Synopsis:
Juste le constat lucide de la disparition
Du temps, il en fout.
Du temps, on en veut tant.
Une illusion de plus ?
Qui soit ?
Lisons, écrivons un peu,
vivons beaucoup.
C’est moins la vérité qui importe, que la fuite de celle-ci. Et bien sûr, lui courir après comme un dératé ne sert à rien. Les poètes le savent bien.
Éclairons la cheminée avant de retrouver le berceau anonyme de notre vie. Le secret ne doit pas être totalement aboli pour les orphelins du feu.
Point d’amertume.
Juste le constat lucide de la disparition.
Au milieu de cet imbroglio métaphysique : la vérité est absente, pas la volupté. C’est pourquoi la lumière vespérale souvent, la lumière aurorale parfois baignent la plupart des poèmes du recueil. Une invite à la rêverie pour explorer le temps.
Au Fond, un poète est un astrophysicien, comme lui amoureux de la matière noire et de la lueur des étoiles.
Ce que j’ai ressenti:
La poésie, c’est une émotion. Que l’on ressent ou pas. C’est tellement propre à chacun. J’ai été attirée immédiatement par le synopsis, il me fallait en savoir plus. À la première lecture de ce recueil, il m’a manqué la connexion, et puis finalement j’ai pris le temps. De boire un peu. De Boire le temps, peut-être…Et il en est resté ceci…Sans doute, écrit sur un morceau de sable, et peut-être à lire avant que la vague l’emporte…Un poème qui répond à un recueil de poèmes, c’est ma façon de dire en émotions ce qui vous attend…
À l’heure ordinaire de lire
La poésie de Stéphan Causse
Il me vient l’envie de dire
Que les temps se gaussent
Des vers débordants d’eau-
De vie, mer et autres pinots
À contresens pour la chute
À contre-ciel pour l’exulte
Les vérités se boivent, s’aiment
Les vagues décuvent les peines.
💧
À l’heure ordinaire de lire
Les poèmes de Stéphan Causse
Me vient l’envie bleutée de dire
Que les corps se dévoilent
Dans les instants fugaces et voile
Toute dehors, la brise rehausse
Les tutoiements des temps suspendus
Et l’émotion d’une heure parfois trop bue.
💧
À l’heure ordinaire de la poésie
Me vient l’enivrante envie
De vers-mer et de proses de vie
D’admirer le ciel et d’écrire
Un ressenti poétique et relire
Encore une fois, dans le vent
À contresens et, Boire le temps…
Stelphique
Finalement, on dirait bien qu’en féerie, ce soit une lecture réussie. C’est un recueil de poésie à découvrir. D’abord, à laisser décanter et à appréciez avec le temps…
Ma note Plaisir de Lecture 7/10.
Remerciements:
Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que Jacques André Éditeur pour l’envoi de ce recueil de poésie.
Fév 25, 2020 @ 18:52:46
Je savais qu’on pouvait boire une « vieux-temps » (bière) mais moi, je ne bois pas le temps, juste du café 😉
Fév 25, 2020 @ 18:59:08
J’adore le café et le cappuccino!
On peut le boire apparemment en poésie, et il ne se gène pas pour avoir la descente facile avec les boissons à divers degrés…;)
Fév 26, 2020 @ 19:42:27
On pourra boire en lisant des poésies et en chantant du Cabrel ! 😀
Fév 12, 2020 @ 06:41:32
Comme toujours, tes poèmes sont enchanteurs !
Fév 11, 2020 @ 19:34:58
Boire tes mots 🥰
Fév 11, 2020 @ 21:09:09
Merci ma chère Lupa❤️