Prends ma main, Dolen Perkins-Valdez

🤝Chronique:

« Nous avions connu l’enfer et nous en étions revenus, donc les années 1970 ne pouvaient qu’être meilleures. »

Ou peut-être pas. Parce que dans l’ombre, parfois, il se passe des choses ignobles. Sous la façade des sourires hypocrites, vous savez, certains ont bien caché leurs jeux, et leurs intentions. Et peut-être que ce livre, va permettre de mettre en lumière une affaire bien triste de scandale politique et social. La nécessité de connaître cette histoire est urgente, puisque elle est inspirée de faits réels et qu’elle nous démontre que le racisme, le sexisme, et l’eugénisme font encore des ravages aux États-Unis pendant les années 1970, et les conséquences de ces pratiques douteuses vont, certainement être visibles, maintenant…Combien d’enfers devront encore traverser, les femmes, pour ne plus subir la violence de ces hommes? Je ne saurai dire, en attendant Prends ma main, et voyons ce que nous sommes capables de réparer avec la force de la compassion et de l’écriture…J’aimerai vraiment remercier l’autrice d’avoir tendu sa main, son cœur et sa plume vers cette tragédie, et j’ai espoir comme elle, que ça changera les mœurs et les mentalités…

« S’il te plaît, Seigneur, montre-moi ce que j’ai dans le coeur. »

Je ne sais pas s’il y a quelqu’un là-haut qui regarde, mais la bonté du cœur de cette infirmière, Civil Towsend, est indéniable. Il nous est donné de lire une histoire bouleversante d’une jeune femme qui ne s’en laisse pas compter, et qui fera tout ce qu’il est possible pour donner à ses deux petites filles, une vie meilleure. Être infirmière est une vocation, mais être humaine avec un cœur aussi grand que le sien, c’est carrément divin. Alors, qu’elle est sur le point de retourner à ses débuts et à ses fantômes surtout, Civil veut confier à sa fille, la douleur d’un secret qu’il lui est insupportable encore de porter…Et nous, voilà donc, oscillant entre 1973 et 2016, à tenter de comprendre, un drame familial mais surtout, l’évolution de la condition féminine et une affaire sanitaire bien sombre, pendant cette période…

« Il n’y a pas de droit plus fondamental pour une femme que d’avoir le choix. »

Une femme devrait toujours avoir le choix à disposer de son corps. Quelques soient les paramètres, les conditions, l’environnement, les ressources et la couleur de sa peau, mais malheureusement, d’autres l’entendent d’une autre oreille. Cette histoire m’a arraché le cœur, parce que justement elle est vraie, et ça change fondamentalement tout. Comment rester insensible à cette affaire, une fois, qu’on a vu l’investissement colossal de cette jeune femme à lutter ainsi, pour la Liberté des femmes. La pauvreté est un fléau, elle crée des injustices et des actions intolérables, elle creuse des gouffres inextinguibles dans les inégalités, elle génère des souffrances indicibles, mais certains profitent largement de cette situation de précarité et de vulnérabilité. Et le fait est, que c’est les femmes qui y perdent, le plus, dans chaque Histoire…C’est une lecture que je ne suis pas prête d’oublier, je ne vais pas dire que c’est un coup de cœur mais plutôt un coup à vous retourner les tripes…

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions du Seuil de leur confiance et l’envoi de ce livre.

3 Commentaires (+ vous participez ?)

  1. belette2911
    Fév 17, 2023 @ 17:34:14

    ♫ Donne-moi ta main, et prends la mienne ♪ Un peu de gaité après une lecture qui retourne les tripes. Un roman que j’ai coché, que je voudrais lire…

    Réponse

Laissez un peu de poussière de féerie, cela fait toujours plaisir...

En Féérie, il brille quelques poussières…

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