
Ce que j’ai ressenti:
⏳Avec le temps…Avec le temps, va, tout s’en va…
L’amour maternel est grandiose. Je le sais, je le vis et je le ressens…Mais qu’en reste-t-il une fois que Le dernier enfant s’en est allé? C’est avec beaucoup d’intérêt et de curiosité que j’ai lu ce livre, pour me confronter à l’après, au vertige du vide. Que devient une mère quand elle n’a plus d’enfants à protéger, à chérir, à câliner? Que reste t-il de nous quand ils sont devenus indépendants et qu’ils prennent leurs vies en main, alors que hier encore, ils nous tenaient la notre, avec leurs si petits doigts? J’étais curieuse de lire Philippe Besson dans un autre registre, après la découverte du titre Un certain Paul Darrigrand . Et voilà qu’il nous prépare pour cette rentrée littéraire, une surprise…Il est allé au cœur de l’amour. Et c’est ce qui m’a renversée…
La vie est faite d’arrivées et de départs déchirants. Elle est faite de derniers matins et d’instants vertigineux. Elle est faite de plénitude et de manque déstabilisant. En ce dimanche de septembre, Anne-Marie est une mère au bord de la rupture. Une mère forte et douce, mais qui va devoir regarder l’envol de son petit. Le dernier enfant. En s’occupant du déménagement de son fils, tout lui revient, les jours heureux et les peines, les doutes et les joies, mais surtout, elle ressent à l’intérieur d’elle-même, l’effondrement…
Philippe Besson nous raconte 24h de la vie d’une femme ordinaire. Un moment-clef de la vie: le départ du dernier enfant. Avec délicatesse, il nous plonge dans les pensées profondes de cette femme, dans les petits riens qui font une vie, dans les détails qui font l’amour infini…C’est une mère fébrile, face à cette nouvelle réalité qui se dévoile au fil des pages…C’est touchant et tellement juste. J’ai été émue par ce roman. J’ai été aussi agréablement surprise que l’auteur, prenne le parti-pris de rentrer dans l’intimité d’une femme en capturant avec autant de sensibilité, toutes les variations des émotions d’une mère. Et ça sonne vrai dans chaque mot. Le désarroi, le manque, l’amour, le silence, la nostalgie…Une petite pépite!
« Personne n’objecte. On ne va pas contre le chagrin inavouable d’une mère. »

Remerciements:
Je tiens à remercier très chaleureusement Alina Gurdiel ainsi que les éditions Juilliard pour leur confiance et l’envoi de ce livre.
Jan 31, 2021 @ 19:44:00
Très belle chronique. J’ai lu Le dernier enfant hier, mon premier Philippe Besson (et pas le dernier) Une très belle lecture, j’ai été énormément touchée par ce livre, et je me suis beaucoup reconnue en Anne Marie, j’ai très mal vécu le départ de mes enfants même si j’en étais heureuse pour eux, je crois que je ne m’en remettrais jamais !!! L’auteur a su trouver les mots juste pour décrire le vide et la douleur qu’une maman peut ressentir.
Fév 02, 2021 @ 20:04:07
Il m’a vraiment touchée avec ce sujet de la maternité et du vide…C’est beau d’arriver à parler aussi bien de cet état si particulier de la vie d’une femme…
Jan 08, 2021 @ 10:42:35
Je dois vraiment découvrir l’auteur. J’ai plein de ces livres (celui-ci compris) dans ma liste d’envies lecture.
Jan 08, 2021 @ 17:15:38
Je compte découvrir d’autres de ces romans cette année, parce que j’aime beaucoup sa plume. 😉
Jan 07, 2021 @ 10:24:12
Je partage complétement ton ressenti pour ce beau portrait de femme, de maman.
Jan 07, 2021 @ 20:06:52
C’est un livre tellement émouvant. ❤️Merci pour ton passage dans mon petit monde ✨🧚🏻♀️