L’essence du mal, Luca D’andrea.

Couverture L'essence du mal

Pourquoi je l’ai choisi:

Abonnée au compte Instagram de la maison d’éditions Denoel, j’avais repéré ce titre avec  les teasing bien accrocheurs! D’ailleurs, un disait : « Surtout n’y allez pas », et comme je ne suis pas du genre à écouter ^^, et que j’ai toute confiance aux parutions Denoel, je me suis précipitée lors de la Masse Critique Babélio, de cocher justement cette destination en Sueurs Froides…Je remercie d’ailleurs le site Babelio et la maison d’éditions Denoel pour l’envoi de ce livre!

Synopsis:

En 1985, dans les montagnes hostiles du Tyrol du Sud, trois jeunes gens sont retrouvés morts dans la forêt de Bletterbach. Ils ont été littéralement charcutés pendant une tempête, leurs corps tellement mutilés que la police n’a pu déterminer à l’époque si le massacre était l’oeuvre d’un humain ou d’un animal. On se transmet de génération en génération de terribles histoires sur cette forêt de Bletterbach.
Trente ans plus tard, Jeremiah Salinger, réalisateur américain de documentaires marié à une femme de la région, entend cette histoire et décide de partir à la recherche de la vérité. À Siebenhoch, petite ville des Dolomites où ils se sont installés, les habitants font tout — parfois de manière menaçante — pour qu’il abandonne ses recherches. Même son beau-père, Werner, ancien responsable de la brigade de secours alpin, qui a découvert les trois cadavres. Même sa femme, inquiète pour la sécurité de son mari et de leur fille Carla. Le triple meurtre est comme porteur d’une malédiction. 
Comme si, à Bletterbach, une force meurtrière qu’on pensait disparue s’était réveillée. Une force aussi ancienne que la Terre elle-même.

Ce que j’ai ressenti:…Jeux de mots et Grands frissons…

Je lisais beaucoup de livres, que diable. Il ne pouvait rien m’arriver de mal. Je croyais que là-haut, au ciel, il existait une divinité qui protégeait les amoureux des livres des malheurs de la vie terrestre.

ADDICTIF…(8 lettres), Ça faisait un moment que la sensation Thriller Page-Turner irrépressible ne m’avait pas saisie…Il aura fallu une Montagne et la Bête, pour sentir monter la vertigineuse envie de dévorer les pages captivantes de ce premier roman d’un auteur italien Luca D’andrea. Presque deux soirées pour m’imprégner de blanc et de sang… Il souffle dans ses lignes un froid saisissant, et une peur sourde se réveille du fin fond de nos inconscients, car là-haut, perdu au milieu de ce lieu hostile, l’effroi prend bien des formes…L’originalité de ce roman tient à cette exploitation sensorielle de toutes nos pires tourments intérieurs. L’auteur prend un malin plaisir à nous pétrifier, et on se laisse volontiers entraîner vers le son guttural d’un monstre rugissant…

C’est toujours comme ça. Dans la glace, d’abord on entend la voix de la Bête, ensuite on meurt.

CRAPAHUTER...(10 lettres). Si « la montagne, ça vous gagne », il semblerait que dans le Bletterbach, elle fasse perdre la raison ou la vie à certains de ses habitants. Jeremiah, étranger à peine toléré dans ce village inhospitalier , décide de lever le voile sur ces paysages enneigés, à ses risques et périls, jusqu’à l’obsession dévorante…30 ans de mystères autour d’un massacre, ça en fait des années de lourds secrets pour cette petite communauté et ce lieu reculé…L’ambiance entre silence et glace, devient un incroyable décor pour faire rejaillir L’essence du Mal, comme si le temps n’avait pas de prise sur le pire, comme si une bulle spacio-temporelle sanglante était là, comme si nous étions Dans le ventre de la Bête

-La folie stratifie et ensuite la haine la griffe jusqu’à faire naître une soif de sang. Un processus lent et froid.

ADORE…(5 lettres). Au delà, d’un thriller mené impeccablement, c’est l’atmosphère maléfique que j’ai le plus apprécié. Que ce soit les personnages touchants, taiseux, unis dans la tourmente, ou le charme électrique de la Montagne du Tyrol du Sud, on allie la douceur de vivre à l’adrénaline énergique des sauvetages de l’extrême,  l’idée de la recherche vers l’essentiel à L’essence du mal, tout en se laissant surprendre par l’intense frisson du danger enfoui dans les entrailles de la terre…Il y a un certain alliage pour cette ascension vers le summum de nos peurs et l’auteur a une plume résolument cinématographique et époustouflante qui rende ce moment de lecture juste hypnotisant…

Un père ne peut offrir que deux choses à sa fille : le respect d’elle-même et de bons souvenirs.

 

Ma note Plaisir de Lecture  9/10

23 Commentaires (+ vous participez ?)

  1. Rétrolien: Au coeur de la folie, Luca D’andrea. | *****Mon féerique blog littéraire!!!!!*****
  2. Yuyine
    Nov 27, 2017 @ 14:50:02

    CONQUISE (8 lettres) comme toujours grâce à toi

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  3. Lup Appassionata
    Nov 19, 2017 @ 17:14:37

    CONVAINCUE (10 lettres). Je veux suivre tes traces, et aller dans le ventre de la Bête, moi aussi. J’aime trop les ambiances maléfiques pour m’en priver ^^ Voilà, c’est dit !!! Bisous petite fée 😘

    Réponse

    • stelphique
      Nov 19, 2017 @ 20:01:32

      Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (infinité de lettres), c’est trop gentil, et je serai curieuse de voir ton retour sur celui ci!!!!;)
      Mille bisous féeriques , ma Lupa ❤

      Réponse

  4. lecturesdudimanche
    Nov 19, 2017 @ 16:59:40

    Ça y est, je le veux !

    Réponse

  5. Lutin82
    Nov 19, 2017 @ 10:23:27

    J’adore les trois définitions que tu donnes. Je suis plutôt admirative de ta façon de pouvoir moduler tes chroniques selon le livre et ton sentiment.
    Dans tous les cas voici une chronique fort halléchante et j’avoue le titre à lui seul me fait frissonner.
    Merci à toi, qui projette de la poudre de fée toujours efficace!

    Réponse

  6. Yvan
    Nov 19, 2017 @ 10:23:17

    C’est un complot, deux chroniques dithyrambiques dans la même semaine, de personnes en qui j’ai grande confiance. Bon, je vais vraiment le demander au papa Noël 😉

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  7. Ju lit les mots
    Nov 19, 2017 @ 09:32:52

    Il est dans ma PAL 😉

    Réponse

Laissez un peu de poussière de féerie, cela fait toujours plaisir...

En Féérie, il brille quelques poussières…

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