Pourquoi je l’ai choisi:
J’adore cet auteur, et j’étais contente de le retrouver sur un thème aussi fort! Suite à la chronique contagieuse (cf ICI), je me suis précipité sur cette lecture.
Synopsis:
« Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande dHugo va lexaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où lindépendance et lamitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.
Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force dêtre à la fois un roman initiatique, une fable sur lamitié en même temps que le récit dune aventure. Avec ce livre dun nouveau genre, Henri Lvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.
Les personnages:
Bohem, un personnage que je ne suis pas prête d’oublier tellement il nous chuchote à nos rêves, un souffle de grandeur. Gros gros coup de cœur pour cet homme droit sur ses jambes, et fort spirituellement.
Ce que j’ai ressenti:
LIBERTE.
Liberté. Un mot à lui seul qui fait rêver. Il y a tant de possibilités dans ce seul mot, et pourtant peu de marge de manœuvre aussi. On nous la casse à chaque instant, on nous la tue aussi (cf. la liberté d’expression: je ne peux m’empêcher de penser à ce sanglant 8 Janvier), mais c’est toujours l’Idéal vers lequel on tend, car à chaque génération, à chaque époque, un héros se lève… Ici, c’est Bohem. Et quel héros de roman, je vous jure, à vous donner le grand frisson!
Plus le temps passe, plus j’ai l’impression de voir nos libertés s’abîmer, comme un buisson auquel on fait rien que de couper les branches, « pour son bien ». p11
En touchant ses pages, il me reste sur les doigts un peu d’ADN de Bohem: il me la transmit de toutes ses pores, de son sang versé, de ses larmes amères. Il s’est mêlé à mon âme, et y restera éternellement. Plus que l’émotion qu’il m’a transmise, ce petit gars écorché, c’est la vibration de son être qui m’a bouleversée. On oublie trop facilement que la vie des sédentaires n’est pas pour Nous, il Nous faut de grands espaces, sentir le vent dans nos cheveux…Hugo la rêve à sa façon, sa liberté en brûlant la vie par les deux bouts, en n’ayant rien d’autre que sa bécane qui le mène droit devant, mais il a quelque chose au fond des yeux, de magique. Une rage de vivre, de ressentir, d’aimer sans entrave. Il brûle telle une étoile filante, on le suit car il a une magnifique lumière en lui. Cette combustion là est forcément fatale: à être trop entier, trop excessif dans ses idéaux, les autres ne peuvent plus suivre. Il a une place de modèle, d’icône, de légende, mais dans la vraie vie ce genre d’homme, ils font peur autant qu’ils fascinent: mais faudrait pas donner trop d’idées aux 99% restants surtout, hein?!!!!…
Quand on dit que la bécane c’est la liberté, là ma parole, ça prenait tout son sens. Je bouffais l’asphalte, je bouffais le vent, je bouffais le soleil d’avril, les bras écartés je lâchai le guidon comme si je voulais embrasser le monde entier d’un seul coup et me baigner à poil dedans. Mes cheveux s’envolaient et mes yeux pleuraient et toute ma gueule était fouettée par la liberté, qui était comme une débauche tellement il y en avait partout. p146
Ce livre est un bonheur à lire. Avec une plume fine et directe, Henri Loevenbruck nous badigeonne de cambouis, nous déboulonne nos certitudes, nous rappelle la douceur de l’amitié sans chichis, nous enivre de testostérones, nous chavire d’amour débridé, nous broie le cœur, nous embraye une souffle de liberté, pour nous faire passer à la vitesse utopique d’une vie sans interdictions.
Allez je vais de ce pas, vivre mon rêve, même si je n’ai plus 20 ans…Enfourcher une Harley et sillonner les routes à l’image du motard sauvage. Peut être rencontrerais-je les Spitfires, mais de ceux, qui mangent la route et ont un cœur pur…..
En bref, j’ai tellement apprécié cette lecture que je me gardais des pages, pour ne jamais quitter la sensation, les personnages, les motards….Je l’ai hautement savourée dans chaque mot et chaque idée. Elle m’a emmenée ailleurs cette lecture, un peu sur la route, mais plus haut aussi que les étoiles. Un livre que je me relirai sans aucun doute un nombre incalculable de fois, car c’est une petite pépite qui vient de rentrer dans ma bibliothèque.
Ma note Plaisir de Lecture 10/10
Remerciements:
Je tiens à remercier sincèrement les éditions Flammarion ainsi que Madame Ajame pour l’envoi de ce livre! Merci de leur confiance ce livre a été un coup de cœur monumental!!!!!
Août 04, 2015 @ 16:27:58
J’ai terminé cette lecture il y a une heure. J’en suis encore tout retourné ! J’ai pris une grosse claque dans la gueule ! Rares sont les livres qui me procurent autant d’émotions différentes, alors un grand merci à Henri !
Je suis ravi de voir que tu as été chamboulée aussi par cette lecture !
Juil 14, 2015 @ 18:38:20
Avec la soif de liberté s’ajoute celle de lire ce roman ! En même temps, c’est impérieux après une telle chronique ^^ Merci d’élargir avec tant d’émotions l’horizon de nos découvertes livresques 🙂
Juil 14, 2015 @ 18:41:36
Je ne peux que remettre une couche en te disant FONCE!!!!!!!;)
Juil 08, 2015 @ 17:13:39
je ne l’ai pas encore dans ma pal mais ça ne saurait tarder vu les avis enthousiastes. Et puis j’ai adoré Le syndrome Copernic
Juil 08, 2015 @ 18:40:50
Tente le!!!!C’est un conseil d’amie!!!!!!;)
Juil 09, 2015 @ 17:55:37
alors je m’incline 🙂
Juil 09, 2015 @ 21:13:45
Yes!!!!!!;)
Juil 07, 2015 @ 09:31:24
Hou Hou, le p’tit duc est un « born to be free », d’un wheeling je me rends chez mon libraire préféré et c’est grâce à toi, merci ! @bientôt, Grybouille.
Juil 07, 2015 @ 09:57:43
Merci a toi de ton petit arrêt par ici!!!Je te laisse finir ta course!!!!;)
Juil 06, 2015 @ 15:13:55
Et voilà encore une grosse tentation par ta faute :p
Juil 06, 2015 @ 10:09:44
Ok, enfourchons la moto, alors ! ♫ Je n’reconnais plus personne, en Harley-Davidson ♪ et je note le roman !
Juil 06, 2015 @ 13:28:56
Note note, je suis curieuse de voir ton avis!!!!;)
Il n’y a que toi pour me sortir ça, je t’ai tendue une perche d’enfer avec la Harley…..;)
Juil 07, 2015 @ 06:17:46
Comme j’étais curieuse aussi, je l’ai cherché et je l’ai trouvé ! Hop, in the PAL direct !
J’espère que ça enverra du gros gaz parce que moi, je suis plus Ducati, MV Agusta ou Yamaha R1, bref, le nez dans la bulle plutôt que les pieds au niveau du guidon !
Juil 07, 2015 @ 07:11:26
Rien à voir avec les marques de motos….Ca vole nettement plus haut 😉
Allez enfourche celle qui te convient et pars sur la route de la liberté!!!!!;)
Juil 07, 2015 @ 07:55:43
Hé, si je fais un weeling, la roue avant volera plus haut que la roue arrière !!
Ok, j’enfourche la moto de Rossi et je m’en vais lire ce roman qui t’a tant plu 😉
Juil 07, 2015 @ 09:57:04
Trop contente de t’avoir convaincue!!!!;)
Juil 07, 2015 @ 18:24:40
J’essore la poignée des gaz et j’ouvre en grand pour le roman !!!
Juil 07, 2015 @ 22:22:38
Bonne lecture ma chère binôme!!!!!;)
Juil 08, 2015 @ 07:41:48
Vroum vroooooouuuuuummmmmm
Juil 06, 2015 @ 07:29:39
Elle est sensationnelle ta chronique. Une putain de chronique, oui. Il t’a particulièrement inspirée ce titre dis moi. David a raison tu mérites au minimum un 10/10.
J’avoue j’ai lu ce livre et oui, je l’avais à la maison. Il attendait juste de rejoindre la PAL d’Yvan. Et j’ai aussi beaucoup aimé, un beau moment de liberté, une échappé salutaire. Un roman initiatique c’est certain, peut-être un poil trop masculin pour moi 😉
Juil 06, 2015 @ 13:27:58
C’est sur que c’est très « mec » qui roule des mécaniques, mais moi j’y ai surtout vu, la Liberté dans ce qu’elle a de plus beau…..
Merci pour les compliments…A force je vais rougir……lol
Juil 06, 2015 @ 14:48:01
Et ça donne quoi une fée qui rougit ?
Juil 06, 2015 @ 04:16:56
Merci à mon amie Geneviève, la meilleure des bibliothécaire, pour m’avoir offert ce roman.
Je me le garde pour mes vacances pour le déguster. Avec ton avis incroyablement touchant, additionné à celui de David, comment veux-tu que je ne salive pas par avance ! 😉
Je prendrai mon temps pour le lire et le savourer
Merci pour ces mots qui donnent tant envie de le lire
Juil 06, 2015 @ 05:59:11
Je me disais aussi, c’est bizarre qu’on t’es pas encore vu sur ce titre!!!!
Quel joli cadeau!!!!!!;)
Une lecture à ne pas manquer!!!Bonne découverte alors!!!!!;)
Juil 06, 2015 @ 06:13:08
J’ai du retard dans mes chroniques ;-). Salon le week-end donc moins de temps pour écrire. Et maintenant canicule c’est pas mieux
Juil 06, 2015 @ 06:14:08
Et retard dans mes lectures aussi 😉
Juil 06, 2015 @ 06:23:37
♫ je suis en retard , en retard, en retard♫, je la connais tiens cette musique……mdr
Juil 05, 2015 @ 22:59:20
Moi c’est à ta chronique que je mets un 10 tellement elle est belle 🙂
Elle retranscrit à merveille les émotions ressenties à la lecture de cet excellent bouquin 🙂
Juil 06, 2015 @ 05:57:39
Merci, merci merci…..lol
Une lecture immanquable pour cet été!!!!!;)
Juil 06, 2015 @ 06:50:05
Oui carrément !