Synopsis:
Beauté vénéneuse, filmographie fournie et amants célèbres : Hedy Lamarr avait tout pour figurer au panthéon des reines d’Hollywood. Mais, quoiqu’elle fût sacrée « plus belle femme du monde », tournât aux côtés de Clark Gable et Spencer Tracy, et inventât le système de télécommunications à l’origine du wifi, Hedy Lamarr semble avoir joué de malchance. Sans doute était-elle trop sulfureuse pour l’Amérique des années 1940. Elle accède à la notoriété en mimant pour la première fois un orgasme au cinéma ; fuit son premier époux, déguisée en femme de chambre ; se marie six fois ; revendique sa bisexualité ; prend pour amants les plus grandes stars ; abuse de la chirurgie esthétique ; dilapide sa fortune ; se retire de la vie publique à 40 ans, ne réapparaissant qu’au gré de ses condamnations pour vol à l’étalage. Dans cette autobiographie controversée, elle livre les détails de son ascension spectaculaire, brossant un portrait décadent de l’âge d’or d’Hollywood.
Récit au style incisif, Ecstasy and Me retrace le destin d’une femme qui s’épuisa à essayer d’être libre.
Ce que j’ai ressenti:…Sous le charme…
« Hedy: Pour moi, la beauté est avant tout intérieure. La beauté extérieure comme vous le savez, ne dure qu’un temps. Elle vous donne un temps d’avance au départ de la course à l’échalote, mais il faut savoir la conserver. »
C’est rare que je lise des autobiographies mais, celle ci, je l’ai trouvé passionnante! Hedy Lamarr m’a captivée, déjà avec cette photo superbe, en noir et blanc de la couverture, et forcément, je me suis précipitée pour en savoir plus sur le film Extase qui a fait connaître celle qu’on nommera plus tard « La plus belle femme du monde« . Ecstasy and Me, c’est les mémoires d’une femme qui a touché les étoiles, qui a révolutionné son temps, et qui est retournée dans les ombres, un peu, comme une héroïne de cinéma sur toute une vie, s’éteignant silencieusement, après avoir brillé de mille feux…Une star sublime désenchantée…
Avec cette lecture, j’ai découvert une femme forte, sulfureuse, libre, avant-gardiste, et surtout avec un caractère bien trempé! Elle défraye la chronique avec Extase, bouscule les mentalités, attire tous les regards, et toutes les caméras sont braquées sur elle: et ça tombe bien, parce que Hedy veut devenir actrice et désirable…Déterminée et audacieuse, elle va se faire sa place à Hollywood, tenir la tête aux plus grands de ces lieux mythiques, et tourner aux côtés des plus célèbres acteurs de sa génération…Une vie de strass et paillettes faite de joies étincelantes et de déceptions amères…Une dame qui ne s’en laisse pas compter, qui dépense son énergie sans calculer, qui multiplie les plaisirs, mais qui paye aussi cette image de beauté de marbre, dans sa vie privée et professionnelle…
Être bien informé, être sensible, être conscient sont souvent la source de beaucoup de malheurs.
En fait, ce que j’ai le plus apprécié, c’est cette sincérité avec laquelle elle écrit sa vie, où l’intimité de son rôle de femme se mélange avec ses rôles de cinéma, où l’effervescence de la célébrité se conjugue avec sa vie familiale. J’ai été surtout stupéfaite par ces entretiens retranscrits avec son psychologue, comme ses mots résonnent encore, et pourraient être écrits de nos jours, alors qu’ils ont été enregistrés il a près de 60 ans. C’est sans doute mon passage préféré, plus que ses frasques maritales, c’est cette pensée libre qui la caractérise: détonante!…Intelligente, belle et sensible, ce livre retrace une partie de sa vie sans faux-semblants, avec quelques levers de rideaux sur les « petits secrets » de cette industrie du cinéma: un regard féminin et acéré dans les coulisses d’Hollywood…
Passionnante et folle autobiographie d’Hedy Lamarr!
J’aime les gens, mais je me rends compte que plus je leur donne, moins je reçois, plutôt que l’inverse.
Ma note Plaisir de Lecture 8/10
Remerciements:
Je tiens à remercier Alina Gurdiel ainsi que les éditions Seguier pour l’envoi de ce livre!
Avr 28, 2018 @ 19:57:03
« J’aime les gens, mais je me rends compte que plus je leur donne, moins je reçois, plutôt que l’inverse. » C’est souvent le cas, hélas
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