🌻Chronique🌻
Je crois que j’ai de l’heliotropisme sacré
Dans le corps
Des envies de soleils embarqués
Sur les trois îles d’Or
Je veux faire de la douceur
Mon objectif, ma candeur,
Un port, une grandeur
La vérité toute nue
Si vous me le permettez
C’est qu’il est incongru
Ne pas aimer
A s’en faire largement dorer
La douceur de notre souveraineté
Je crois que j’ai peur de la violence
Sur les corps fragiles
Les envies et les démences
Qui s’emparent des esprits débiles
Je veux faire de la douceur
Un réconfort, une fleur
Une capitale, un antidouleur
Le monde en est tellement dépourvu
Que si vous me le demandiez
Je dirai qu’il y a trop de malotrus
Et qu’aimer
Reste incontestablement la vérité
La douceur devrait enfin régner
Je crois qu’il y a cependant des blessures
Au creux de nos cœurs et corps
Des envies et des meurtrissures
Qui mangent, et déciment à tort
Je veux faire de la douceur
Une terre, un distributeur
Une île, un écho, une lueur
Je ne veux pas invoquer Guerre
Et tous ses dérivés
Mais comme vous le savez
Elle est déesse du feu et du fer
Depuis la nuit des temps contés
La douceur n’a jamais pu avec elle, rivaliser
Je crois que la poésie peut nous sauver
Le corps l’esprit les âmes tourmentées
Les envies et l’espoir parsemé
Sur des lignes lyriques Levant les abîmé.es
Je veux faire de Capitale de la douceur
Une chronique, un attendrisseur
Une torpille, un missile défenseur
Le monde a tellement besoin de se délester
Des habits de douleurs ensanglantés
Que vous lui avez imposé sans respect
Qu’il est allé, sur cette île, cicatriser
La douceur n’est qu’à une lettre près…
Pas tout à fait mon cœur, pas tout à fait
Tout comme les fleurs aiment à être nommées
La douceur sera un jour, crois-moi, chantée
Et alors il n’en tiendra qu’à nous de s’épancher
Sur les bienfaits qu’elle nous apporterait…
Tout à fait mon cœur tout à fait
Tout comme ces corps déshabillés
La douceur sera un jour sollicitée
Et alors elle pourra vraiment résister
Aux assauts de ces pirates damnés
Je crois que j’ai de la métrique versifiée
Couverte de mon paréo, j’ai vogué
Jusqu’à ces trois îles de la Méditerranée
Mais j’ai perdu dans l’eau bleue-petit-lait
Quelques douleurs bien trop ancrées
Et j’ai laissé la Douceur tout réenchanter
Il est capital de préserver ce bijou de beauté
De prendre soin de cette nature ensauvagée
J’ai adoré le jaillissement, le Levant
Le rocher qui s’attendrit, la plume de Sophie
L’assouplissement de mes Alliées
Le Soleil haut, qui, sur Nous, brillait…