S’abandonner, Isabelle Desesquelles

Ce que j’ai ressenti:

J’ai quelque chose à te dire. C’était certainement écrit quelque part, dans le sang…

Les traumatismes du corps et de l’esprit creusent, s’infiltrent, rongent, abîment…Et pour contrer, une envie d’évasion…Une envie de désert, d’immensité, de silence, de réparer son intérieur…Comme une envie de devancer le soleil, les sorts et le Temps…Parce que les secrets sont lourds, les blessures tellement profondes, qu’il faut bien à un moment, arrêter de retenir tous ses magmas de souffrances…Mais Ailleurs ou Ici, quand le sang a coulé, le mal est fait. Reste plus qu’à défaire…Mais trouver cette volonté en soi peut se révéler plus difficile, qu’il n’y parait…

J’ai quelque chose à te dire. C’était certainement écrit quelque part, dans le sable…

Une histoire d’amour qui aurait pu être de l’art, aurait du sentir un peu plus fort l’odeur étourdissante des roses, connaître plus de bonheur encore…Mais il glisse entre les doigts, l’amour, comme des grains de sables, c’est tellement pas grand chose les souvenirs, alors peut-être que si on les écrivait encore, et encore, et encore sur des toiles ou des pages blanches, il en resterait un tout petit peu pour ceux qui restent…Parce que, tout compte. L’eau, les cieux, les roses de Jéricho, les dunes, la nuit et le jour, une femme et un homme, le bleu et le désir, l’amer et l’écume, le tambour et les ensorcèlements… Tout se noue et se dénoue au cœur du désert, mais ne craint pas cette incandescence, parce que ce n’est que du plaisir…

J’ai quelque chose à te dire. C’était écrit maintenant, dans mon petit monde féerique…

Il faut oser S’abandonner. Il faut oser se retrouver dans le sable et dans le sang, quelque part où les secrets s’écrivent en lettres invisibles et qu’un jour, on découvre avec l’impact foudroyant de l’évidence. Rien ne m’emporte plus que ces histoires de désert et d’infini, la magie du Sahara sans doute, qui agit sur mon imagination. Vous savez bien que le pouvoir des rêves est puissant et, en s’abandonnant en ces pages, on trouve, tressés, ces brins d’amour de beauté et de chaleur, qui font les idéaux de nos vies. Peut-être qu’un jour, j’irai à Akaraba, manger une étoile en espérant que cette lumière absorbée, me permette l’abandon total…

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement les éditions Pocket pour leur confiance et l’envoi de ce livre.

3 Commentaires (+ vous participez ?)

  1. La culture dans tous ses états
    Mar 28, 2021 @ 15:39:26

    J’ai adoré moi aussi son précédent roman. ça m’a remué pendant longtemps. Je le note donc, merci !

    Réponse

  2. https://evasionpolaretplus.wordpress.com
    Mar 23, 2021 @ 14:18:12

    Tu sais comme j’ai aimé son précédent, j’adore la plume de l’auteure, ses mots, sa poésie, je sais que j’adorerai celui ci

    Réponse

Laissez un peu de poussière de féerie, cela fait toujours plaisir...

En Féérie, il brille quelques poussières…

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