douceur de la guimauve nous enivre, l’émerveillement du conte nous emporte vers d’autres royaumes où princes et fées prennent vie. L’Amour a encore de beaux jours devant lui, et de merveilleux auteurs pour le mettre en valeur!

Evidemment, quand on parle de contes, on oublie que c’est pour cacher les pans les plus sanglants de notre Histoire. C’est pour cela que ce roman d’aventure entre réel et féerie est aussi riche, car il nous ouvre la porte à ce double sens.

Quand le réel…..

« Les histoires naissent ainsi, quand de petits mystères rencontrent des heures sombres. »

« Il est dans le seul temps, sur la seule terre où on ne croit ni aux contes ni aux fées. »

« Mais la cruauté ne rend jamais les armes. »

…Rencontre la féerie.

« Elle aussi découvrait ce secret interdit aux fées, l’amour, cette force qui fait vivre. C’est-à-dire qui fait naître et qui fait mourir. »

« Les histoires ne relèvent pas les morts mais elles rendent leurs amours immortelles. »
 
« La veille, elle était une fée. Mais à cause de cela, la veille, elle n’aurait pu partager le destin de celui qu’elle aimait , vivre ou mourir avec lui. Elle s’était donc dépouillée de toutes les magies. Un renoncement si rare, même les contes les plus anciens : l’abdication des fées. »
« Y avait-il à bord un seul être qui ne soit pas prêt à jurer avoir été un jour amoureux d’une fée ou d’un prince exilé ? Nous étions tous pareils. Les histoires nous inventent. »
J’ai dévoré ce livre en moins de deux. J’ai beaucoup aimé la démarche de l’auteur de nous offrir une histoire entre enfance et âge adulte, entre réalité et imaginaire, entre fée et horreur de la guerre. Ce livre de Perle pourrait devenir un livre d’inspiration, un chemin dissimulé vers des royaumes enchanteurs, on se laisse prendre au jeu du folklore.
Je ne saurais pas expliquer quand même pourquoi ce n’est pas le coup de cœur attendu. Il m’a manqué une note de pep’s, une plus grande cohérence entre ses deux histoires intrinsèquement mêlées, une touche de plus de féerie. C’est un tout petit bémol, mais bien que je comprenne son intention et que j’ai aimé sa plume, cette lecture m’a laissée une pointe de déception. Mes attentes étaient sans doute trop grandes. Pour autant, une lecture agréable!!!
« La tristesse… c’est quelque chose qui peut remplir la vie. Et tourner en toi jusqu’à ta mort. »

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 8/10

Si ce n’est pas le coup de cœur chez moi, d’autres copinautes ont eu le coup de cœur!!!

LeaTouchBook, Aveline, Belykhalil.

Perle de fée

L’amour est cette insoutenable innocence d’éprouver pour quelqu’un un sentiment absolu tout en sachant nos vies provisoires et notre choix faillible.

Yves Simon.

fee bleue

Perle de fée

On peut répandre la lumière de deux façons: être la bougie, ou le miroir qui la reflète.

Edith Wharton.

journal-fee-blanche

Perle de fée

Soyez le changement que vous voulez dans le monde.

Gandhi

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En Féérie, il brille quelques poussières…

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